Pareils mais pas trop

Pareils mais pas trop

Ils se ressemblent beaucoup ! Ces deux-là, on ne peut pas dire qu’ils ne sont pas frère et soeur ! Ah oui dis donc, vous les avez signés ! Aha, on voit qu’ils viennent du même moule ! Ils sont jumeaux ?? (bon, la dame était vieille et elle les voyait de loin, parce que sinon ils ont quand même une vingtaine de cm d’écart) C’est fou ce qu’elle ressemble à son frère ! 

J’entends très souvent ces remarques. Parfois loufoques par les termes choisis, parfois un peu lourdes quand 6 voisins encerclent mes enfants pour lister leurs ressemblances, mais toujours plutôt vraies.Parfois c’est moi aussi qui remarque à quel point Belette a exactement les mêmes traits que son frère au même âge. Parce que oui, Poussin et Belette se ressemblent beaucoup, et ça saute aux yeux. Sur certaines photos de leurs premiers mois, on peut même avoir du mal à les distinguer. Pour peu que Belette porte un pyjama ayant déjà appartenu à son frère, il m’est déjà arrivé de regarder la date de prise de vue pour savoir qui était le bébé sur le la tapis d’éveil ! Cette ressemblance me plaît. Honnêtement, s’ils avaient été très différents l’un de l’autre ça ne m’aurait pas posé de problème, mais maintenant que c’est comme ça, je trouve ça chouette. Ils sont mignons pareil, leurs sourires dédoublés nous inondent de bonheur, leurs regards brillent de la même façon, nous rappelant combien nous formons une chouette famille et comme c’est chouette d’avoir créé une fratrie. Le petit détail que j’aime le plus, c’est qu’ils portent la même marque de naissance que moi, au même endroit. Un petit croissant à peine doré sur la hanche droite. J’avais été émerveillée de la retrouver sur Poussin, je fus comblée de l’apercevoir sur Belette ! Sans le savoir, ma voisine avait raison : mes enfants sont signés !

Ce qui est encore mieux, quand on a des enfants qui se ressemblent, c’est de remarquer qu’ils ont aussi plein de différences. Poussin a les yeux noirs, un regard ultra malicieux composé de deux jolies billes très foncées. Sa soeur a les yeux marrons. Pas tellement comme les miens, mais un marron peut-être plus proche de celui de son Papa, doux et pétillant. D’ailleurs, si tout le monde s’accorde pour dire que les enfants se ressemblent énormément, il apparaît aux yeux de tous que Belette tient plus de son papa et Poussin plus de sa maman. Je trouve aussi. En regardant Poussin, j’y retrouve aussi très souvent les traits de mon grand frère. Le sourire surtout. A l’inverse, Belette a parfois des expressions qui m’évoquent la mamie de Papa-des-Champs. Elle a aussi un peu de sa petite soeur, et son papa trouve qu’elle a régulièrement des airs de sa cousine O., surtout les cheveux mouillés. Joyeux mélange !

Je ne suis pas forcément adepte du jeu des ressemblance lorsqu’un bébé vient au monde, et ça ne m’aurait pas peinée si mes enfants n’avaient ressemblé à personne. J’avoue que pourtant, j’aime retrouver un peu de nos familles en eux. Pas nécessairement des traits précis d’ailleurs, mais plutôt des airs, des gestes. Un atavisme plus que des gênes communs. J’aime qu’ils ressemblent aux gens qu’on aime parce qu’on les aime, peu importe si le même sang coule dans leurs veines. Il y a quelques années, j’ai rencontré un ami qui n’avait pu apporter sa contribution génétique à la conception de ses jumeaux. Des enfants qui pourtant avaient beaucoup en commun avec leur père, ce que ne cessaient de souligner ceux qui ne connaissaient pas leur histoire. Et les autres aussi, parce qu’effectivement il y avait un petit quelque chose. On m’a également souvent dit que je ressemblais au père qui ne m’avait pas conçue, comme quoi ! Si j’aime que mes enfants ressemblent à leur tante ou à leur arrière grand mère, c’est parce qu’ils s’inscrivent dans leur chemin, dans leur histoire. Ils prennent place dans la grande famille qui les a vus naître. Ils la complètent, la continuent, la font vivre. Parce que si nos enfants sont issus de la rencontre fortuite entre nos gamètes, ils sont surtout le fruit de notre amour et du croisement de nos deux univers. Ils nous rappellent d’où nous venons, comment nous avons vécu, ce que nos familles nous ont légué ; et surtout ils nous montrent où on va. Leurs ressemblances, mutuelle ou piochée sur les visages de leurs aïeux, nous offrent aussi à voir ce qui est propre à chacun d’eux et qui fait qu’ils sont assurément des êtres uniques.

Oui je l'ai déjà mise... mon stock de photos "de dos" est épuisé...

Oui je l’ai déjà mise… mon stock de photos « de dos » est épuisé…

Bientôt je vous raconterai comment deux gnomes aux physiques si semblables peuvent avoir des caractères aussi opposés !

2 Responses »

  1. C’est naturel de chercher les ressemblances physiques… puis, vont venir les ressemblances des mimiques, des expressions, des comportements et attitudes entre eux et vous :)
    J’ai hâte de voir les ressemblances de Bickynette et Djoul :) comme tu le spécifiais dans la deuxième partie de ton post… le génétique ne suffit pas :)

  2. J’imagine que ça vous fera tout chaud au coeur quand leurs ressemblances se remarqueront :)
    Une copine me disait que souvent les airs de famille se voyaient à la façon de parler, aux expressions utilisées. Une multitude de petits trucs qui renforcent le sentiment de former bel et bien une famille !

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