Archives mensuelles : août 2013

Pour nous aider à mieux les comprendre (sélection de livres pour les parents)

Pour nous aider à mieux les comprendre (sélection de livres pour les parents)

Il y a un petit moment que j’ai envie de faire une petite récap’ des livres « pour parents » qui m’ont été les plus utiles et qui, en toute subjectivité, m’ont permis d’avancer avec mes marmots. Pas qu’il faille absolument se faire « coacher » pour élever nos enfants, au contraire je pense plutôt que nous apprenons surtout sur le tas, avec l’expérience et au contact de nos petits ; mais se plonger un peu dans la psychologie de l’enfant, appréhender 2-3 trucs essentiels mais qu’on ne peut pas forcément deviner seuls, découvrir de nouvelles façons de faire, confronter son expérience à celle des autres, c’est parfois nécessaire et toujours utile. Qu’il s’agisse de trouver du soutien pour traverser une période difficile, ou de cerner un peu mieux le développement de nos bébés, on dira que ça ne peut pas faire de mal !

Ma liste n’est absolument pas exhaustive, et je vous la présente dans un ordre totalement arbitraire. C’est mon côté brouillon et grosse flemme :-) Je prends également le parti de ne présenter que des livres grand public et faciles d’accès avec des exemples de tous les jours, et non d’entrer à fond dans tout ce qui est psychanalyse ou psychologie pure. Je laisse ainsi Winnicott, Lacan, Anna Freud et compagnie de côté. Dernier détail, je ne cite pas d’édition particulière, chaque livre se retrouvant facilement en tapant sur un moteur de recherche. Je ne fais donc pas non plus de lien vers des sites de vente en ligne, qui peuvent se passer de ma pub pour survivre :-D

 

  F. DoltoLorsque l’enfant paraît

Je commence ici avec de l’archi classique mais néanmoins ultra efficace ! Une série de 3 petits livres qui reprennent les chroniques de Dolto lorsqu’elle officiait sur France Inter à la fin des années 70. Ici, Dolto répond aux questions des auditeurs sur un problème spécifique, et de fil en aiguille nous expose quelques bases du développement psychologique des enfants. Un livre qui rappelle à quel point un enfant, même tout petit, est un sujet qui pense et qui réagit toujours à son environnement. Les paroles de Dolto nous enjoignent à protéger nos enfants en nous montrant jusqu’où nos paroles ou nos actes peuvent les blesser, tout en nous assurant que la simplicité, la discussion et la franchise sont bien souvent le meilleur moyen de les aider à tout traverser.

Quand je lis Dolto, j’entends sa voix si particulière résonner dans ma tête et j’aime bien. Parfois ses réponses sont presque crues, toujours directes, mais c’est aussi ce côté-là qui me plaît. Alors évidemment parfois dans les questions comme dans les réponses on sent bien que c’est daté (par le vocabulaire, les exemples de vie quotidienne) mais justement cet aspect m’amuse beaucoup, et ça ne change rien au fond de ce qu’elle essaie de transmettre. Françoise Dolto c’est simple et efficace ! Et puis ça me fait toujours penser à ma maman qui en a toujours été une inconditionnelle, tout en ne gardant de son discours que ce qui l’arrangeait :-) Et ce n’est pas une critique, d’une part parce qu’il s’agit toujours d’adapter ce qu’on lit, mais aussi parce qu’en ce qui nous concerne, ma maman a nettement mis de côté la partie un peu « dur » de Dolto. Bref, c’est très personnel mais moi ça me fait  beaucoup rire de l’imaginer penser « oui oui, elle a raison » en n’en gardant que la moitié !

I. Filliozat : Au Coeur des émotions de l’enfant

Un petit livre bien pratique, qui nous rappelle que les émotions (le chagrin, la colère, la joie, l’énervement, et j’en passe) de nos petits sont à écouter et à respecter. Sur un ton plein de sagesse, et à l’aide de multiples exemples du quotidien, Isabelle Filliozat nous aide à accepter le déferlement d’émotions qui animent souvent nos enfants. Elle bat en brèche bon nombre de comportements « vieille école » de parents trop pressés qui ne prennent pas le temps d’écouter et qui tentent de faire entrer leur progéniture dans un moule en cadrant / limitant / annihilant leurs émotions. Si l’argument de base, l’écoute, semble relever de la plus simple logique, la manière dont Filliozat le présente nous ouvre de nouveaux horizons. Pour ma part, j’y ai trouvé quelques « trucs » tout simples mais qui m’aident à apaiser mes relations avec un Poussin pas toujours facile à suivre : j’ai pu améliorer la formulation de mes questions, la gestion des colères, etc…

