20 petits plaisirs champêtres… (sur une idée de B. Farinelli)

20 petits plaisirs champêtres… (sur une idée de B. Farinelli)

Peu après notre installation à la campagne, je me suis abonnée au trimestriel L’Esprit Village. Chaque saison, il offre un aperçu des initiatives rurales les plus dynamiques, originales et intéressantes. Dans le dernier numéro de ce magazine (n°116) j’ai beaucoup aimé un billet de Bernard Farinelli intitulé « 20 petits plaisirs champêtres… qui peuvent me faire passer pour un idiot » où l’auteur dresse une liste de vingt bonheurs typiquement « campagne » du quotidien.

Evidemment, sa liste me parle et je partage certains des plaisirs qu’il énumère. D’autres me sont plus personnels, si bien que j’ai eu envie d’en établir à mon tour une petite liste (non exhaustive bien sûr !) :

* Les odeurs qui changent au gré des jours et des saisons. Le parfum de l’herbe fraîchement coupée, celui du feu de bois, des moutons…

* Semer, patienter, puis observer nos fleurs et nos légumes pousser. Partager ce bonheur tout simple en famille et faire participer les enfants.

* La visite du boulanger 4 fois par semaine. Sa livraison de pain frais, sa bonne humeur et ses prévisions météo.

*La convivialité, les sourires, la générosité de nos voisins. La sérénité et le charme de notre petit hameau.

*Le jardin, les granges et les appentis, la place qui ne manque pas. Cette idée d’espace, de liberté et de flexibilité. Cette possibilité de pouvoir en mettre partout.

*L’idée qu’ensemble nous avons la responsabilité d’un bien-être collectif et que chacun s’implique pour vivre mieux.

*Même si la corvée du bois est chronophage et fatigante, il y a cette satisfaction de gérer notre énergie et d’en être pleinement les acteurs. Prise de conscience et retour aux sources garantis !

Le bonheur dès l'aube

Le bonheur dès l’aube

* Lors de nos virées parisiennes, sentir que l’air est lourd  et que le tumulte serait pénible à la longue. Aimer retrouver notre campagne, et réaliser que maintenant c’est ici chez nous. Prendre conscience que c’est là où nous nous sentons le mieux.

* L’école à taille plus qu’humaine. L’implication et le dévouement de ceux qui aident à la faire vivre et participent à l’épanouissement de nos bambins.

* Le bonheur de voir nos enfants battre la campagne, courir dans l’herbe et découvrir tous les trésors de la nature.

* Ce sentiment d’effacement des classes sociales. La simplicité et les pulls défraîchis que l’on soit maire, ouvrier, agriculteur ou même médecin.

* Profiter du jardin avec les enfants. Faire des bonhommes de neige et des tunnels à tracteurs l’hiver, autoriser quelques glissades en pyjama sur le toboggan à l’arrivée des beaux jours.

* Vivre entourés d’animaux, même si nous n’avons qu’un chat. Donner du pain au cheval des voisins, regarder les agneaux téter leur maman, s’émerveiller des veaux si blancs qui bordent nos routes.

* Manger des oeufs frais, montrer à mon fils les poules qui ont pondu son oeuf coque de la veille.

* Aller se promener au moindre rayon de soleil. Ne pas prendre de sac ni de clefs. Pouvoir marcher au milieu de la route et entendre les rares voitures arriver de loin.

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* Se rendre compte qu’il n’y a pas de silence absolu, qu’au contraire une fois la nuit tombée nous entendons une multitude d’oiseaux et de grenouilles. En reconnaître certains présents tous les soirs.

* Rire parfois de la désuétude de certains commerces ou de certaines traditions. Avoir un regard certes taquin mais surtout attendri par des personnages, des façons de faire, des événements.

* Poursuivre notre route jusqu’à apercevoir l’étang en contre-bas. Se sentir bien en contemplant le coucher du soleil derrière l’eau, ou voir celle-ci scintiller aux meilleures heures de la journée.

* Prendre un café au soleil pendant la sieste des petits, profiter du calme pour se ressourcer en profitant du paysage.

* Savoir qu’avant notre vieille maison était une ferme. Imaginer parfois comment y vivaient ses habitants il y a 100 ans. Penser à leurs trajets jusqu’au lavoir, à l’eau pompée dans le puits avant d’être réchauffée dans la cheminée, à leurs préoccupations du quotidien au sein de ces mêmes murs.

Vue depuis notre jardin, à l'heure où blanchit la campagne !

Vue depuis notre jardin, à l’heure où blanchit la campagne !

3 Responses »

  1. tout ça, et aussi :

    Cueillir des mûres quand la saison arrive, voir leur bouille rougie de gourmandise…

    Les voir sauter à pieds joints dans une flaque de boue, soupirer…et sentir leur joie absolue balayer notre soupir…

    Les laisser s’égayer comme une volée de moineaux à peine la voiture garée…ils n’ont pas à craindre la circulation…

    Lire le cycle des saisons autrement que dans nos vêtements et calendriers…

    par exemple…

    • J’aime bien tes exemples !
      On pourrait facilement en ajouter une bonne cinquantaine, tellement nos campagnes regorgent de trésors !

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