Archives mensuelles : avril 2013

Nos éclats de rire

Nos éclats de rire

Ils sont quand même mignons.

Malgré les bêtises, les impatiences, les miettes par terre et les assiettes pas terminées, mes enfants sont mignons et rigolos. Même si j’ai souvent l’impression d’être autant femme de ménage que maman, de ne faire que ranger derrière eux, et qu’ils dérangent une pièce alors que j’ai à peine terminé de faire l’autre. Limite il y a des jours où je me dis que dans un F2 je viendrais à bout de leur bazar beaucoup plus vite ! N’empêche que je les trouve marrants et mignons. Même si j’aimerais que mes journées soient plus longues et que je reste frustrée de ne pas pouvoir me dédoubler pour apporter à chacun l’attention nécessaire, tout en ayant une maison nickel et du linge plié.

Ils arrivent à me faire rire tous les jours. Quand Belette se précipite aux toilettes pour nous y rejoindre, et qu’elle nous regarde d’un air interrogatif en demandant « caca » avec le signe (LSF) qui va bien, on est bien obligés de rire ! Quand elle signe frénétiquement « chat » en hurlant « Ka » dès qu’elle voit passer notre chachon, c’est plutôt drôle aussi. Et encore plus quand elle fait la même chose (chat et ka) devant des vaches, des moutons ou des poules. Elle me fait rire aussi quand elle dégage son frère de mes bras pour avoir un câlin rien qu’à elle, ou encore quand elle fait avancer les Playmobils en chantonnant. Quand elle fait des bisous à la demande ou qu’elle danse dès qu’elle entend de la musique.

Poussin est lui aussi un sacré petit rigolo. Il m’a bien fait rire la première fois que je l’ai vu installer Madame Playmobil dans sa voiture et m’annoncer qu’elle allait à la Biocoop acheter des compotes et du dentifrice ! Il m’amuse  aussi quand il se dirige vers la salle de bain, un morceau de bois dans une main et un faux marteau dans l’autre, en m’expliquant qu’il va y poser des plinthes. Si je n’ai pas trouvé ça très marrant de retrouver un rouleau de papier toilette trempé sur le dérouleur des wc, j’ai beaucoup ri après la sieste en écoutant les explications de Poussin. « Le rouleau était vide alors j’en ai pris un tout neuf, mais tu sais c’est difficile de l’ouvrir. J’ai tiré, hop hop hop (mimes qui vont bien) et plouf il est tombé dans l’eau des toilettes. Et hop j’ai ramassé. » OK… Ca m’étonnait qu’il puisse tremper la main dans la cuvette des toilettes, mais il faut croire qu’il devient téméraire ! Il m’a fait bien marrer aussi quand il a voulu que je lui accroche un carré de tissus (les petits linges bien pratiques et multifonctions qu’on utilise pour les bébés) pour faire une cape, et que lorsqu’une fois la cape en place j’ai remarqué que j’avais là un bien joli chevalier, il a rectifié en s’exclamant qu’il était plutôt une princesse !

Ils me font rire tous les jours, un peu ou beaucoup selon les moments, mais toujours assez pour que la maison résonne de notre joie. Ils nous ont apporté la fatigue, le stress et l’agacement, mais aussi et surtout la tendresse, l’amour, les câlins et les rires. Ils sont notre gaieté, notre joie de vivre et notre bonne humeur !

Un peu plus d’égalité !

Un peu plus d’égalité !

