Archives mensuelles : février 2014

Les 2 ans de Belette

Les 2 ans de Belette

C’est indéniable, le temps passe vite, et même de plus en plus vite. La preuve, hier Belette a eu 2 ans ! Ma toute petite (53,5 cm à la naissance, quand même !), mon bébé mignon aux oreilles poilues est maintenant une vraie fillette pleine de vie. Et je vous rassure, son duvet d’oreilles est tombé depuis longtemps.

Belette a donc deux ans, l’âge que son frère avait lorsqu’elle est née. Je n’arrive pas à expliquer pourquoi, d’autant que concrètement ça ne change rien, mais pour moi cet anniversaire est symbolique. Peut-être parce que j’ai l’impression que ma fille est encore un bébé, alors qu’il y a deux ans je voyais son frère presque comme un grand. Certainement aussi parce que ça me fait réaliser qu’il s’est passé plein de choses depuis ce 20 février 2012, et que notre petite dernière n’est plus si petite. J’en parlais déjà il y a un an, mais tant pis je me répète : notre Belette est surprenante !

Bon, aujourd’hui elle est quand même beaucoup plus constante et régulière, ce qui est plus pratique au quotidien, mais elle demeure étonnante sur bien des aspects. Si elle a gardé son habitude des cris stridents et des colères impressionnantes (ce matin encore elle bourrinait sur le radiateur du couloir comme si la fin du monde approchait, alors qu’en fait son frère lui avait seulement dit de ne pas jouer avec son camion de pompiers…), elle est beaucoup plus régulière qu’avant en ce qui concerne le sommeil, la nourriture et l’humeur. Si Belette est surprenante, c’est surtout parce qu’elle est parfois très loin de la petite fille que nous imaginions, mais pas toujours. En fait, elle est un joyeux mélange de ce qu’on prévoyait, et de ce qu’on ne soupçonnait pas. C’est tant mieux !

Pour commencer, Belette n’a pas les cheveux bruns et un peu ondulés de son papa (enfin ceux qu’il avait avant de se les faire couper). J’ai toujours cru que si j’avais une fille, elle aurait cette chevelure du sud à la Esmeralda, et en fait pas du tout. Contre toute attente Belette est presque blonde et elle a des cheveux archi raides. Comme moi quand j’étais petite, mais en plus clairs. Et comme sa tata aussi, mais toujours en plus clairs. Par contre, elle est toute aussi vive, coquine et futée que ce qu’on imaginait. Bon, nous pensions qu’au contact de son frère elle marcherait et parlerait super tôt, mais finalement non. Elle nous impressionne par sa débrouillardise, son côté téméraire, sa façon de grimper partout et elle est effectivement partie assez tôt à la découverte du monde en rampant, mais elle a pris tout son temps pour marcher. Pareil pour la parole, elle prend son temps. Elle comprend tout ce qu’on lui dit, fredonne des tas de chansons avec le bon air, et ne perd pas une miette de ce qu’elle entend, mais il lui a fallu un bon moment avant de réellement prononcer des mots. Depuis quelques temps il y a du mieux mais on sent bien que Belette joue les réfractaires. Parce que oui, cette chipie fait de la rétention de mots ! Quand on lui fait remarquer que pour avoir ce qu’elle veut ce serait tout de même plus simple et plus rapide de parler, elle nous rétorque un « NAN » franc et massif. Parfois, certains mots lui échappent, elle les prononce mais semble se dire « oups » quand elle voit qu’on a entendu, et ne les répète plus. Il y a quelques semaines j’ai ainsi eu droit à un très clair « ‘r’gade maman » pour me montrer un truc, mais elle ne l’a pas redit depuis… Ces derniers jours elle a toutefois beaucoup progressé et elle essaye de dire de plus en plus de mots. La prononciation  n’est pas forcément parfaite mais on sent qu’elle essaye et qu’elle est heureuse de se faire comprendre. Nous sommes donc sur la bonne voie, et d’ici quelques temps je suis sûre que j’aurais parfois envie qu’elle se taise ;-)

