Archives mensuelles : mars 2013

Samedi soir dans les champs

Samedi soir dans les champs

Nous avons nos petits rituels. Voilà, c’est dit, c’est comme ça, nous avons des habitudes de vieux.Chacun notre côté du lit et notre place à table, nos marques de yaourts fétiches, et j’en passe… Au milieu de cette petite organisation que nous aimons et qui fait de notre foyer une petite entreprise qui tourne plutôt bien, nous avons un rituel qui nous permet de casser la routine. Alors oui c’est paradoxal, mais c’est comme ça. Un rituel pour s’aérer l’esprit, pour souffler et mettre le quotidien sur pause. Le samedi soir, chez nous , c’est soirée en amoureux ! Mais à la maison bien sûr, pendant que nos deux petits amours dorment paisiblement. Ca n’aura échappé à personne, mais sortir tous les samedis soir quand on a deux enfants, de 3 ans et 13 mois, ce n’est pas ce qu’il y a de plus pratique ! Nous avons été assez malins pour nous rapprocher de la maison de leurs grands-parents, histoire de pouvoir leur prêter de temps en temps, mais pas non plus chaque semaine. Bon ceci dit même une fois de temps en temps, ça fait un sacré changement ! Pour ceux qui n’auraient pas suivi, il y a quelques mois nous habitions en plein centre ville, mais éloignés de nos proches et c’était un peu plus compliqué de faire garder nos loupiots.

Bref, tout ça pour dire que le samedi nous restons à la maison mais que c’est quand même un peu spécial. Une soirée avec rien d’autre à faire que de passer un bon moment ensemble. Sans corvées, sans boulot, juste du repos ! Pour commencer, nous faisons manger Poussin avant. Une fois par semaine on s’autorise donc un dîner de grands, où nous pouvons discuter juste entre nous, sans personne à aider, sans petite voix qui pose 10 questions par minute, sans répéter de faire attention à ne pas pencher le yaourt ! C’est chouette de partager nos repas en famille, j’adore inclure Poussin dans nos conversations et l’écouter parler, là n’est pas la question. Mais faire une pause de temps en temps est grandement salutaire. En bons parents indignes, nous profitons de ces dîners à deux pour manger ce qu’on veut. De préférence des trucs trop gras, trop salés ou trop junk food. Ce qu’on essaie d’éviter pour nos enfants, en fait ! Un repas vite préparé voire tout-fait à manger sur le canapé/table basse, une fois que notre Poussin a mangé de bons légumes bien frais et du riz bio. Et histoire d’être en totale contradiction avec le reste de la semaine et ce qu’on essaie d’inculquer à nos marmots, nous mangeons face à un écran ! Oui on est grave des rebelles… Une pizza devant le pc, en se gavant de séries puis de chocolat, rien de vraiment trash, mais ça suffit à notre bonheur !

Ce rituel s’est presque imposé à nous. Il a commencé peu après la naissance de Poussin, certainement pour compenser les sorties ciné dont nous étions de gros consommateurs, et pour se détendre. Bien sûr il y a d’autres soirées que nous passons en amoureux, il y a des discussions, des soirées lecture qui se terminent par un thé pris en papotant, des moments de repos, seul ou à deux. Mais le samedi c’est autre chose. On s’arrange toujours pour ne rien faire d’autre, on choisit minutieusement notre menu déséquilibré avant de faire les courses, on est toujours de bonne humeur et on attend avec impatience le moment où l’on pourra enfin se vautrer et allumer le pc. Et c’est devenu tellement indispensable, que même lorsque notre samedi soir est pris par une vraie sortie, on s’arrange pour organiser notre soirée-séries un autre jour de la semaine… Et pourtant, si nous étions un couple sans enfants, je ne suis vraiment pas sûre que nous aurions souvent ce genre de soirées. En tout cas sans autant d’excitation, ça c’est certain ! Il y a quelques années, on m’aurait parlé de tout ça, j’aurais eu envie de fuir en courant. D’acheter un tout petit appartement à Paris, de garder mon stérilet bien au chaud et de sortir tous les soirs !

