Archives mensuelles : janvier 2015

5 ans !

5 ans !

Je n’ai jamais réellement imaginé comment allaient grandir mes enfants. Enceinte ou toute jeune maman il m’est bien sûr arrivé de les visualiser, mais essentiellement dans un avenir très proche. J’ai imaginé sans me tromper un bébé brun et chevelu aux yeux noir, puis un bambin vif, drôle et toujours brun (loupé, il a viré châtain !), mais il y a quelques années je ne me projetais pas encore avec un petit garçon de 5 ans. Parce que 5 ans c’était loin et que je n’anticipais pas jusque là.

Et puis finalement c’est hier que Poussin a eu 5 ans.

Aujourd’hui je découvre toujours un peu plus celui qu’il devient. Il a toujours la peau incroyablement douce, ses grands yeux noirs sont toujours deux petites billes de malice, ses cheveux sont toujours indomptables et ont pris exactement la même couleur que les miens. Il est toujours aussi futé, sensible et impatient. En grandissant ses colères s’apaisent toutefois plus facilement, et il a énormément gagné en indépendance. Evidemment il a toujours cet énorme besoin de nous, de notre présence, et n’aime pas trop s’éloigner. S’il peut rester à moins de deux mètres de ceux qu’il aime il ne s’en prive pas… mais il aime aussi de plus en plus jouer seul dans sa chambre ou vivre sa vie tranquillement si l’on est occupés.

Le jour de son anniversaire, après un réveil un peu trop tôt (à quelques minutes près à l’heure où il est né !) la gestion des émotions était particulièrement difficile. La joie de fêter son anniversaire à l’école, d’inviter Papi et Mamie à la maison le midi, d’avoir choisi le repas et d’attendre ses cadeaux, ça faisait beaucoup… Alors évidemment ça a été un peu compliqué, l’absence de trucs à grignoter pour l’apéro et la présence de noix dans le gâteau au chocolat. Et pourtant c’est lui qui avait demandé expressément un gâteau chocolat-noix en forme de lapin, mais bon… Mais en même temps,  mon Poussin qui grandit a tout à fait accepté de ne pas déballer toutes les petites pièces de Lego là maintenant tout de suite parce que ce n’était pas le moment. Pendant la sieste de Belette il a aussi compris que j’avais besoin de silence pour terminer un boulot et il a tranquillement fait un de ses nouveaux puzzles à côté de moi. On oscille donc toujours entre les tempêtes et la sérénité, mais tout paraît plus harmonieux.

On l'a attaqué par les oreilles !

On l’a attaqué par les oreilles !

S’il y a quelque chose qui ne change pas et que j’adore avec Poussin, c’est qu’il est toujours aussi curieux et malin ! Je suis tous les jours étonnée et amusée de ses questions pertinentes et de sa logique implacable. Il nous bluffe réellement, avec ses raisonnements de grand et sa façon d’élaborer toutes sortes d’hypothèses cohérentes. Il nous attendrit aussi, quand il essaie de comprendre l’inexplicable, comme par exemple lorsqu’il conclut que le Père noël voit forcément la nuit, « comme les chats », parce que sinon il se cognerait partout. Forcément ! Il m’impressionne aussi depuis qu’il arrive à épeler plein de mots, uniquement en les prononçant attentivement puis en en déduisant les lettres. Et je me suis retrouvée bien bête il y quelques semaines quand j’ai vu qu’il savait déjà lire des mots simples ! Alors maintenant on rigole bien, parce que je m’amuse à écrire des mots farfelus et qu’il se bidonne quand il termine de les déchiffrer. Faites lire « patate » ou « boudin » à un gamin de 5 ans, succès garanti !