Ce que j’aime chez Filliozat, c’est cette idée centrale de respect de l’enfant. Une façon de voir les choses assez proche de la mienne. De l’écoute et de la compréhension plus que des punitions et des réprimandes, ça parait tout bête à écrire comme ça mais finalement à voir ou lire la façon de faire d’autres parents je m’aperçois que ce n’est pas forcément si simple pour tous. Parce que parfois la vie fait qu’en voulant aller vite, en étant impulsif, en ne sachant pas, on passe à côté de ce respect pourtant indispensable. A vouloir faire de nos enfants des modèles de sagesse, on risquerait de briser le bouillonnement de leur enfance et d’étouffer leur liberté. Ce qui est chouette aussi avec Filliozat, c’est qu’on relative les moments difficiles. Si, en comparaison avec des parents plus strictes nous passons parfois pour des laxistes permissifs (je grossis le trait !), ce livre me rappelle que si c’est le bordel maintenant c’est pas grave, puisque nous oeuvrons pour l’équilibre futur de nos enfants ! ll m’aide énormément à tenir et à résister quand je sais qu’une punition ou un chantage réglerait une crise sur le moment, mais que pour le bien-être de mes marmots la patience est la meilleure de mes alliées.

C. Halmos : Grandir

Alors oui, Claude Halmos on la voit un peu partout, dès qu’on parle psychologie de l’enfant et que c’est grand public Claude est là (quand ce n’est pas Marcel Rufo !) et elle a un petit côté agaçant. N’empêche que ce livre là est plutôt pas mal. Il a le mérite de retracer les grandes étapes du développement du nourrisson à l’adolescent, s’appuyant essentiellement sur les analyses de Françoise Dolto. Cela nous donne donc un aperçu assez complet ce qui nous attend, et permet également d’affiner nos réactions en fonction de l’âge de nos petits. Bien sûr tous les enfants n’apprennent pas à parler au même âge, certains développeront un complexe d’Oedipe hyper marqué très jeune quand d’autres n’en montreront que des signes tardifs, voire pas de signe du tout, etc etc, mais il y a des étapes qui s’opèrent dans un ordre particulier et c’est plutôt bien de le savoir. Savoir qu’à 6 mois un nourrisson n’a pas du tout conscience de tel truc, ou qu’à 4 ans malgré les apparences tel concept est loin d’être acquis puisqu’il se développe plutôt vers 8 ans, cela permet d’avoir un comportement et des attentes différentes envers nos gnomes ! Autre avantage de ce livre, je l’ai trouvé très limpide. Il vulgarise vraiment clairement des notions qui seraient par ailleurs peut-être un peu compliquées à cerner pour des parents peu habitués à lire ce genre d’essais. Bref, une approche toute simple et ma foi plutôt efficace.

C. Dumonteil-KremerRelations frères-soeurs

C’est LE livre que j’ai aimé lire alors que j’étais enceinte de ma Belette ! Je l’avoue, l’idée de doter d’une petite soeur mon Poussin encore tout petit m’inquiétait un peu. J’avais à coeur de préserver ses repères, de lui faire vivre ce changement en douceur et de me rendre disponible pour lui. Bon, avec le recul je pense que ça a un peu tourné à l’obsession, mais dans l’absolu je suis persuadée que la naissance d’une fratrie est un moment important et que les parents ont un rôle majeur à jouer pour que tout se passe bien. Encore une fois, lire un livre sur la psychologie de l’enfant ne donnera pas de recette miracle, mais il peut nous aider à développer notre point de vue, nous faire voir les choses sous un nouvel angle, ou nous aiguiller dans nos rapports avec nos enfants. Celui-ci aborde bien sûr l’arrivée d’un nouveau bébé, avec quelques conseils qui peuvent s’avérer utiles, mais pas seulement.