Ces derniers temps je me régale vraiment avec Belette et c’est un pur bonheur de passer du temps avec elle. Ça l’était aussi avant, hein, mais là c’est encore mieux. Elle évolue à une vitesse folle et je m’aperçois presque chaque jour de nouveaux progrès. Elle comprend des tas de choses, nous imite, prend des tonnes d’initiatives adorables, et elle est toujours aussi câline. Notre complicité augmente de jour en jour et j’aime beaucoup cette relation mère-fille qui se tisse entre nous. Nous passons pas mal de temps juste toutes les deux lorsque Papa-des-Champs est au travail et Poussin à l’école, et plus ça va plus nous avons nos petites habitudes, nos « trucs » et nos jeux rien qu’à nous. Longtemps j’ai eu peur de ne pas réussir à construire de relation exclusive avec elle, de ne jamais parvenir à une relation si forte de celle qui m’unie à son frère. Il est l’aîné et nous avons passé beaucoup de temps rien que nous deux avant la naissance de Belette, il est notre premier bébé, celui que nous avons attendu longtemps, bref il y avait tout un tas de raisons qui me faisaient craindre un attachement moins intense avec les enfants suivants. Je me rends compte aujourd’hui que si ma peur était  légitime (je suppose qu’elle est commune à beaucoup de parents) la réalité est tout autre. Les liens que je tisse avec ma Belette sont uniques, forts et inébranlables.

Depuis son premier jour, elle ne cesse de m’étonner et de m’inonder de bonheur. Elle est mille fois plus merveilleuse que ce que j’aurais pu espérer, elle est surprenante, étonnante, amusante, et je lui souhaite un magnifique 2ème anniversaire !

Une brioche d'anniversaire en attendant le vrai gâteau de samedi !

Une brioche d’anniversaire en attendant le vrai gâteau de samedi !

Les livres pour enfants, JF Copé et l’idéologie marxiste

Les livres pour enfants, JF Copé et l’idéologie marxiste

Ça ne vous aura pas échappé, Jean-François Copé a des goûts très arrêtés en ce qui concerne la littérature jeunesse, et il n’hésite pas à faire un amalgame de tout et n’importe quoi. Surtout de n’importe quoi… notamment en mettant en avant des affirmations farfelues et fausses… Je ne vais pas revenir ici sur la polémique Tous à poil de la semaine dernière, d’autres l’ont fait beaucoup mieux que moi (voir la page Facebook de Claude Ponti par exemple). Ce qui m’ennuie un peu, c’est que JF Copé en remet une couche cette semaine, dans une vidéo visible par ici :

    Libération : Pour Copé, «Tous à poil !» est une «production idéologique» marxiste

Bon, déjà le côté « Jean-François et son fan club de vieilles bigotes » ça m’a bien fait rire. Je ne sais pas si c’est voulu, mais d’emblée on est en plein dans le cliché : entre la brochette de rombières avec les brushings et les vêtements bien mis, les acquiescements, la pudibonderie et la bonne vieille haine du « Rouge », tout y est ! Quant aux remarques de Copé sur l’idéologie marxiste, premièrement j’avoue que personnellement le lien entre Tous à poil  et le communisme ne m’avait pas vraiment sauté aux yeux ; et deuxièmement il s’agit encore une fois d’une exagération qui frise le ridicule. Et qui est même en plein dedans. Après le complot socialiste qui inciterait à la pédophilie et à la sexualité infantile débridée, voilà qu’on nous brandit le chiffon rouge (forcément, si c’est coco c’est rouge !) du marxisme… Magnifique !

Je rigole, mais en vrai cette vidéo je la trouve navrante. Elle illustre parfaitement le gouffre qu’il y a entre ce que pense Copé, et ce que je pense moi. Et décidément, lui et moi on n’aborde pas les choses de la même façon. Je m’en doutais depuis un moment, ceci dit ! Enfin là quand même, je vais essayer de vous expliquer pourquoi je ne pourrais jamais être d’accord avec lui.

