Archives mensuelles : août 2015

En avant pour septembre !

En avant pour septembre !

Wahou, trop original, un billet sur la rentrée ! Oui, mais c’est parce que fin août mon imagination est très limitée… à croire que deux mois avec les enfants 24h / 24h ça a tendance à fatiguer un peu. Notez également que je n’ai absolument pas tenu mes objectifs en terme de billets plus rapprochés, parce que finalement j’ai eu assez peu de temps à consacrer au blog cet été. Entre les vacances en famille, les enfants à la maison, le boulot à caser un peu comme j’ai pu… J’ai préféré me tenir loin de l’ordinateur quand j’en ai eu l’occasion.

Nous voilà donc à quelques jours de la rentrée, et comme toujours je suis à la fois contente que les enfants reprennent le chemin de l’école, et un peu réticente à voir cet été 2015 se terminer.

Je suis contente que ce soit la rentrée, parce que oui il me faut bien l’avouer, ça va être sympa de ne plus être TOUT LE TEMPS avec les enfants. Même s’ils sont adorables, et qu’ils ont été très très mignons ces deux derniers mois. Ce qui va être chouette, c’est surtout de pouvoir m’organiser comme je veux pour travailler (et d’éviter de bosser le soir), de pouvoir caler des rendez-vous de boulot pendant qu’ils sont à l’école (sans me soucier de savoir qui va les garder), et de pouvoir prendre le temps de proposer des articles de fond au journal pour lequel je suis prestataire.

Je vais aussi retrouver un peu de temps pour ranger, nettoyer et trier la maison qui ne ressemble plus à grand chose. Surtout avec Belette qui dérange plus vite que son ombre. Et avec les mouches qui ruinent les vitres. Et avec les araignées qui tissent leurs toiles partout.

Je pense aussi que le retour à l’école va être bénéfique pour les enfants, qui de leur côté sont ravis de reprendre. Nous avons fait plein de choses cet été, et ils sont loin d’avoir végété, mais encore une fois au bout de deux mois mon imagination et ma patience s’épuisent. La frénésie de la rentrée, les copains, les nouveaux apprentissages leur apporteront une petite bouffée de nouveauté qui leur fera le plus grand bien.

Je vais pouvoir aller faire pipi sans qu’un enfant déboule dans les toilettes en me demandant de l’aide pour faire entrer un playmobil dans une voiture.

L’automne arrive, et l’automne c’est le moment de notre traditionnel week-end prolongé en amoureux ! Cette année on retourne à Londres, ont vient de réserver nos billets d’Eurostar et on a hâte !

Mais…

Voici une entracte visuelle. (En vrai c'est parce que si je ne mets de photos Facebook m'enquiquine à mettre n'importe quoi à la place...)

Voici une entracte visuelle. (En vrai c’est parce que si je ne mets de photos, Facebook m’enquiquine à mettre n’importe quoi à la place…)

Je ne suis pas pressée de faire les allers / retours pour l’école.

Ni de regarder l’heure tout le temps. De voir qu’il faut partir dans 5 minutes, qu’il est l’heure de faire les douches, de se dépêcher de préparer le dîner pour qu’ils ne se couchent pas trop tard, etc etc…

Je n’ai aucune envie d’attendre dans le hall de l’école avec les parents d’élèves pénibles du midi, d’entendre leurs réflexions débiles et de bouillir intérieurement. Parce que je vous assure, certains sont très très gratinés ! Heureusement j’arrive très souvent à être presque en retard pour éviter ça !

Il va falloir se lancer dans un tri de vêtements d’enfants, voir ce qui leur va encore pour cet automne, racheter des fringues et des chaussures… Et j’ai un chouilla la flemme !

L’été est passé bien trop vite. Voir s’éloigner les petits déj’ à l’extérieur, les fins de journée dans la piscine et les soirées dans le jardin me déprime un peu.

Je remarque toutefois qu’en cette dernière semaine de vacances je me sens de mauvaise humeur, passablement impatiente avec les enfants, et que j’ai le sentiment d’être écrasée sous une énorme masse de flemme ! Papa-des-Champs est atteint des mêmes symptômes, et je pense qu’en reprenant un vrai rythme ça ira mieux pour tout le monde. Avant ça, nous allons tâcher de passer de bons moments pour ce dernier week-end d’avant la rentrée, pour finir en beauté les grandes vacances et attaquer septembre du bon pied !

Promenons-nous

Promenons-nous

Les vacances touchent à leur fin, nous sommes rentrés ce week-end, il fait presque frais, il commence à faire sombre alors qu’il est à peine 21 heures… mais sinon tout va bien et je ne m’éterniserai pas sur ces affreuses nouvelles ! Je vais plutôt vous parler des jolies balades que j’aime faire avec les enfants.