Mais maintenant c’est différent. J’ai compris que la vie de famille diminuait bien sûr les sorties, qu’avec des enfants en pleine campagne le théâtre et les musées nous étaient moins accessibles, mais finalement ce n’est pas si grave. Nos soirées d’amoureux casaniers, mine de rien elles entretiennent notre couple et notre complicité. Elles participent à ce qui nous donne justement envie, de temps en temps, de nous séparer de nos enfants pour quelques escapades. Elles sont là pour nous divertir, nous faire souffler et nous rapprocher. Pour que se retrouver soit toujours un plaisir, que ce soit pour un week-end en amoureux, pour un repas sur le canapé ou pour un thé avant d’aller se coucher.

Ma maison !

Ma maison !

Pour faire écho au joli billet de Marjoliemaman, je reste dans la thématique de la maison, et je vais maintenant vous parler de la mienne !

Dans ma maison il y a :

-du bois qui s’entasse derrière le poêle, en attendant que l’hiver se termine

-un seul biberon sale dans l’évier

-le piano bleu de la cuisine, qui attend patiemment que j’ai le temps de cuisiner

-de la tomette et de la pierre qui râpent aux genoux les pantalons des enfants

-du parquet que Papa-des-Champs a posé minutieusement, pendant que je perdais patience

-les lits si douillets de nos enfants, leurs doudous

-du fouillis sous la table basse, des magasines, des souris d’ordinateur et des stylos en pagaille

-des chaussettes en fin de vie qu’il faudrait dégager de la commode

-des rires, des cris, de la joie et tellement d’amour !

-des petites têtes ébouriffées qui nous rejoignent dans notre lit tous les matins

-une étagère à chaussures pleine de miettes de gadoue

-des livres d’enfants qui débordent d’une bibliothèque devenue trop petite

-des vêtements trop petits qu’il faudrait penser à mettre en cartons

-un jardin qui commence à ressembler à quelque chose, et ça fait du bien !

-le bureau de Papa-des-Champs dans une autre petite maison  plus loin sur le terrain,  et heureusement quand on voit le bordel qui y règne…

-une bibliothèque dans le salon, que j’aime d’amour et qui est à peu près rangée (si on fait abstraction de la SDB playmobil posée à la va-vite sur un rayonnage hors de portée de patte de Belette !)

-un canapé ikéa où il reste encore un peu de place lorsqu’on s’y entasse à quatre

-du linge qui sèche

-des poils de chats sur « son » fauteuil

-de vieux murs qui ont un charme fou

-les objets qu’on aime

-de la poussière qui revient toujours trop vite

-des jeux colorés dans le jardin

-aucun rideaux, parce que personne ne peut nous voir depuis l’extérieur

-de la nature et des oiseaux dès qu’on regarde par la fenêtre

-tout ce qu’on aime, ce qui fait l’âme de la maison et toutes les affaires qu’on y a fait entrer

Notre maison à nous, c’est ce qui nous a fait changer de vie. C’est en la voyant par hasard sur un site de petites annonces qu’on a décidé de changer d’air, de quitter la ville et de s’installer au milieu des champs. Il y a presque un an jour pour jour que nous avons eu cet énorme coup de coeur. Cette maison on l’aime, on s’y sent bien et elle représente beaucoup à nos yeux ! Pour nous aussi, elle fait partie de la famille. Elle n’a pas vu naître nos enfants, mais ils y ont déjà tellement grandi et fait tant de découvertes ! Elle colle merveilleusement à notre style de vie, à nos besoins, à nos rêves. On y est bien, tout simplement !

Maison

Quand j’aura ma maison *

Quand j’aura ma maison *

* C’est ce par quoi commencent la moitié des phrases de Poussin en ce moment. Depuis quelques semaines, il imagine quelle sera sa vie de grand et nous fait partager ce que sa p’tite tête de poulet de 3 ans invente de mieux.