Aujourd’hui une nouvelle loi est passée. Une loi toute simple, qui apporte un peu plus d’égalité sans rien enlever à personne. On devrait s’en réjouir, parce que l’égalité c’est quand même pas rien ; ou être indifférent si on n’a pas spécialement l’âme revendicatrice. Mais certainement pas crier son mécontentement et encore moins appeler au sang…

Pourtant, le mariage pour tous a déchaîné les passions, il a fait descendre des milliers d’opposants dans les rues et a été le prétexte à des flots de haine. Alors que pour ces gens, il ne va rien changer. Ils auront toujours le droit de se marier, de faire des enfants, d’aller travailler, de vivre où bon leur semble. Ils prieront le même dieu, ils inscriront leurs enfants au cathé si bon leur semble, les éduqueront de la même façon, ne seront ni plus riches ni plus pauvres, tout sera comme avant.  Certains d’entre eux seront toujours autant révulsés de voir que d’autres familles ne baptisent pas leurs enfants, que certains hommes préfèrent les hommes, que des enfants naissent hors mariage et qu’on peut même divorcer une fois qu’ils sont nés, qu’on peut choisir l’ivg et en être soulagé, ou encore qu’on peut faire écouter du métal aux enfants. Mais enfin tout ça, de même que le mariage d’un couple homo, ne changera rien à leur petite vie ! Nos villes ne se transformeront pas en Sodome et Gomorrhe, nos enfants ne seront ni plus ni moins qu’avant confrontés à la décadence (et j’imagine d’ailleurs que ma notion de la décadence n’est pas la même que celle de Mme Boutin…). Et il faudra toujours des graines de monsieur et un petit oeuf de dame pour fabriquer un bébé. Pour l’aimer, il y a bien longtemps que ce n’est pas aussi codifié, et ça ne changera pas non plus! Bref, concrètement la vie de ces gens sera la même qu’avant. Entre nous, j’ai quand même un peu de mal à comprendre qu’on puisse se mobiliser autant pour une cause qui apporte du positif à certains sans rien enlever à d’autres. J’ai également un peu de mal à imaginer comment les enfants traînés à ces manifs pourront évoluer s’ils se découvrent homo dans quelques années…

Et puis il y a ceux dont la loi va changer la vie. Pas que le mariage change du tout au tout la vie quotidienne, mais symboliquement un peu quand même. Avoir les mêmes droits que son voisin, c’est pas mal aussi ! Choisir librement de comment on veut vivre, sous quel statut, de comment s’unir, c’est essentiel. Et puis ces vies vont aussi changer pas seulement avec un changement de nom ou une alliance, mais surtout parce que leur famille sera reconnue. Et donc protégée. Parce que se demander perpétuellement ce qui se passera pour son enfant en cas de maladie ou de décès de son parent « bio », ça doit être terriblement anxiogène. Parce qu’aimer et élever un enfant qu’on a désiré et attendu et savoir qu’en cas de séparation, nous pourrions ne plus le voir, ça doit être terriblement difficile. Pas juste pour les parents, mais aussi et surtout pour les enfants. Il y a déjà tellement de situations qui peuvent être préjudiciables aux enfants quand leurs parents hétéros sont ou ont été mariés, protéger aussi ceux dont les parents sont homos est une avancée indispensable. S’il y a un droit de l’enfant à défendre c’est bien celui-là !

De ma petite fenêtre, je suis heureuse, rassurée, fière de cette évolution. Atterrée aussi d’avoir découvert à quel point l’intolérance et l’homophobie étaient présentes dans notre pays. Je les croyais minoritaires, d’un autre temps, en voie de disparition. Je les ai aperçues dans mon ancien boulot, et ce climat insupportable a largement contribué à mon envie d’ailleurs, mais je pensais que c’était la faute-à-pas-de-chance d’être tombée sur un nid d’intolérants. Je mettais ça sur le compte du lieu, du manque de mixité sociale, de ce genre de trucs quoi… Et je m’aperçois que non, que le problème est plus large, que des parents sont capables d’entraîner leurs enfants pour aller dire non à l’égalité, que certain-e-s sont à la limite de l’hystérie… Alors j’espère vraiment que tout ça se tassera, que les mentalités évolueront, et que ces enfants seront plus ouverts que leurs parents ! J’espère que d’ici quelques années, plus personne ne remettra le mariage en question et n’ira donner son avis sur qui peut ou non s’unir civilement. J’ai un peu d’espoir, puisqu’après tout les familles montrées du doigts il y a plusieurs décennies sont maintenant classiques. Les naissances hors mariage, les couples mixtes, les mariages non-religieux, les familles recomposées, les enfants non baptisés, les parents célibataires… à part quelques extrémistes (mes anciens collègues et Christine Boutin en tête !) plus personne ne s’en offusque et c’est tant mieux !