Il m’arrive de penser qu’il est loin, ce temps où il fallait marcher et marcher des heures avec un bébé hurlant dans les bras, ces moments où je me disais que s’il ne s’endormait pas dans les 5 minutes je ne tiendrais jamais le coup, ces fois où je n’osais pas enlever mon bras coincé sous sa nuque pour ne pas le réveiller, et où en plus j’avais super envie de faire pipi… Mais la plupart du temps, quand mon petit garçon vient se blottir dans mes bras il me suffit de fermer les yeux 10 secondes pour retrouver les sensations de nos débuts. Pas celles des moments difficiles de doute ou de désespoir, mais celles infiniment plus précieuses de son visage enfoui dans mon cou, de l’odeur de ses cheveux, de sa chaleur pendant nos promenades en écharpe.

Dans quelques années je serai encore riche de tous ces souvenirs, et j’aurai en plus ceux que nous nous créons aujourd’hui. Je sais qu’ils seront tout aussi émouvants, tendres et joyeux. Peut-être que Poussin se souviendra lui aussi de nos moments, de ses 5 ans et de ses découvertes. Ce sera alors encore plus doux de s’y replonger avec lui.

cadeauxpoussin

Campagne et déplacements

Campagne et déplacements

Je ne sais pas si je suis particulièrement curieuse ou si j’ai simplement un esprit d’analyse très développé, mais le fait est que j’aime beaucoup observer mes semblables. De ces observations je déduis des conclusions sociologiques, certainement très peu fiables, mais qui ont le mérite de m’amuser.

Dernièrement, après avoir scrupuleusement étudié le contenu des caddies à la caisse des supermarchés, je me suis penchée sur la question des transports et des modes de déplacement à la campagne. En fait, je me suis rendu compte que notre façon de nous déplacer était parfois très différente de celle des gens qui vivent ici, principalement ceux qui sont là depuis toujours. Ce décalage m’a donné envie d’aller plus loin et j’ai essayé d’analyser notre façon de faire.

chemincampagne

En zone rurale nous prenons évidemment beaucoup plus souvent notre voiture qu’en centre ville. Il y a quelques années, la nôtre ne nous servait que pour faire les grosses courses, une fois par semaine au maximum, pour tout autre achat en périphérie, ou pour aller visiter un lieu éloigné. Au quotidien, tout nous était accessible à pied et c’était bien agréable. Ici, à part pour faire le tour du hameau ou une balade champêtre, nous avons tout le temps besoin de prendre la voiture. C’est certainement l’inconvénient majeur, parce que les déplacements sont moins agréables, ne sont pas écolo, et ont un certain coût. Nous essayons donc de limiter l’utilisation de la voiture, et nos habitudes ont évoluées en ce sens.

Dans la mesure du possible, j’essaie de rassembler sur une seule demi-journée toutes les activités pour lesquelles je dois aller dans la plus grande ville du coin, à une trentaine de kilomètres. C’est parfois un peu la course quand je dois caser le supermarché à un bout de la ville, puis l’épicerie bio et la librairie dans le centre, mais c’est faisable. Le tout est d’avoir le temps de passer à la maison pour ranger les courses avant d’aller récupérer les enfants à l’école ! Et il n’est pas question d’aller jusqu’à la grosse grosse ville (50km) juste pour acheter un pull ou 2 mètres de tissu… C’est aussi une question de temps, à partir du moment où le temps passé dans la voiture est supérieur à celui passé sur place, généralement on s’abstient. En parallèle, nous commandons pas mal sur le net. Bon, ça c’est aussi parce que même en faisant 50km il n’y a pas forcément ce qu’on veut… Ca évite de se déplacer pour quelque chose que nous ne sommes pas sûrs de trouver ! L’objectif reste de privilégier les petites boutiques indépendantes et d’éviter les grosses multinationales, sur internet comme en vrai. Par exemple pour les livres, il est hors de question de passer par Amazon !!!

Notre installation à la campagne étant un choix, cette organisation ne nous dérange pas. Nous ne vivons pas notre situation géographique comme un handicap. J’ai même plutôt tendance à considérer que c’est une chance de vivre au calme, et de ne pas être sans cesse sollicitée par les enseignes de (sur)consommation. J’apprécie de retrouver des commerces de proximité immédiate pour les vacances, et je suis ravie que l’appart que nous avons réservé pour le mois mai soit juste en face d’une boulangerie, mais au quotidien j’aime bien notre isolement. Les avantages que nous y trouvons compensent largement la possibilité de tout faire à pied.