En parlant du titre Tous à poil, Copé commence par dire un truc du genre : « La formule , pour les enfants, c’est pas ce qu’il y a de plus littéraire ». Au contraire, moi ça ne me choque pas. A mon sens, apprendre à parler aux enfants, c’est effectivement leur apprendre à s’exprimer correctement, mais également à manier différents niveaux de langage. Poussin a 4 ans et il sait déjà que certains mots ont un synonyme en argot. Il sait aussi que parfois, pour rigoler, on peut parler argot à la maison. Pas en disant des gros mots, mais en utilisant un langage familier. Entre nous on a le droit de dire chicots, claquos, au pieu, godasses et quelques autres expressions rigolotes. Du moment que les enfants connaissent l’équivalent en langage courant, ça ne me pose pas de problème. On s’amuse même parfois à lister tous les mots qu’on connait pour dire « chaussures », ou « caca » (oui, en plus on fait dans le scato, décidément on cumule !). Poussin sait très bien qu’on ne peut pas parler l’argot à l’école ou avec les gens qu’on ne connait pas. Les enfants ne sont pas idiots et très tôt ils savent ce qui relève du familier, ce qu’on peut dire ou faire à la maison mais pas ailleurs. Que ce soit pour les comportements ou pour les mots. Ce qui est chouette avec le langage familier, c’est que ça fait rire les enfants, et développer leur vocabulaire devient alors un jeu. Si parfois on a le droit de rigoler et de dire « à poil » à la maison, alors on aura peut-être moins envie de le dire dans un contexte inapproprié. Chez nous, ça nous arrive d’ailleurs fréquemment, d’appeler les enfants pour la douche en lançant un joyeux « allez, à poil les gosses ! ». Ça n’empêche pas mon fils d’avoir un super vocabulaire, et nous n’avons jamais eu aucune remarque de la part de l’école. Des remarques sur son vocabulaire riche et varié oui, mais jamais la maîtresse ne l’a repris pour des gros mots. Et nous ne sommes pas une famille de gros beaufs vulgaires, non non non  !

Déshabiller des personnalités qui « incarnent l’autorité », ça défrise M. Copé. Moi, absolument pas ! Je crois que ce monsieur et moi, nous n’avons pas du tout la même vision de ce qu’est l’autorité. J’apprends à mes enfants à respecter les règles édictées par la maîtresse, le policier, le maire etc, non pas parce qu’ils seraient supérieurs, mais parce qu’on les a désignés comme garants de l’ordre, ou de la sécurité, ou de je ne sais quoi d’autre. Si mon fils doit écouter la maîtresse, c’est parce qu’elle a été jugée capable de  s’occuper des enfants. Parce qu’elle a plus d’expérience que lui, qu’elle peut lui apprendre des trucs, qu’elle sait ce qui est dangereux ou non. Le policier, on doit l’écouter parce que son travail c’est de s’assurer que les règles communes sont respectées. Bref, vous voyez l’idée. A partir de là, il me semble important d’apprendre à mes enfants que ces gens-là sont aussi des hommes et des femmes comme tout le monde. La maîtresse n’est pas seulement maîtresse, c’est avant-tout une femme dont le métier est de transmettre des savoirs aux enfants. Elle a une vie en dehors de ce rôle, un mari, un enfant, des loisirs. Dans sa maison c’est comme nous, elle prépare à manger, elle prend sa douche, elle va aux toilettes, et peut-être que l’été elle va se baigner toute nue dans la mer. C’est pareil pour le maire, pour le policier et pour la dame de la cantine. Montrer tous ces personnages-là dans une situation normale (ou cocasse, parce qu’effectivement se baigner tous ensemble à poil c’est pas forcément un truc qui arrive souvent) c’est montrer qu’on est tous différents et tous égaux. Ce n’est pas saper l’autorité ! Ça n’empêche pas de respecter ces personnes.

Si je veux que mes enfants respectent la maîtresse ou le policier, c’est parce que ce sont des êtres humains, peu importe leur métier. Et peu importe leur uniforme. Si je m’arrête à la demande d’un gendarme et que je lui montre mes papiers, c’est parce que son rôle est de s’assurer de l’ordre public, et que je lui reconnais cette fonction. C’est une histoire de société et d’organisation de la vie ensemble. Pour moi c’est important que mes enfants comprennent ça. Je veux leur apprendre à respecter l’autre en temps que personne, et en parallèle je veux qu’il sachent comment fonctionne la vie en société. Mais en aucun cas je veux qu’ils obéissent aveuglément à un quelqu’un sous prétexte que cette personne porterait un costume particulier !