Alors déjà, c’est décidé, il aura une maison avec un jardin. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il a jeté son dévolu sur celle située presque en face de la nôtre. (On pourra se faire coucou par la fenêtre, c’est mon éventuelle future bru qui va être ravie !) En plus cette maison a des volets bleus, il n’en fallait pas davantage pour plaire à Poussin ! Il pourra y garer sa voiture noire, celle qu’il ira acheter avec son papa. Parce que » le magasin est trop loin, on peut pas y aller à pieds ». Détail qui tue : le volant sera à droite ! Bon après tout, s’il achète la maison des voisins parisiens, il peut bien aussi racheter la voiture de nos voisins anglais ! Il faudra la repeindre en noir, mais le volant est déjà à la bonne place. Côté moyens de locomotion, il aura également un tracteur et une camionnette. Je cite « parce que c’est plus pratique pour faire des travaux ». Là encore il sait déjà laquelle il veut, une comme la bleue que Papi avait à Noël. Période bleue, encore et toujours… Soulignons également que dans sa voiture à l’arrière il y aura « un siège-auto pour mes bébés, et à côté de moi une place pour Maman.

-Tu veux dire une place pour la maman de tes bébés ?

-Bah oui pour ma maman !

-Hum, mais Maman ne sera pas la maman de tes bébés

-Bah si, ce sera toi la maman de mes bébés ! »

… L’occasion de ré-expliquer quelques fondamentaux…

S’il n’a pas encore trouvé la mère de ses futurs enfants, et que le nombre de ceux-ci oscille entre 1 et 2, une chose est certaine pour Poussin : il aura un bébé fille qui s’appellera… Belette ! « Elle crapougnera partout et elle chouinera pour pas dormir » , nous précise-t-il. Ça me rappelle étrangement quelqu’un… Ça doit être lié à la signification du prénom, faudra que je vérifie !

Chacune de nos actions est donc devenue prétexte à ce que Poussin nous raconte comment cela se passera chez lui. Il nous copiera sur pas mal de points, forcément. Dans sa maison il rangera le bois comme chez nous, il plantera les mêmes légumes, il aura le même pommeau de douche et même certains livres. Notamment le Bescherelle tout vieillot des années 80 qui traîne dans notre bibliothèque, il aura le même ! Chaque fois qu’une règle ne lui plaît pas, évidemment il décide que chez lui il fera l’inverse. Dans la baignoire son bébé sera installé dans l’autre sens, tout le monde pourra aller dans le jardin en chaussons et bien sûr son bébé aura le droit de sautiller comme un crétin en permanence. Ah, et il n’aura pas de chat, mais un chien ! « Un petit chien en forme de nounours en peluche. » J’ai hâte de voir ça, il paraît que c’est super mignon comme race !

Il est adorable notre Poussin qui imagine sa vie d’adulte, et c’est vraiment drôle d’entendre « moi quand j’aura ma maison » suivi d’une foule d’idées rigolotes. J’avoue, c’est aussi un tantinet pénible quand on se prend la tête à faire un truc et qu’il nous serine à nous expliquer que chez lui la poussette se pliera mieux ou que sa voiture ne sera jamais sale… Pire, quand on lui répète cinquante fois d’arrêter de faire l’andouille et qu’il nous rétorque que chez lui gna gna gna, qu’il touchera les portes vitrées avec les mains pleines de goûter ou qu’il fera de la draisienne sous la pluie ! Bon, au moins il a bien compris que pour l’instant il y a des règles à respecter et qu’il attendra d’être chez lui pour faire ce qu’il veut ! N’empêche qu’on rigolera bien en voyant ses vitres pleines de traces de doigts et sa bébé fille pleine de gadoue qui fera du 4 pattes sous la pluie ! Et puis s’il habite vraiment en face de chez nous, on se vengera des tous ses réveils à l’aube en passant la tondeuse à 6h du mat’ !