Comme je l’écrivais au début de ce billet, ce qui a attisé ma curiosité c’est que dernièrement je me suis aperçu que les gens originaires de la région n’avaient pas du tout le même rapport aux déplacements. En général, hein, parce que j’imagine bien qu’il y a des exceptions ! Ici, tout le monde est habitué à faire beaucoup de route, et les gens prennent leur voiture beaucoup plus facilement que nous. Je n’évoque pas le fait d’aller travailler en voiture, je mets cet aspect de côté pour aborder seulement les autres trajets, sinon ça fausse tout. Certains vont à la grosse grosse ville plusieurs fois par semaine, uniquement pour faire des courses, et ils y retournent le lendemain pour acheter autre chose, sans problème. Ce que je ferai peut-être pour 10km, ils le font pour 50. Bon, moi je suis allergique aux centres commerciaux donc ça me dépasse encore plus qu’on multiplie les trajets pour aller flâner à la Halle aux chaussures ou à Décathlon, mais même pour une activité sympa ça m’embête de faire de la route pour pas grand chose. A choisir, je préfère me déplacer rarement mais y passer la journée, j’ai moins l’impression de perdre mon temps ! J’aime beaucoup flâner dans les petites rues sympas des petites villes du coin, et j’ai d’ailleurs l’impression de mieux en profiter quand je peux prendre mon temps.  Ma conscience écolo m’incite également à faire attention, sans parler du coût de l’essence !

Je me trompe peut-être, mais j’ai l’impression que si j’habite à la campagne par choix, d’autres le vivent comme une contrainte. A partir de là, ils ne demandent qu’à se rapprocher des magasins, des restaurants ou des cinémas et en y allant souvent ils ont l’impression que c’est moins loin… D’un côté j’ai tendance à trouver ça dommage de vivre dans un endroit qui ne nous plaît pas complètement, mais malheureusement je suppose que c’est assez courant. Il doit bien y avoir, au contraire, des citadins qui rêvent de campagne et de nature ! Enfin, je pense que si pour moi c’est contradictoire de choisir le fin fond de la Nièvre alors qu’ on aime les zones commerciales, d’autres doivent penser que ce n’est pas incompatible. Ceux-là sont certainement très contents de pouvoir profiter d’un grand jardin entouré de champs ET de centres commerciaux, quitte à passer pas mal de temps sur la route !

Encore une fois c’est amusant d’imaginer que toutes les configurations existent, et que si certaines façons de faire me surprennent, je dois bien souvent passer pour une originale moi aussi… Ou une tarée, au choix !

Illusions perdues (ou pas…)

Illusions perdues (ou pas…)

Comme la plupart d’entre vous, je suis à l’affût des informations ces derniers jours. La radio est allumée autant que possible, et j’actualise mes sites d’info régulièrement sur mon ordinateur. Je suis tour à tour sidérée, triste, en colère, révoltée, pessimiste… J’ai aussi envie d’union, de solidarité et de lutte contre la bêtise.

J’ai l’impression que tout ce que j’ai appris dans mon enfance, sur la paix et la tolérance, s’éloigne de plus en plus de notre réalité. Quand j’étais petite j’étais confiante, persuadée de vivre dans un pays où la liberté et la paix étaient acquises. J’étais sûre que tout ce qu’il y avait de pire était loin derrière nous : le racisme, l’obscurantisme, la terreur, la guerre… Je savais que tout ça existait, bien sûr, mais je croyais qu’en France nous étions à l’abris. Je pensais aussi que l’école était là pour nous apprendre à tous le respect, la tolérance et la liberté, et que ma génération serait forcément plus pacifique que les précédentes.