Quand JF Copé sous-entend que l’autorité c’est sacré, je ne suis évidemment pas d’accord. Je suis peut-être une dangereuse bolchevique, mais j’espère que mes enfants auront assez d’esprit critique pour savoir à qui et à quoi ils doivent obéir ! Il n’est pas question de leur apprendre à n’en faire qu’à leur tête, mais de leur faire comprendre que l’autorité est avant-tout une question de confiance. Je respecte les lois parce que j’ai confiance en la démocratie, et que j’adhère au pacte social, c’est aussi simple que ça.  En leur lisant des livres où les personnages sont humains avant d’être PDG ou député, je compte bien leur faire comprendre que nous avons tous notre mot à dire, et qu’il nous appartient à tous de faire bouger les lignes en cas de désaccord. Quand, en plus, ces livres les font rire, c’est encore mieux !

 

Et sinon, il est où Charlie ?!

Et sinon, il est où Charlie ?!

Diversification alimentaire : montrons-leur le bon exemple !

Diversification alimentaire : montrons-leur le bon exemple !

Lorsqu’on pense aux grandes étapes traversées par un bébé, la diversification tient une place importante. Bien nourrir nos enfants et leur donner de bonnes habitudes alimentaires dès le plus jeune âge, quel vaste programme ! Programme qui peut d’ailleurs vite se corser tant les jeunes parents sont souvent abreuvés de conseils, malheureusement pas toujours judicieux. Entre les « trucs » de belle-maman,  les conseils du médecin, l’avis de la nounou, ou les ouvrages pédiatriques qui divergent les uns des autres, pas toujours facile de faire son choix ! Le tout en jonglant avec un bébé qui boudera peut-être certains légumes, ne mangera pas beaucoup ou au contraire sera un véritable ventre sur pattes… Et je ne parle même pas des intolérances alimentaires, ni du choix purées maison / petits pots !

Chez nous tout ce qui concerne la nutrition est source d’intérêt et de réflexion, puisqu’il s’agit du secteur professionnel de Papa-des-Champs. Enfin, pour être exacte son travail c’est l’informatique, mais dans une société spécialisée dans le domaine de la médecine et plus particulièrement de la nutrition. Nous avons ainsi l’avantage d’être plutôt bien informés. Ceci  nous a peut-être parfois menés à être un peu tatillons, surtout avec notre premier enfant, mais à choisir on dira qu’il vaut parfois mieux être trop vigilant que pas assez ! Avec le deuxième enfant, comme pour tout le reste, on s’assouplit ! Bon, quoi qu’il en soit, même si notre alimentation n’est sans doute pas équilibrée à 100%, nous restons vigilants. Pas trop de gras, pas trop de sucre, et pas trop de produits industriels. Du bio si possible, plein de légumes et du fait maison la plupart du temps.

S’il est important pour nous de leur donner de bonnes habitudes nutritionnelles, apprendre à nos enfants à aimer manger est également l’ une de nos priorités. Aimer partager un repas en famille, prendre plaisir à goûter de nouveaux aliments, se sentir bien à table, à nos yeux tout cela est essentiel. Nous avons la chance de pouvoir prendre tous nos repas en famille, et dès que cela a été possible les enfants ont mangé avec nous. Avant même qu’ils puissent partager nos menus, ils étaient avec nous pendant les repas. A ce titre, les chaises évolutives nous ont toujours été très utiles, ainsi que le transat réglable en hauteur, qui leur permettait de zieuter dans nos assiettes avant même d’avoir des dents :-)