C. Dumonteil-Kremer dresse ici un tableau des relations fraternelles à différents âges. Elle évoque les conflits qui peuvent se présenter et propose des pistes visant à améliorer les relations familiales au quotidien. Ici aussi, on retrouve des notions phares comme l’écoute, l’acceptation des émotions, la nécessité de prendre du temps pour sa famille, de prendre en compte les besoins de tous. Certains passages abordent également l’influence de nos propres relations frères-soeurs dans notre quotidien et notre parentalité, ce que j’ai trouvé particulièrement pertinent. Analyser ma propre parentalité à travers ce que j’avais moi-même vécu en temps que petite soeur m’a énormément éclairée. Je n’aurais jamais imaginé pouvoir opérer une telle introspection en lisant ce livre et finalement j’ai beaucoup aimé pouvoir prendre du recul par rapport à ma propre expérience d’enfant. Un livre que je conseille donc à ceux qui projettent d’agrandir leur famille, mais également à ceux qui ont déjà plusieurs enfants, et pourquoi pas aux non-parents qui aimeraient se replonger dans leur fratrie ! On y trouve aussi pas mal de « trucs » sur le co-allaitement et le maternage avec plusieurs tout-petits.

L’attachement, un départ pour la vie (Y.Gauthier, G.Fortin, G.Jeliu)

Comme son titre l’indique, cet ouvrage collectif traite de l’attachement et de la façon dont nous pouvons donner confiance à nos enfants. Pour résumer très grossièrement, il met en avant le fait que pour rendre autonomes et sereins nos petits, il faut avant-tout répondre à leur besoin de contact et de présence. En décortiquant les étapes du développement affectif des petits, ses auteurs nous aident à accompagner nos bébés vers une solide confiance en eux. Une réponse pertinente à apporter à une grand-mère pénible qui vous serinera qu’il faut laisser pleurer le petit dernier pour qu’il arrive à s’endormir seul, ou qui vous trouvera excessive de porter votre tout-petit dès qu’il en éprouve le besoin ! (Je grossis le trait, et je ne fais heureusement référence à aucune expérience personnelle, que les mamies de mes chatons se rassurent si elles me lisent ;-) ! )

En ce qui concerne mon expérience personnelle, j’ai lu ce livre alors que Poussin commençait son rythme de « une matinée / semaine » à la garderie et qu’il avait un peu de mal avec mes départs. La lecture ce livre m’a permis de m’assurer que sa réaction n’était pas hors normes et que nous n’avions pas commis de grosse bourde dans notre façon de gérer cette séparation, ni dans notre façon d’avoir répondu à ses besoins depuis sa naissance. Les auteurs dépeignent également plusieurs situations où le sentiment de sécurité de l’enfant est primordial et où il s’agit de le préserver (reprise du travail, séparation, famille recomposée…). S’agissant d’un travail d’universitaires, on y trouve la référence de plusieurs études scientifiques et chaque argument est soigneusement motivé.

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Je m’arrête là, même s’il existe bien évidemment d’autres ouvrages bien utiles. Là comme ça, je pense par exemple à Aletha Solter avec Pleurs et colères des enfants et des bébés, ou encore à Il n’y a pas de parent parfait d’Isabelle Filliozat. N’hésitez pas à laisser les références d’autres livres en commentaires ! J’aime bien l’idée d’une petite bibliographie de bouquins qui nous permettent de réfléchir et d’avancer dans notre façon d’être parents.

C’était hier…

C’était hier…

Il y a 1 an, je refermais la porte de notre appartement sans pouvoir retenir quelques larmes. Le bonheur d’avoir trouvé la maison idéale et la perspective de toutes ces années à y vivre vacillait un peu face à la fin de notre parenthèse nantaise. L’appartement que nous quittions avait lui aussi été un énorme coup de coeur, et nous venions d’y passer quatre années chargées en émotion. Ces murs avaient abrité la genèse de notre histoire familiale, depuis les tests de grossesse dans nos toilettes aux murs recouverts de cartes postales, jusqu’aux éclats de rires de nos poussinous. Les contractions sur le canapé, la dernière douche avant de partir à la maternité à se demander comment ressortir de la baignoire, les oreilles collées aux portes des chambres pour guetter la respiration de nos bébés, les premiers sourires, le bonheur tout simple d’être ensemble.

