Archives mensuelles : mai 2016

Douceur et sérénité

Douceur et sérénité

Cette fin de semaine ressemble un peu à des vacances, ou alors à un grand pont, et c’est fou ce que ça fait du bien ! Les enfants sont à l’école, bien sûr, mais nous, les parents, profitons de trois jours de repos. Il nous reste quelques coups de fil pro à passer et quelques mails à envoyer, mais pour la première fois depuis des lustres nous profitons de grands moments de calme en journée, juste nous deux. Hier nous avons même laissé les enfants à la cantine, juste pour le plaisir de déjeuner en amoureux à la maison, et nous n’avons même pas culpabilisé ! Il faut dire aussi que les enfants adorent manger à la cantine de temps en temps, et qu’hier midi il y avait des lasagnes au menu. Des lasagnes de cantine, certes, mais ils ont eu l’air d’apprécier.

enfantschamps

On a bien essayé de les perdre dans les champs, mais ils ont réussi à trouver la sortie :-)

Mine de rien, ces quelques jours de pause sont amplement mérités. Depuis quelques mois, et surtout ces dernières semaines, nous avons eu à subir une dose de stress plutôt élevée. Principalement des histoires de boulot, mais avec en plus quelques petites inquiétudes diverses et variées histoire de pimenter un peu le tout. Par exemple, notre crédit-auto qui a mis des semaines à se débloquer, et notre inquiétude de ne pas recevoir les fonds à temps… Pour apprendre finalement que la banque avait juste oublié de traiter notre dossier ! Heureusement ils ont rapidement réparé leur erreur et on a tout reçu dans les temps pour aller récupérer notre voiture. N’empêche que j’ai passé de longs moments au téléphone et que leur putain de charmante musique d’attente s’est imprimée à tout jamais dans mon cerveau…

Bref, en début de semaine nous avons eu toutes les réponses que nous attendions, des bonnes nouvelles, et une seule journée à mis fin à cinq mois de stress. Les choses s’enchaînant plutôt bien, j’avais une fin de semaine très light, et Papa-des-Champs a trois jours de battement avant de commencer un nouveau boulot. Il va ensuite enchaîner avec deux fois une semaine à Paris pour ce nouveau travail, donc vraiment, ces trois journées de repos sont un petit miracle à savourer. La perspective de deux semaines (heureusement il reviendra le week-end) seule avec les enfants ne m’inquiète pas spécialement, mais ne me réjouit pas vraiment non plus.

Tout ça nous incite à profiter encore plus de nos trois jours off, et du week-end à venir.  Mercredi et jeudi après-midi, nous avons passé beaucoup de temps dehors avec les enfants, sous un beau soleil. Nous avons glandé sur des transats, mais aussi joué au tennis, fait une promenade, goûté dans le jardin, pris un apéro sous les derniers rayons du soleil… De vrais moments de vacances !
Nous avons aussi, et ça c’est totalement fou, fait une vraie sieste pendant que les enfants étaient à l’école. Dormir une heure dans notre lit en début d’après-midi, le truc qui n’était pas arrivé depuis des années et qui fait tellement de bien !

tennisjardin

Définitivement, l’herbe c’est pas terrible pour le tennis !

Si je dois travailler un peu à l’extérieur samedi après-midi, le reste du week-end devrait malgré tout conserver son parfum de vacances. Prendre du temps pour nous, loin de toute contrainte, sera l’objectif principal de ces deux jours en famille. Sans oublier de se faire de grosses réserves de Papa-des-Champs avant de le laisser partir pour cinq jours. D’ailleurs, je le kidnappe déjà samedi soir pour un petit dîner d’amoureux dans notre petit resto du coin préféré !

 

Même si on s’en foot un peu…

Même si on s’en foot un peu…

Nous ne sommes pas foot. Nous ne sommes déjà pas vraiment sport dans l’absolu, mais alors foot encore moins. Ni Papa-des-Champs, ni moi. Du coup, les enfants non plus. Ils savent seulement que le foot se joue avec un ballon, peut-être savent-ils vaguement qu’il faut faire entrer ce ballon dans des cages, mais pas plus. Le seule référence foot qu’ils ont, ça doit être les grands de l’école qui y jouent dans la cour de récré…

Nous connaissons à peine quelques équipes, dont on entend vaguement les noms à la radio à la fin des infos. Je sais que Saint-Etienne c’est les verts, et qu’avant ils étaient vachement forts, mais ça c’est parce que j’ai une culture années 80 très développée… Les seuls joueurs que je pourrais citer sont ceux de 1998, et je ne suis pas certaine d’avoir vu d’autres match depuis. Bref, à la maison, nous sommes archi-nuls en foot. C’est à peine si je savais que l’Euro se jouerait en France cet été. Et j’avoue que je m’en fiche absolument !