Quand Poussin était tout bébé, les promenades sont très vite devenues indispensables à ma survie de jeune maman ! Parce qu’il n’y avait vraiment qu’en écharpe de portage et en mouvement qu’il arrivait à trouver le sommeil dans la journée… Dans la maison ça n’allait pas, il fallait vraiment qu’on marche à bons pas pour que ça lui convienne et qu’il se calme… Alors très vite, j’ai pris l’habitude d’aller me promener avec mon poussin-kangourou. C’était chouette parce que ça faisait vraiment retomber toute la pression que j’avais accumulée au cours de la journée, et mine de rien ça me permettait de retrouver un sentiment de liberté. Je prenais l’air, j’avais un contact privilégié avec mon bébé dont je pouvais bisouiller les cheveux, et j’étais libre de penser à tout ce que je voulais sans avoir rien d’autre à faire que de marcher. J’ai parcouru des centaines de fois toutes les rues du centre ville de Nantes, et ça reste un merveilleux souvenir !

Maintenant je voyage léger et ce sont eux qui portent !

Maintenant je voyage léger et ce sont eux qui portent !

En famille, un peu plus tard, c’est en poussette que nous parcourions les mêmes rues le samedi et le dimanche. Là aussi les promenades nous permettaient de souffler un peu. Poussin était captivé par tout ce qui l’entourait, puis s’endormait, pendant que son papa et moi discutions. C’était notre activité préférée pour avoir un peu de répit en fin de journée quand la sieste avait été catastrophique !

Quand Poussin a commencé à marcher et à parler, les balades sont devenues moins reposantes mais beaucoup plus ludiques. On en a toujours profité pour discuter, lui faire découvrir de nouvelles choses, répondre à ses questions. Depuis, Belette a rejoint l’univers des gnomes curieux et les balades sont toujours aussi enrichissantes. Ce sont toujours des moments propices à la réflexion et à l’échange. Les enfants savent que je suis complètement disponible pour eux, que nous sommes tous détendus, et c’est l’occasion de parler, questionner encore plus que pendant le quotidien.

Nous observons la nature, et toutes sortes de questions leurs viennent à l’esprit : et pourquoi ces fleurs sont comme ça, et comment les oiseaux apprennent à voler, et pourquoi on dit la Grande Ourse, etc etc… D’autres questions plus générales émergent aussi parfois : pourquoi les filles n’ont pas de barbe, comment les rennes du Père Noël peuvent-ils voler, jusqu’à quel âge on peut vivre… Parfois on est beaucoup moins sérieux, et comme on est tout seuls au milieu d’un champ on peut chanter à tue-tête des chansons de Noël en plein mois de juillet, ou s’amuser à parler de prouts, ou encore crier très forts « les roses de l’Europe sont le festin de Satan » comme Brigitte Fontaine. (C’est à la fin d’un album de Noir Désir qu’on écoute dans la voiture… ) Je n’avais pas précisé, mais évidemment les promenades en pleine campagne ont ça de chouette que personne ne nous entend, et surtout elles n’obligent pas à faire attention aux voitures et à se tenir par la main. C’est aussi pour ça que souvent les enfants courent devant, puis reviennent vers moi avant de repartir, et qu’ils me font penser à un jeune chiot qui au final galope trois fois plus que son maître !

promenadechamps

J’aime vraiment ces moments passés ensemble et la complicité qu’on y développe. J’y retrouve cette sensation de liberté que j’avais au tout début avec mon bébé sur le ventre. Je ne peux plus me laisser aller dans mes pensées comme il y a cinq ans, mais je mesure le plaisir de me sentir épanouie avec mes deux lutins plein de malice et de joie de vivre, c’est tout aussi bon !

Il me faut également souligner que bien souvent le chat nous suit en promenade. Seulement le pauvre est un peu roublard, et j’ai remarqué que lorsqu’on s’éloigne trop de la maison il miaule comme un perdu… On a beau lui répéter qu’il n’a qu’à rebrousser chemin pour rentrer, ce nigaud préfère rester avec nous, quitte à miauler, miauler, miauler…

Et bien sûr, les balades sont aussi une merveilleuse occasion de ramasser des milliers de petits trésors à se fourrer dans les poches. Ou a refiler à ses parents, toujours ravis de porter doudous, bâtons, cailloux trop jolis, glands et feuilles mortes ! Ensuite on les entasse à la maison, et il arrive même qu’on s’en serve pour faire des travaux manuels.

C'est de l'art éphémère !

C’est de l’art éphémère !