Working Mum

Working Mum

Avant même d’avoir des enfants, je savais que j’aimerais m’arrêter de travailler pour les élever. Pas seulement le temps de la petite enfance, mais aussi après. Au-delà du côté maternant des premières années, j’ai toujours eu envie de rester avec eux pour la suite. Pour aller les chercher à l’école, leur proposer des activités sympa, faire les choses à notre rythme, avoir du temps tout simplement ! Papa-des-Champs trouvait ça plutôt chouette aussi, l’idée que nos enfants puissent grandir avec l’un de nous à leurs côtés, sans avoir à les lever pour la crèche, à se prendre la tête pour trouver LA nounou, bref en leur faisant la vie à notre sauce. Le choix s’est porté sur moi plutôt que lui assez naturellement, certainement parce que lui a toujours eu un métier qui lui plaisait tandis que j’avais plus de mal à trouver ma voie. Quand je suis entrée dans le monde professionnel en passant un concours de la fonction publique, je savais que ce n’était que temporaire, que je n’y ferai pas carrière, parce que ce boulot m’intéressait sans me passionner et que je savais bien que je ne m’y épanouirai pas des années. Avec le recul, j’en viens à me demander si ce flou dans mes projets ne venait justement pas du fait que j’interromprais de toute façon cette « carrière » une fois devenue maman ? En même temps, ce qui me passionnait vraiment, ça a toujours été la littérature et l’écriture, des domaines pas tellement représentés sur le marché du travail !

J’ai donc tout balancé sans hésitation. En quittant Paris j’ai démissionné (à mon boulot ils n’avaient jamais vu ça, quelqu’un quitter la fonction publique sans rien derrière, ni chômage ni congé parental, rien de rien !). Nous étions déjà en projet d’enfant depuis plusieurs mois, nous avions un énorme besoin d’aller voir ailleurs, et nous pouvions vivre avec un seul salaire pour deux. J’avais le projet de reprendre des études, en attendant d’être enfin enceinte, histoire de ne pas non plus m’enkyster à la maison. Finalement j’ai appris ma grossesse peu avant de m’inscrire à la fac (le dossier était rempli, restait plus qu’à le déposer) et j’ai préféré me centrer sur cette nouvelle aventure. Depuis, je m’épanouis à la maison ! Certaines journées sont bien sûr difficiles, mais c’est ce que j’aime et je n’imagine pas une seule seconde renoncer à ce quotidien de mère au foyer. Cela surprend parfois, parce que soit les gens trouvent cela ingrat, soit ils s’imaginent que j’ai loupé le train de l’émancipation féminine, ou encore ils pensent que je ne suis qu’une feignasse qui n’en branle pas une. Ben oui mais concrètement moi j’aime ! Pour le côté feignasse, ceux qui ont ce préjugé ont certainement en tête le stéréotype de la beauf passant ses journées devant sa télé à côté d’enfants braillant dans un parc… Mais comme je n’ai ni télé ni parc, je ne me sens pas concernée ! Même s’il arrive à mes enfants de brailler…

Bref, malgré tout ce bonheur, j’imaginais quand même parfois qu’un jour, quand j’aurais le temps (comprendre quand mes enfants seraient tous les deux scolarisés le matin et l’après midi), je trouverais un truc à faire. Dans mon esprit, ce serait faisable depuis la maison, selon mes disponibilités. Pour me permettre de m’occuper des enfants hors temps scolaire. Parce que si j’aime les voir apprendre à marcher et prononcer leurs premiers mots, comme je l’ai dit j’ai aussi envie de les accompagner lorsqu’il seront plus grands. Les récupérer après l’école, animer leurs mercredis après-midi, accompagner les sorties scolaires, ça me fait réellement envie. Je n’avais cependant pas tellement réfléchi à ce que je pourrais faire. Dans l’idéal un truc en rapport avec l’écriture, mais sans idée concrète. Ce ne serait de toute façon pas pour tout de suite. Bien trop prise dans le quotidien avec mes deux enfants en bas âge pour y penser ! Quand on a du mal à trouver l’énergie ou le temps  pour s’épiler ou faire un album photo, on ne pense pas tellement à se dégoter une nouvelle activité professionnelle… Bon ok je caricature (mes jambes sont encore assez douces mais les photos ne sont toujours pas collées, pour tout vous dire !).