Comme dans chaque famille, il y a eu des phases plus difficiles que d’autres, et ce pour chacun de nos enfants. Poussin, lui, a tout de suite aimé manger et goûter à tout. Nous passions beaucoup de temps à cuisiner pour lui, puisque tout était fait maison, même les compotes ! Alors oui ça prenait beaucoup de temps mais le voir si heureux de manger compensait largement les soirées épluchage-mixage-pesage. Oui, j’ai longtemps pesé ses portions… Et oui, à partir de 14-15 mois nous avons continué les purées maison mais nous avons opté pour les compotes Babybio. C’était ça où mes mains décédaient d’eczéma… Un peu après son premier anniversaire il a eu quelques périodes pénibles où il boudait un peu la nourriture. Au départ à cause d’une bronchiolite pourtant pas bien violente mais qui lui a coupé l’appétit un moment, par la suite parce qu’il a compris qu’il avait là un excellent moyen de nous agacer. Globalement il a quand même toujours été plutôt facile à nourrir. Aujourd’hui il est un peu plus réfractaire à la nouveauté et se fait des fixettes sur certains aliments (comme par exemple les fils des poireaux ou certains poissons) mais disons que c’est de son âge. Il reste très gourmand de légumes et adore venir chiper des petits morceaux crus lorsqu’on prépare les repas !

Avec Belette, ça a été un peu plus compliqué.  Elle aussi à eu droit à du fait-maison (même les compotes au début, mais moins longtemps que son frère !) mais a très vite boudé les légumes pour se contenter des fruits et des yaourts. Entre  8 et 12 mois, nous avons franchement galéré pour la faire manger. Elle avait l’air de plutôt apprécier les légumes qu’on lui donnait, mais au bout de 3-4 cuillerées elle se bloquait net. Ça se finissait généralement avec un bib’ de lait, et elle se développait normalement, mais n’empêche que c’était un peu pénible à la longue. A priori ce n’était ni un problème de goût puisqu’elle avait l’air d’apprécier le début du repas, ni un problème d’appétit puisqu’elle finissait son lait et ses compotes. En parralèlle, elle était ravie de grignoter un peu de nos assiettes lorsque l’occasion se présentait. C’est après avoir testé plusieurs « trucs » (mixer plus ou moins les purées, lui laisser en morceaux bien cuits comme pour la DME – Diversification Menée par l’Enfant-, la faire manger avec les doigts, la faire manger en même temps que nous…) que nous avons trouvé la solution ! A partir du moment où Belette a eu dans son assiette exactement la même chose que nous, sous la même forme que nous, elle a mangé ! Au début j’avais franchement un doute quand au fait de manger tout en morceaux à tout juste 12 ou 13 mois, mais finalement ça n’a posé aucun problème ! Il a suffit d’adapter les quantités et de faire encore plus attention à l’équilibre des menus pour que ce soit raccord avec ses besoins et que ça roule. Aujourd’hui, Belette reste plus difficile que ne l’était son frère, et a un plus petit appétit, mais dans l’ensemble tout va bien. Elle aussi aime grignoter des morceaux de légumes crus et se goinfre d’épinards qu’elle attrape à pleines mains !

Toute cette introduction un peu longuette m’amène à vous montrer ce que j’ai trouvé la semaine dernière, dans la lettre des Vendredi Intellos :

Diversification alimentaire : Les bébés attendent le feu vert des parents

Lorsque je suis tombée sur cet article de Santé Log à propos de la diversification alimentaire, j’ai tout de suite été intéressée. Il décrypte une étude parue dans Psychological Science, qui suggère qu’en matière d’alimentation les bébés suivraient l’exemple donné par leurs parents :

[…]Après avoir vu un adulte mettre un morceau de légume dans sa bouche, les petits enfants identifient définitivement la plante comme une source alimentaire possible et sûre.

Ainsi, le fait que les comportements alimentaires des adultes induisent ceux de leurs enfants semble véritablement démontré. Bon, on s’en doutait un peu et je ne vois pas là une révolution scientifique, mais c’est toujours bien de voir que cette idée a été prouvée et validée. Cela ne peut qu’encourager les parents de jeunes enfants à être attentifs à leur propre alimentation et à leur façon de prendre leurs repas.

Les décisions « alimentaires » des petits enfants ne sont pas uniquement fondées sur l’apparence et une sorte de capacité de sélection naturelle, elles se nourrissent aussi de l’exemple de l’adulte.