Depuis j’ai eu pas mal de déceptions. Il y a eu le 11 septembre, mais c’était loin. Il y a eu le 21 avril, et j’ai pris conscience que mon pays avait sa part de noirceur. J’avais tout juste 18 ans, je votais pour la première fois, et j’ai compris que ma carte d’électeur allait m’être précieuse. Le soulèvement républicain qui a suivi m’a quand même un peu rassurée, et j’ai eu l’espoir que les choses changent. Ça n’a pas été le cas. Depuis, les résultats des élections me débectent toujours un peu plus.

Il y a quelques années j’ai eu pour collègues des personnes particulièrement étroites d’esprit et intolérantes. Des personnes qui avaient plus ou moins mon âge, et qui avaient eu aussi fréquenté des écoles où j’imagine qu’on a voulu leur enseigner le respect et la tolérance. Leurs discours sur les incroyants, les femmes, les homosexuels ou les croyants d’autres confessions m’ont démontré que cet enseignement républicain n’avait pas eu prise sur eux.

Encore après, il y a eu les manifs pour tous, les propos dégueulasses des « anti », la remise en cause de l’ivg et d’autres propos scandaleux. Là encore ma foi en la tolérance en a pris un sacré coup. Comme à chaque fois que je tombe sur des appels à la réhabilitation de la peine de mort. Ou quand je lis des commentaires nauséabonds sur la communauté Rom. Parfois aussi j’éteins la radio parce que certains hommes (ou femmes !) politiques me désespèrent.

Aujourd’hui je suis partagée entre deux positions. Je n’ai plus beaucoup d’illusions et je me demande dans quel monde vont grandir mes enfants. Mais j’ai aussi envie de hurler ma colère, et de soutenir toutes les actions qui rendront notre monde un peu moins con. Je me demande comment on va faire pour sortir de tout ça, mais j’ai aussi envie de croire que tant qu’il y aura des hommes et des femmes libres, engagés et tolérants, rien ne sera perdu. Je veux faire découvrir la liberté, la tolérance et l’insoumission à mes enfants, pour qu’ils s’approprient ces valeurs qui me sont si chères. Leur faire lire Hugo, Voltaire, Charlie Hebdo et tous les autres…

JeSuisCharlie

Que 2015 ne soit que joie et bonheur !

Que 2015 ne soit que joie et bonheur !

Je commence ce premier billet de 2015 en vous souhaitant à tous (et toutes) une excellente année ! Une année sereine, en bonne santé, remplie de petits bonheurs et de grandes joies !

Je me rends compte que je n’ai pas écrit ici depuis un petit bout de temps, comme vous vous en doutez j’ai eu une fin d’année un peu chargée et surtout j’ai profité de nos vacances en famille. Ces quelques jours nous ont fait beaucoup de bien, et c’est même un peu difficile de se tourner vers la rentrée… C’était vraiment appréciable de passer du temps à la maison tous les quatre, mais aussi de partir quelques jours et de voir nos familles. Cette année le calendrier nous arrangeait bien, nous avons pu faire tout ce que nous voulions sans être pris par le temps et sans avoir l’impression de courir. Si on ajoute à ça de très bons moments et des enfants plus que ravis, c’était juste parfait ! Le petit plus c’est évidemment leurs mines réjouies en découvrant leurs cadeaux de Noël, mais aussi leur façon de s’émerveiller de tout en ces périodes de fêtes.

Au risque de me répéter, j’aime vraiment les âges qu’ils ont en ce moment. A presque 3 ans et presque 5 ans, nous sommes définitivement sortis de la période bébé, et même si ça rend parfois un peu nostalgique, sur bien des aspects c’est assez pratique. Je n’en reviens toujours pas de pouvoir faire un resto à l’improviste, de pouvoir partir 4 jours avec un seul sac de voyage pour 4, de ne plus avoir à embarquer de lit parapluie, ou de ne plus m’inquiéter s’il leur arrive de faire des repas composés de chips-pain-compote ! A coté de ça, ils ont encore les yeux qui brillent quand on leur parle de lutins, ils sont au comble de l’excitation quand ils prennent le tramway et ils arrivent à s’amuser quinze bonnes minutes en utilisant un bout de scotch pour se faire des pansements… J’ai vraiment l’impression d’être à un stade où ils sont petits-mais-pas-trop, et ça me convient très bien.