Sans le vouloir, c’est cette activité qui m’est un peu tombée dessus ! Il y a quelques mois on m’a proposé de me lancer comme rédactrice occasionnelle. En indépendant, depuis chez moi, en travaillant au gré des missions selon mes disponibilités. Le truc rêvé ! C’est exactement le style de boulot qui correspondait à mes attentes, mais que je n’avais jamais réellement envisagé, certainement par peur de me foirer, de ne pas savoir me vendre et de ne pas connaître les bonnes personnes. J’ai eu de la chance, mon grand-frère-de-la-ville a pensé à moi quand il a eu besoin de quelqu’un pour suivre certains projets. J’ignorais totalement qu’il serait un jour susceptible de m’offrir cette opportunité, et ce fut une énorme surprise en même temps qu’un brin anxiogène je l’avoue. Je me répète, mais j’étais encore très loin d’envisager un avenir professionnel et surtout les enfants me prennent quand même beaucoup de temps. Genre toute seule à la maison jusqu’à 19h avec à peine 1h30 de sieste en début d’aprem ça laisse peu de temps à consacrer au boulot ! J’ai quand même dit oui ! Parce que c’était une occasion en or, parce que personne d’autre ne m’offrirait la possibilité de travailler de cette façon là, que je n’avais pas à me vendre ni à démarcher quoi que ce soit, et que ça me mettait sacrément le pied à l’étrier.

Alors bien sûr, il ne s’agit pas d’écrire comme je le fais ici, jusqu’à plus soif, comme j’en ai envie, en laissant libre-court à mes idées. Mais je trouve ça chouette. Parce que même quand c’est un peu chiant ça m’oblige à réfléchir, à trouver la formule qui colle le mieux, à jongler avec des contraintes de longueur et de style. C’est con mais c’est un peu grisant aussi, d’avoir des obligations autres que celles de la mère au foyer. Des contraintes non domestiques, ça me change ! Bien sûr je fais ça sur ce le temps qui était d’ordinaire dévolu à mon repos, et c’est un peu fatiguant. Ces jours-ci je suis sur mon premier gros projet, toutes les siestes et mes soirées y passent (sauf ce soir parce que c’est samedi, je fais relâche !). C’est crevant et heureusement que Papa-des-Champs m’aide le soir et qu’il prend en charge les corvées que je me coltine normalement quand les enfants dorment. Evidemment ce sera plus simple lorsque nos poussins iront tous les deux à l’école, mais en attendant ça me donne quand même un sentiment de satisfaction assez sympa. En attendant, les jours où j’arrive à maintenir la maison dans un état correct, à cuisiner des trucs bons et équilibrés, à avancer sur mon boulot et à passer des moments agréables avec mes enfants, je suis comblée ! Un peu comme hier, où j’ai tenu tous mes objectifs aussi bien en matière de maison nickelle, de bon repas et de draps changés que de fiches rédigées, et où nous avons terminé la journée par une chouette balade en poussette-draisienne, à respirer l’odeur des champs. Bon, j’avoue qu’en début d’aprem j’ai un peu pleuré quand Belette s’est réveillée pile au moment où j’avais fermé tous mes trucs de boulot et où je m’apprêtais à boire mon premier café-sieste de la semaine… Mais comme on dit, c’est le jeu !

Bon par contre il ne faut pas trop m’en demander et pendant quelques jours le rythme de mes publications risque de tourner encore un peu au ralenti ;o)