Le choix d’un repas convivial à table, tous ensemble et dans la bonne humeur, semble ainsi la meilleure façon d’apprendre à nos enfants à bien manger. Si l’article parle essentiellement de la découverte de végétaux et de ce qui serait comestible ou non, nous pouvons supposer que le bon exemple est également de mise en ce qui concerne toute l’alimentation. Un bébé nourri seul dans son coin à un autre moment que le reste de la famille, des parents qui avalent un repas sans échanger un mot devant la télé allumée, des adultes qui ne mangent que des pizzas et des pâtes, voilà des situations qui ne faciliteront certainement pas l’épanouissement alimentaire de nos petits ! Sans pour autant devenir des ayatollah de la nutrition, il nous revient d’être un minimum attentifs à notre façon de faire. C’est aussi très chouette de partager un repas qui sort de l’ordinaire et de se régaler d’une soirée crêpes en famille, ou de faire un gâteau le mercredi après-midi, comme pour tout il faut savoir doser. Qu’il s’agisse de ce que nous mangeons ou de comment nous le mangeons, il faut juste avoir à l’esprit que c’est à nous de montrer l’exemple !

Sur ce, je vous souhaite un bon appétit !

Fabriquer un tableau double face

Fabriquer un tableau double face

Il y a quelques mois, j’ai profité d’une vente privée Vilac pour acheter ça :

tableauVilac

Ce n’est qu’un seul tableau en vrai, la photo sert surtout à montrer les 2 faces !

Je commençais juste à me dire qu’un tableau double-face craie et feutre serait vraiment apprécié par les enfants. En regardant rapidement sur internet, j’avais vu des choses pas terribles, des choses jolies mais chères, ou des trucs qui ne correspondaient pas exactement à ce que je voulais. Comme souvent, j’avais une idée bien précise de ce que je cherchais : un tableau sur pieds, pliable, en bois, avec une tablette, la face blanche magnétique, et où les enfants puissent utiliser les deux faces en même temps. Histoire de limiter les chamailleries, que le premier puisse dessiner à la craie pendant que le second dessine au feutre, ça me semblait pas mal ! Je n’étonnerais personne en vous disant que Papa-des-Champs s’est proposé pour fabriquer lui-même mon tableau idéal ! Il avait déjà quelques idées et avait mentalement listé le matériel nécessaire.

Bon, avec ce tableau Vilac on était un peu loin de ce que je cherchais, mais pour 15 euros, ça faisait déjà une bonne base ! C’est une marque que j’apprécie pour sa qualité et son design toujours sympa, je n’ai donc pas hésité avant de commander. Plus besoin de réfléchir à ce qu’il nous fallait pour créer un tableau noir, ni de parcourir le net à la recherche du bidule blanc pour le côté feutre ! Comme d’habitude, Papa-des-Champs s’est empressé de faire un plan Sketchup, sa passion du moment !

TableauPlan

Plan et mesures disponibles sur demande, comme toujours ;-)

Nous avons reçu le tableau courant décembre, en plein pendant notre rush de Noël pour terminer à temps la maison Playmobil. Il est donc resté sagement dans un coin en attendant son heure. Au niveau du matériel, nous avons utilisé :

  • essentiellement du frêne. C’est le bois qui a servi à fabriquer le lit à barreaux des enfants, et il nous en reste encore un peu. C’est vraiment une jolie essence de bois, solide, et agréable à travailler.
  • une plaque de contreplaqué 5mm pour le fond de la tablette
  • 2 boulons poelier + 2 papillons
  • un peu de colle à bois pour la tablette, et pour faire tenir le support sur le tableau
  • de l’huile de bois de Chine additionné d’un peu d’essence d’écorce d’orange, pour la finition. C’est ce que nous avons aussi utilisé pour le lit. Entièrement naturelle, ne dégage aucun COV. Et ça sent bon l’orange !

La tablette est amovible d’un côté, ce qui lui permet de basculer lorsqu’on replie le tableau. Pour ce faire Papa-des-Champs a fabriqué deux machins comme ça (des loquets, en fait) hyper travaillés dont il a le secret. les petites boules rouges fixent l’autre côté de la tablette.

loquet

Le résultat est plutôt sympa, et les enfants adorent !

TableauVilac

Avec le petit sac à feutres, craies, lettres magnétiques by Mamie !