Si, comme je l’avouais en début de billet, je n’ai pas du tout envie que les vacances s’arrêtent, le début de l’année est l’occasion de mettre en place de nouveaux projets. C’est une sorte de consolation, pour compenser les rendez-vous médicaux à prendre et les trucs chiants à écrire ! J’accepte de reprendre le chemin du quotidien, mais en échange je pense aux prochaines vacances et aux activités des prochains mois !

Tout d’abord il est temps de prévoir les anniversaires des enfants qui vont très vite arriver. Celui de Poussin fin janvier, et celui de Belette en février. Le Père Noël ayant encore été très généreux cette année, notre mission consistera à leur trouver de chouettes cadeaux de qualité mais en quantité raisonnable. J’ai déjà une idée qui risque de me demander un peu de temps : leur créer à chacun une histoire en mettant en scène leurs Playmobils respectifs. En gros, chacun aura un livre photos, où les clichés des personnages en situation serviront d’illustrations à mon histoire. Le coté rigolo c’est que je vais devoir aller jouer dans leurs chambres et faire des photos marrantes pendant qu’ils seront à l’école, et ça j’adore ! L’année dernière j’avais inventé une histoire de souris et je l’avais illustrée avec des coloriages, ce qui m’avait déjà bien fait rire, là je passe au niveau supérieur !

Depuis quelques jours, et après avoir envisagé plein d’options différentes, Papa-des-Champs et moi commençons à programmer un petit week-end pour fêter notre anniversaire. Nous avons réalisé qu’en mars notre amour aura 15 ans, et nous avons envie de marquer le coup ! Faute de temps et d’idée lumineuse nous ne partirons pas loin cette fois, mais l’idée est de profiter de 2 jours en amoureux dans un coin sympa à quelques jours de la date anniversaire. Le gros week-end prolongé loin, ce sera comme tous les ans en automne, et nous ne savons pas encore où !

Toujours en mars, j’emmènerai de nouveau Poussin pour une petite virée parisienne à l’occasion du Salon du Livre. Belette est encore un peu petite pour une journée au rythme soutenu et sans sieste, à la place elle gagne donc une journée en tête-à-tête avec son papa rien que pour elle, ce qui n’est pas mal non plus ! Poussin est bien évidemment ravi à l’idée de retourner au Salon du Livre, et j’ai hâte de connaitre le détail des animations pour organiser notre visite. Je sais déjà qu’il y aura les 50 ans de l’Ecole des loisirs, et je suis comme mon fils, déjà impatiente d’y être ! Si nous avons le temps j’aimerais bien aussi lui faire la surprise d’un petit tour en bateau-mouche. Ça fait très touriste de base, mais ça lui plairait beaucoup et ce sera l’occasion de voir plusieurs monuments sans avoir à marcher des heures.

Enfin, nous pensons aussi à nos prochaines vacances en famille. Après étude du calendrier des vacances scolaires de notre zone, ce sera certainement début mai. Et pour répondre à nos envies d’océan, ce sera en Bretagne ! Je ne sais pas encore où exactement, mais il y a des chances pour que ce soit aux alentours de Saint Malo. Je suis incorrigible, j’ai déjà commencé à aller regarder quelques annonces de locations, et évidemment maintenant j’ai encore plus envie de partir !

Bizarrement, tout ça me rappelle que la rentrée nous réserve aussi de jolis moments, et qu’il n’y a même pas besoin d’attendre très longtemps pour profiter d’une foule de petits bonheurs. Pour cela il suffit d’imaginer leur joie quand nous mangerons notre galette (aujourd’hui ou demain selon ma motivation), de repenser à leurs petites têtes cachées sous leurs mignons bonnets ce matin en allant à l’école, de regarder comme les paysages gelés sont beaux en cette saison, et d’espérer avoir quelques centimètres de neige dans les semaine à venir !