Il n’y avait aucune raison de partir de ce nid douillet au coeur d’une ville agréable, de quitter les quelques personnes que nous avions eu plaisir à côtoyer, les habitudes qui nous convenaient. Notre choix s’est pourtant imposé comme une évidence. C’était cette maison qu’il nous fallait ! Jolie, agencée pile selon nos besoins, nous offrant la campagne qui nous titillait depuis quelques temps, et qui nous rapprochait d’une bonne partie de notre famille. Que de bonnes raisons, certes, mais qui nous mettaient malgré tout face à l’inconnu et qui pour certains n’auraient pas pesé bien lourd face au confort de la ville et à la proximité des services. En refermant la porte de notre appartement tout vide, je n’avais plus vraiment la certitude de partir pour du mieux. Juste de partir pour du différent. En sachant mes enfants déjà à 500 kilomètres, et toute notre vie dans un camion de déménagement. Gloups !

Un an plus tard, je suis plus convaincue que jamais d’avoir fait le bon choix. Nous sommes heureux ! Régulièrement il nous arrive de nous poser en nous exclamant : « mais qu’est-ce qu’on est bien ici ! » Le cadre, notre mode de vie, l’espace disponible autour de nous, les rencontres que nous faisons, les rires de nos enfants et leur liberté dans cet environnement qui leur va si bien, tout continue de nous enchanter. Nous sommes encore sur notre nuage et nous comptons bien y rester !

Nous avons J’ai évidemment pesté contre le parquet qui ne se posait pas assez vite, j’ai désespéré devant tout le bois à ranger, devant les miettes d’écorces autour du poêle en hiver, je râle quand je vois l’état de la grange, je ris jaune pour ne pas compter tous les sous dépensés en bricolage, et il m’arrive encore de m’agacer devant les rayons tout pourris de certains magasins, mais je suis heureuse ! Je n’aurais jamais pu survivre ici sans internet (en même temps c’est grâce à ça qu’on travaille donc sans ça aurait été compliqué) mais dans la balance des avantages et des inconvénients, le positif l’emporte largement. A aucun moment, au cours de l’année qui vient de s’écouler, nous n’avons regretté d’être venus.

La vie ici est douce, et si j’ai quitté Nantes avec la nostalgie de 4 années de bonheur, je pense aujourd’hui avec émotion à tous les bons moments qui nous attendent dans cette maison. S’il me tarde de faire (re)découvrir un jour aux enfants la ville où ils sont nés (et de leur montrer les Machines de l’Ile, le grand éléphant et, soyons fous, un spectacle de Royal de Luxe) j’adore aussi les voir grandir dans notre campagne et sentir tout notre amour vibrer d’être ensemble dans la maison de nos rêves. Ce petit paradis nous promet tant de belles années que je l’avoue, il y a 1 an je retenais aussi mes larmes en voyant ce gros camion de déménagement garé devant chez nous, s’apprêtant à remplir de notre histoire les murs dont nous étions tombés amoureux.

Même qu'on montera dessus ! Sauf qu'on évitera d'y aller en plein hier, parce que le 1er janvier tout en haut de l'éléphant il caille méchamment croyez-moi !

Même qu’on montera dessus ! Sauf qu’on évitera d’y aller en plein hier, parce que le 1er janvier tout en haut de l’éléphant il caille méchamment croyez-moi !

P’tit coup de neuf

P’tit coup de neuf

J’en avais parlé lors de mon précédent billet, il y a quelques mois j’ai déniché deux vieilles tables de nuit dans un vide grenier, dans le but de leur donner une seconde vie et d’en faire profiter les enfants.

Au départ elles ressemblaient à ça :

Evidemment j’avais déjà terminé une table de nuit avant de faire mes photos « avant », vous n’en verrez donc qu’une de l’ancienne version !

Je ne les trouvais pas hideuses mais le bois était quand même pas mal abîmé et au niveau de la couleur ça n’aurait vraiment pas été terrible dans les chambres. J’ai donc tout poncé à la ponceuse électrique. Pour la petite histoire, je me suis offert une ponceuse toute mignonne qui tient bien dans la main (il y a des modèles vraiment faits pour les grosses mains de bricoleur mâle et viril que j’aurais eu du mal à bien manipuler…), et je me suis éclaté avec MA ponceuse rien qu’à moi !

J’ai ensuite pu appliquer deux couches de lasure teintée sur chaque petite table. Alors un petit pot de cette lasure (Colour de chez Casto) coûte assez cher mais avec une très faible émission de COV (catégorie A+) et le macaron ecolabel, donc plutôt clean. Sachant que les enfants dormiront à côté le côté « pas trop chimique » était indispensable. Et finalement comme ça s’étale bien un petit pot de 1 litre suffit pour une surface relativement importante. Il m’en reste plein !