Cette loi ne va pas changer la face du monde, et rien enlever à personne. Elle va seulement apporter du bonheur, de l’égalité, du soulagement et l’espoir d’une société un peu plus tolérante. Et finalement ça c’est énorme !

Un petit tour dans le jardin

Un petit tour dans le jardin

Je voulais faire un joli article pour vous parler de notre potager et de ma nouvelle passion pour le jardinage, pour vous raconter comme Poussin est ravi de patouiller dans la terre et de voir les graines germer, pour dire que j’aime regarder les petites fleurs que j’ai plantées. Mais je bloque. Grosse panne d’inspiration. Je tourne en rond, j’écris du moche, des phrases lourdes, des détails nuls… Je voulais du bucolique et du joli, mais au bout de trois brouillons c’est juste naze et je n’e m’en sors pas.

Je voulais vous dire que je n’aurais jamais imaginé jardiner. Que je trouvais ça chiant, que pour moi c’était un truc de vieux et que ça ne m’intéressait pas. Et puis que finalement en m’y mettant j’ai aimé. Que c’était chouette d’aller choisir ensemble des fleurs, et que j’ai adoré prendre un peu de temps pour arranger tous ces petits trucs fragiles dans nos vieilles auges en pierre. J’aurais voulu vous raconter avec humour comme au début j’étais pataude et comme j’ai fait mon empotée pour que Papa-des-Champs m’explique comment m’y prendre… Et puis comme finalement j’ai fait le plus gros du travail toute seule et comme j’étais fière. Sauf que les phrases ne viennent pas. Si j’avais été un peu plus douée ce soir, j’aurais même pu vous expliquer que nous avons choisi du simple pour décorer notre jardin, et vous faire rire en vous avouant que j’ai horreur des gros massifs moches et des géraniums. Expliquer aussi que nous voulions du léger, pour laisser un grand espace de jeux aux enfants. Que ce qui nous a plu dans notre jardin c’est toute cette herbe pour courir, et que nous avons réussi à préserver cette simplicité, pour notre plus grande satisfaction ! Que j’aime voir mes enfants cueillir des pâquerettes et que ce sont mes fleurs préférées.

Fleurs auge

Si j’avais été un peu plus douée ce soir, je vous aurais joliment parlé de notre potager. J’aurais pu vous expliquer avec légèreté que nous avons opté pour un potager en carré. En tournant ça bien, je vous aurais raconté que c’est Papa-des-Champs qui a eu l’idée et que ça m’a bien plu, parce que j’avais peur de la surproduction d’un énorme potager qui oblige à mettre en bocaux et à refourguer des kilos de légumes à tous les voisins. Pas que je sois radine des légumes, mais plutôt parce que ça m’a toujours un peu gonflée, les gens qui m’imposent de repartir avec des tonnes de trucs dont je n’ai pas forcément besoin ! Je vous aurais donc parlé de ce type de potager, de l’importance pour nous de consommer de bons légumes, de l’absence d’amap dans notre département et du manque cruel de bio sur les étals de nos marchés. Evidemment j’aurais tourné ça bien, histoire que mon texte ne ressemble pas à un manifeste pour l’agriculture bio, locale et raisonnée ! Je vous aurais aussi raconté comme c’est chouette pour les enfants de regarder les légumes pousser, comme Poussin a aimé les semer avec nous et comme il est devenu lui aussi adepte du jardinage. Avec de jolies phrases je vous aurais dit que mes réticences se sont envolées et que j’adore voir tout ça prendre forme. Que j’adore regarder nos semis grandir sur la commode de notre chambre, et que j’ai hâte de voir pousser les graines plantées en pleine terre. Si j’avais eu plus d’inspiration, j’aurais décrit avec fierté comment mon homme des champs a fabriqué les carrés de potager avec trois morceaux de bois et comme j’ai bien aimé en préparer la terre. J’aurais aussi trouvé les mots pour évoquer la sensation de calme et de bien être que j’éprouve en jardinant sous la douceur du soleil, j’aurais su parler du plaisir tout simple de ces petits moments de nature, du bonheur de partager ça en famille.

