Archives mensuelles : janvier 2016

Poussin, organisateur de vacances

Poussin, organisateur de vacances

Grâce au super globe qu’il a reçu à Noël, Poussin ne cesse de développer son goût pour la géographie. Notre petit curieux commence à bien visualiser les différents continents, et il découvre les particularités de chaque petit coin de planète. Les illustrations sur le globe et le petit livret d’accompagnement lui sont bien utiles pour tout comprendre.

Même qu'il s'allume et qu'on peut alors admirer les courants marins !

Même qu’il s’allume et qu’on peut alors admirer les courants marins !

Très emballé par tout ce qui concerne l’espace et les fusées, il a tout de suite repéré la petite illustration qui indique d’où se font les départs vers l’espace. Ce qui donne des discussions percutantes au petit-déjeuner !

 » – Est-ce qu’un jour on pourra aller voir une fusée décoller ?
– J’aimerais bien, et Papa aussi (et même qu’il se roulerait par terre !), mais c’est compliqué parce que c’est loin…
– Bin on peut aller en vacances au Kazakhstan !  »

Pour celles et ceux qui ne suivent pas, c’est depuis Baïkonour (au Kazakhstan) que part le vaisseau Soyouz pour envoyer les spationautes loin loin loin là-haut !

Le problème c’est que pour cet été, on a déjà réservé en Bretagne…

Et sinon, si vous avez loupé la grande nouvelle sur Facebook : le chat est revenu !!! Nino est rentré à la maison jeudi 21 en tout début de soirée, après tout juste 5 semaines d’absence. Un peu faible et très amaigri, il va déjà mieux et se remet tranquillement sur pattes. Notre programme de remise en forme à base de bouffe-siestes-câlins semble fonctionner parfaitement !

Chat picote un peu…

Chat picote un peu…

Ses gamelles ont été nettoyées et rangées il y a déjà quelques jours, mais je ne me résous toujours pas à refermer sa chatière… Il me reste un tout petit peu d’espoir, et cette chatière en est le minuscule symbole.

NinoCampagne

Notre chat a disparu. Le 18 décembre, nous lui avons grattouillé la tête pour lui souhaiter une bonne nuit, et nous avons été nous coucher en le laissant dans le salon. Le lendemain, c’était le dernier vendredi d’école avant les vacances, et la journée est passée à toute vitesse.  Machinalement, avant le petit déjeuner j’ai versé quelques croquettes dans sa gamelle, sans voir qu’il ne venait pas manger. Puis il a fallut se dépêcher, travailler à la maison et à l’extérieur, passer en coup de vent entre deux trajets pour l’école, et nous n’avons pas vraiment pensé au chat. . Ce n’est que beaucoup plus tard, pendant la soirée, que nous avons réalisé qu’il n’était plus là, et que personne ne l’avait vu de la journée.

Nous l’avons cherché partout. Tard dans la nuit et le lendemain, et encore le surlendemain. Dans tous les recoins de la maison, de la grange, dans le grenier, dans les petites dépendances dans le jardin. Dans les buissons, dans le jardin des voisins qui ne viennent presque jamais, dans les fossés du hameau, dans le hangar agricole d’à côté, dans les champs… Nous avons aussi poussé jusqu’au lavoir, à quelques centaines de mètres. Là où il nous suivait parfois en promenade, en miaulant comme un taré parce qu’il avait peur de trop s’éloigner de la maison. Nous avons scruté tous les fossés de toutes les routes des alentours, même à plusieurs kilomètres. Nous l’avons cherché partout, en vain.

Entre tristesse et découragement, nous avons entendu des histoires de chats qui finissent par revenir. Au bout de deux jours, de trois semaines, de plus d’un mois… Alors même si on n’y croit plus vraiment, il reste une infime petite lueur d’espoir. Le voir débarquer dans le jardin, entendre la chatière s’ouvrir… C’est un peu idiot mais on ne sait jamais.

Les premiers jours ont été très difficiles, maintenant ça picote encore un peu mais ça va mieux. Il nous reste des tonnes de souvenirs, parce que Nino était avec nous depuis presque dix ans. Il avait tout juste deux mois, notre bébé chat, quand il est arrivé dans notre petit appartement près de Paris. Il était là pour notre mariage, pour la naissance des enfants, pour nos déménagements…

ninobbr

Oui, ses yeux ont changé de couleur avec l’âge !

Il y a eu ses bêtises de chaton, les rouleaux de sopalin mis en miettes dans la cuisine, les stylos planqués sous le canapé, les lacets grignotés, les courses folles sur les murs du salon et le museau dans les toilettes quand on oubliait de fermer les portes… Le fauteuil en osier complètement déchiqueté, les tentatives pour choper la souris de l’ordinateur quand on la faisait bouger… Et puis il s’est assagi, devenant la plus merveilleuse des bouillotte ! Sur nos genoux, contre mon ventre quand j’étais enceinte, parfois sur nos pieds ! Il a été adorable avec nos bébés. Il s’est laissé caresser, tripoter, chatouiller… Il a même supporté quelques tirages de queues et quelques caresses à rebrousse-poils les fois où nous n’avons pas réagit assez vite. Avec les années, il est devenu encore plus paisible. Passant la moitié de son temps à galoper dans le jardin (oui, un chat peut galoper !) et à chasser des mulots, l’autre moitié à se chauffer près du poêle et à siester sur un accoudoir de canapé.

Nino est entré dans nos vies quand nous sommes devenus adultes. C’est peut-être pour ça que son absence est si difficile à envisager.
Evidemment il faut relativiser, parce que bien sûr il y a pire, et parce que l’on sait depuis longtemps que les chats ne sont pas éternels. N’empêche que ça picote méchamment…