Bref, voici le résultat :

Celle de Poussin, coloris Hibiscus !

La petite table de Poussin est terminée depuis plusieurs semaines (avant les vacances, mais quand exactement je ne sais plus !), il était demandeur d’une table de nuit depuis un moment et le résultat l’enchante ! Rien que le mini placard pour pouvoir planquer ses trésors suffit à le combler !

Pour Belette, c’est couleur Glycine !

Belette a (évidemment) déjà viré ma petite déco, et je compte sur elle pour cacher de jolies trouvailles à l’intérieur ! La table de nuit changera peut-être de place cet hiver, à voir selon la chaleur dégagée par le convecteur…

Un été dans les champs

Un été dans les champs

Les vacances à la maison, côté dépaysement et exotisme ça ne va pas chercher bien loin, mais pour ce qui est de la douceur de vivre et de la simplicité, c’est top. Je me suis mise sur pause en ce qui concerne mon travail et je ne cherche même pas de nouveau projet avant septembre, essentiellement parce que les enfants ne m’en laissent pas vraiment le temps, mais aussi par flemme et besoin de me faire plaisir. Enfin ceci dit, entre nous, un 3 ans et demi et une 17 mois à temps complet je trouve ça déjà assez courageux ! ‘Fin voilà, toujours est-il que le travail ne viendra pas polluer mon été. Papa-des-Champs n’a pas cette possibilité de pouvoir tout lâcher (il en faut bien un qui nous fasse vivre !) mais entre ses semaines de vacances en pointillés, il y va plutôt mollo. Il fait traîner les petits dej’ dans le jardin, prend le temps de rester goûter avec nous,  arrête de bosser 1 heure plus tôt le soir, et surtout on le sent beaucoup plus relâché. Des petits riens qui nous rendent la vie bien plus agréable. Et si ne surtout pas dépasser  35h, sans trop de stress, c’était ça le secret du bonheur ? :o)

Nous avons donc beaucoup plus de temps et beaucoup moins de contraintes pour profiter du jardin, avec les enfants pendant la journée, en amoureux le soir. Le soleil nous laisse généreusement manger dehors, jouer au sable, faire tremper nos lutins dans leur mini-piscine, récolter nos légumes qui poussent si bien, nous promener à la fraîche en fin de journée, courir pieds nus dans l’herbe, etc… Ce week-end nous avons même passé un moment en maillots de bain, barbouillés de peinture, à décorer notre tas de bois. La façade en est maintenant pleine de nos empreintes de mains colorées, de coeurs et de fleurs bariolées ! J’avoue être très fière du résultat ! Le décrassage des petites pattes de lutins (ainsi que de leurs jambes, ventres, oreilles, et dos) a pris un peu de temps mais ça en valait la peine.

En photo ça rend moins bien, zut !

En photo ça rend moins bien, zut !

Bientôt les enfants pourront également partager quelques bons moments avec leurs cousines, en vacances tout près de chez nous. La semaine prochaine Papa-des-Champs ne travaillera pas et nous profiterons d’être deux adultes pour lancer des activités un peu délicates à gérer seule : la vraie piscine à la ville, la fabrication d’une cabane à hérissons, de nouveaux ateliers peinture, des parties de cache-cache en forêt, etc… Il faut notamment savoir que tout est compliqué à gérer avec une Belette qui ne tient pas en place et qui peut très vite devenir difficile à contrôler en extérieur ! Et tout simplement, nous profiterons de cette semaine de vacances pour passer du temps à quatre.

Lorsque le sommeil s’empare (enfin !) de la Belette et du Poussin, nous passons un été de grands, ce qui est tout bonnement délicieux. Lire à l’ombre de l’érable pendant les siestes, finir de retaper un vieux meuble au milieu du jardin avant la tombée de la nuit, prendre un peu de bon temps à deux en observant les étoiles…

Vous l’aurez compris, je me tiens plutôt loin de mon PC ces temps-ci. Mes billets se font plus rares, mais promis je serai plus bavarde à la rentrée, en pleine forme et chargée d’inspiration ! D’ici là je viendrai évidemment  fêter notre première année à la campagne et je mettrai certainement quelques photos avant/après de mes petites tables brocantées puis rénovées.

Que vous soyez en vacances ou non, passez un bel été !