Semis

Ce soir je n’ai pas trouvé les mots justes et l’inspiration me manque, mais j’avais terriblement envie de vous ouvrir la porte de notre jardin ! Ce billet brouillon est d’ailleurs un peu à l’image de notre petit coin de verdure : un peu à l’arrache mais pas trop, bordélique par endroits mais pas partout, simple et harmonieux malgré tout. Un endroit où je me sens bien, en fait !

La malédiction du pyjama fushia

La malédiction du pyjama fushia

Belette a un nouveau pyjama. Fushia, avec trois mignons petits éléphants sur le devant. Dit comme ça, je vous l’accorde ça paraît juste bof, mais en vrai il est tout mignon. C’est son premier pyjama en 23 mois, exceptés ceux qu’elle hérite de son frère évidemment. Le premier pyj’ en 23 mois qu’on choisit exprès pour elle, donc. En plus c’est un modèle de « grand », le haut et le bas sont séparés. Waaahhh !!! Je ne vous cache pas que ça lui va très bien à ma Belette ! En toute objectivité, dedans elle est à croquer, elle paraît toute grande et toute fine, la couleur fait ressortir sa bouille de coquine et dès le premier soir où elle l’a porté j’ai encore plus aimé ce pyjama.

Le problème, c’est qu’il est maudit. Je suis très sérieuse, je vous assure, une malédiction touche ce pyjama ! Concrètement ça se manifeste ainsi : à la tombée de la nuit, ce pyj’ devient un véritable aimant à pipi et à vomi. Si bien que Belette n’a pas encore pu le porter une nuit entière. On lui a mis 4 fois pour l’instant, et jamais elle n’a pu petit déjeuner avec. Après le bain tout va bien, elle joue et crapahute avec son joli pyj fushia, elle mange avec, elle écoute son histoire avec les éléphants sur son petit ventre, on la câline avec, et c’est ensuite que ça se gâte.

Les trois premières fois, ce fut une malédiction au pipi. Bon, d’accord, Belette l’a un peu cherché, je vais vous expliquer. Il faut savoir que  Belette boit toujours un bib de lait avant d’aller se coucher. C’est un peu balot mais à presque 14mois, c’est le seul truc qu’elle arrive à ingurgiter le soir. Avec une compote les jours de super bonne humeur, mais c’est rare. Manger normalement le soir, c’est pas son truc. Même les légumes qu’elle adore le midi, elle les conchie le soir ! Le soir c’est bib, et dans les bras de Maman ! Si c’est Papa elle hurle et remue la tête comme une possédée. Le matin oui, mais pas le soir. Pour le câlin d’après bib oui, mais pour boire c’est Maman ! Si elle avait été mon premier enfant j’aurais été toute perturbée qu’elle n’entre pas dans les clous des menus types pour bébé de son âge, mais là je m’en fiche. Je sais qu’elle ne manque de rien et que ce n’est pas grave. On a déjà mis du temps à comprendre ce qu’elle voulait manger le midi (tout simplement tout comme nous en fait, en morceaux et avec les doigts), on la laisse décider comme une grande du moment où elle voudra dîner pour de vrai ! Et puis bon j’avoue que c’est pratique, préparer un bib ça reste quand même plus simple que d’éplucher, faire cuire et mixer des légumes ! Et dire que que j’ai pesé les purées de Poussin jusqu’à ses 19-20 mois…mouarf ! Bref, pour en revenir à ma Belette, qui dit biberon le soir dit gros pipi la nuit. Et qui dit Belette qui se tortille dans son sommeil et aime particulièrement dormir sur le ventre, les fesses en l’air… dit couche qui fuit ! Nous avons changé de marque de couches pour la nuit, fait tourné 563 machines, changé body/pyj/drap/alèse/turbulette en pleine nuit un nombre incalculable de fois, et puis comme ce n’était pas encore ça nous avons pris l’habitude de changer la Belette en fin de soirée. Au moment d’aller nous coucher, Papa-des-Champs va dans sa chambre à pas de velours et parvient à lui mettre une couche propre, le plus souvent sans la réveiller. Ce n’est pas moi qui m’y colle, officiellement parce que Belette a du mal à me laisser repartir si elle m’aperçoit, officieusement parce que j’ai la flemme.