Le truc, c’est que le marketing foot fonctionne tellement bien, que ce samedi, lors d’un passage express au petit Carrefour du coin, Poussin s’est fait refourguer des images Panini de l’équipe de France. Deux paquets, qu’il a partagés avec sa sœur en rentrant à la maison. Et bien qu’ils se fichent complètement du foot, ça leur a plu. Beaucoup plu, d’ailleurs, si bien qu’ils ont passé un bon moment à les regarder, à les commenter, à jouer avec. Par contre on a dit non quand ils ont fait mine de les coller sur le frigo ! Lundi, nous avons trouvé une nouvelle image planquée dans je ne sais plus quel emballage alimentaire, cette fois avec la photo d’un joueur (Paul Pogba, un nom que je n’avais jamais entendu avant). Les enfants ont adoré pouvoir mettre un nom sur ce visage, et n’ont toujours pas eu le droit de coller la figure de ce brave garçon sur le frigo…

Ce qui est drôle, c’est que mine de rien ces petites cartes ont été l’occasion de discuter de plein de sujets.

Nous avons parlé un peu de sport, bien sûr, et plus particulièrement de football. Oui, sur cette image ils sautent tous en même temps, parce qu’à mon avis ils ont marqué un but et ça les rend contents. Non, le numéro sur le maillot de Paul Pogba n’est pas là pour indiquer son âge, regarde, chaque joueur a son propre numéro. A Belette qui pouffait, parce que « ppfff, ils ont tous le même pull », j’ai aussi expliqué le principe d’avoir une seule et même couleur pour chaque équipe, et le bleu pour la France.

Nous avons parlé coupes de cheveux aussi, parce qu’effectivement les coiffures des footballeurs sont un peu plus originales que celles qu’ont croise par chez nous.

Nous avons encore parlé couleur de peau avec Belette, qui est en pleine phase  » pourquoi il est marron le monsieur? « . Un sujet beaucoup plus simple à aborder tranquillement à la maison qu’à la caisse du Leclerc avec une fillette qui parle fort. Ce qui nous a également permis de parler géographie. Le truc, c’est que le manuel de lecture de Poussin comporte une partie sur La Réunion, et qu’il travaille dessus en classe. Il se passionne pour le sujet d’ailleurs, c’est vraiment chouette ! Sauf que du coup, dès qu’il voit quelqu’un de plus ou moins mat, il s’imagine qu’il vient de l’île de La Réunion. Alors on a utilisé le globe, on a expliqué les différences entre couleur de peau, nationalité, tout ça tout ça. Des trucs que certains adultes ont parfois du mal à saisir, mais finalement à quatre et six ans ils pigent plutôt bien ;-)

Comme on est nuls en foot et qu’on est bien incapables de nommer les joueurs sur les images Panini, les enfants se sont vraiment attachés au seul joueur dont nous nommes sûrs du nom : Paul Pogba. Ils lui font vivre des tas de trucs en utilisant sa photo, c’est surréaliste et franchement marrant ! Je ne retrouve plus sa photo du coup, il vit certainement une aventure palpitante dans une des chambres…  Il part quelquefois faire des promenades avec les Playmobils, va en vacances à La Réunion (Poussin est obnubilé, parce qu’en plus là-bas il y a des volcans, c’est juste le pied pour lui !!!). Cette semaine, j’ai même entendu le grand dire à la petite « attention je vais te coller Paul sur le front »… Un peu plus tard, pendant qu’ils étaient à l’école, j’ai vu que Poussin avait aussi écrit son nom sur le tableau…

footfootfoot

Je me moque bien de savoir qui gagnera quel match, je ne compte ni m’acheter une télé pour l’occasion, ni regarder les résultats des différentes équipes… Mais si je devais choisir un seul joueur à soutenir, obligé ce serait Paul !