Cette technique marche plutôt bien et nous a permis de diminuer considérablement notre consommation de lessive, mais il y a forcément quelques loupés. Ben malédiction oblige, en deux semaines c’est tombé trois fois sur le pyjama fushia ! Par chance les deux premières fois le pipi de Belette n’a pas atteint la gigoteuse ni les draps, juste le pyj. Le bas et le haut, évidemment ! La troisième fois, nous avons eu droit à la totale… Bon en même temps c’était mercredi dernier, Papa-des-Champs était rentré tard de Paris et nous nous sommes couchés plus tard que d’habitude. Mais bon quand même, c’est souvent comme ça le mercredi et d’habitude il n’y a pas plus d’accidents de couches ce jour-là que les autres. C’est une malédiction et pi c’est tout !

Dimanche soir, un degré de plus a été franchi. Le pyjama n’a même pas attendu que Belette soit endormie pour se salir. Ce maudit pyj n’a pas non plus attendu ni les câlins, ni l’histoire. Ce soir-là Belette était un peu malade, un petit rhume pas trop méchant mais qui lui coupait quand même l’appétit. Impossible de lui faire boire plus de la moitié de son biberon. Sur le moment j’ai même blagué en disant à Papa-des-Champs qu’au moins cette fois il n’y aurait pas de fuite de couche et que le pyj serait encore là au petit dèj. Sauf que juste après, nous avons mouché Belette… A grand renfort de sérums phy, une pipette par narine, histoire de bien la dégager pour la nuit ! Belette déteste ça, comme tous les bébés je pense, ce qui fait qu’elle n’est pas super coopérative. Elle est même plutôt du genre à hurler et à se débattre… Elle n’a pas non plus aimé sentir le sérum phy et les petits glaires dégueus se retrouver au fond de sa gorge… Tout est ressorti en grands jets, avec le lait… Sur mon t-shirt et mes bras, mais surtout sur le pyjama fushia ! Quand je vous dit qu’il est maudit !!!

Au moment où je vous écris, elle n’a donc toujours pas passé de nuit complète avec ce foutu pyj. Nous par contre on a eu la joie de passer la nuit avec une Belette malade, c’était un vrai bonheur… A 3h du mat’ elle a commencé par prendre 30 minutes par me gratter le bras, puis elle a hurlé pendant 1h parce qu’elle n’arrivait pas à s’endormir…  Au réveil, elle s’amusait avec le filet de morve qui coulait de son nez. Dans notre lit, sympa ! Son pyjama fushia a depuis été lavé, il est en ce moment-même sur le séchoir et sera bientôt sec. Je suis curieuse de savoir ce qu’il va se prendre, la prochaine fois ! Et si un jour Belette arrive à le porter au petit déjeuner, j’ai comme la vague impression qu’elle renversera un truc dessus…

Des petits éléphants qui vont encore prendre cher..