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Sauvons le loup, ou comment fêter la journée Mario Ramos !

Sauvons le loup, ou comment fêter la journée Mario Ramos !

J’avais prévu de publier ce billet lundi 7 novembre pour la Journée Mario Ramos, mais j’ai pris un tout petit peu de retard…

Si je devais faire une liste de mes auteurs jeunesse préférés, Mario Ramos y serait en très bonne place. Sa tendresse, son humour, sa sensibilité me touchent particulièrement. Chez nous, il est une sorte d’auteur-doudou : on aime lire et relire ses albums, on en redemande même (et surtout !) si on les connaît par cœur, et certaines de ses histoires suivent les enfants depuis toujours ou presque.

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Je pense particulièrement à « Au lit, petit monstre », l’album qui nous a fait découvrir Mario Ramos lorsque Poussin avait environ deux ans et qu’il était en pleine phase « je veux pas dormir le soir, je fais traîner le rituel du coucher pendant une plombe, je rappelle mes parents 50 fois, et même que je me relève pour errer pieds nus dans l’appart jusqu’à minuit »… En plus des discussions, des câlins, des essais pour améliorer le rituel, des haussements de voix aussi…nous avons tenté les livres. Et comme celui de Ramos correspondait tellement à notre quotidien, nous l’avons immédiatement adopté ! Poussin s’est tout-à-fait reconnu dans le personnage du petit monstre vert et s’amusait même à l’imiter. Une jolie façon de dédramatiser !

Nous avons ensuite découvert le petit cornichon et le loup prétentieux, le roi très occupé, le loup qui voulait être un mouton, et plein d’autres personnages de l’univers de Mario Ramos. Avec toujours autant de délice. Découvrir un album de Ramos, c’est à chaque fois la promesse d’un bon moment ; c’est savoir que l’on va rencontrer du doux et du drôle, se laisser glisser sur un terrain connu, mais toujours être surpris par ce qui nous attend finalement.
Alors quand c’est la journée Mario Ramos (célébrée tous les ans par l’Ecole des loisirs) j’aime bien en profiter pour lire un ou plusieurs de ses albums aux enfants. Pour le clin d’œil, mais aussi parce que toute occasion est bonne pour se faire plaisir. C’est ce que j’ai fait lundi dernier, avant d’avoir une deuxième bonne idée :

Il y a un petit bout de temps déjà, la marque de vêtements Petit Bateau avait proposé une série limitée en partenariat avec l’Ecole des loisirs, et je n’avais évidemment pas résisté à la tentation (faible que je suis !). Poussin avait eu un t-shirt orné du loup relou avec sa belle cravate, et Belette une nuisette avec le loup déguisé en mère-grand. Les deux fringues ont été portées, lavées, reportées, tâchées, frottées, rerereportées…. La nuisette est devenue un peu courte, mais avec un leging-bas de pyjama ça passe encore. Le t-shirt, par contre,  ça ne va plus du tout, même en le portant sous un pull pour cacher qu’il manque quelques centimètres. Ca a été une grosse déception pour Poussin quand je lui ai dit que là c’était vraiment cuit. J’ai été déçue moi aussi, surtout que le t-shirt a quand même pris un petit coup de vieux après ses nombreux passages à la machine et qu’il est maintenant trop défraîchi pour le donner à Belette. Je n’étais même pas certaine qu’il finisse chez une autre famille en le mettant dans le container à vêtements… si ça se trouve il aurait fini en chiffon, arghhh !

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Alors j’ai eu envie de sauver le loup, et j’ai eu l’idée du siècle : après un petit découpage, un peu de rembourrage et un dos tout neuf, il connaît dorénavant une nouvelle vie de doudou !

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Tout-Petit-Loup a finalement rejoint le lit de Poussin vendredi.

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On ne voit pas trop qu’il a été épaissi, mais je peux vous assurer qu’il a passé une très bonne première nuit avec son petit maître :-)

La cabane (presque) au fond du jardin

La cabane (presque) au fond du jardin

Selon tous les théorèmes en matière d’habitation ainsi que d’après les lois fondamentales qui régissent l’architecture familiale, jardin + enfants = cabane de jardin. C’est comme ça, c’est presque universel, et on ne peut pas lutter contre !

En arrivant dans notre maison il y a un peu plus de quatre ans, avec un gnome de trente mois et une mini-gnome de six mois, nous avions déjà le projet de leur installer une cabane. Sans savoir quand, comment, ni où, mais l’idée était déjà présente dans un coin de nos têtes. Avec un papa menuisier à ses heures perdues, il était par contre évident que cette cabane serait faite à la main ! Le problème, comme toujours, était un gros manque de temps… Le projet a donc un peu tardé à voir le jour.
Quand le moment est venu, Papa-des-Champs (comme toujours avant un grand projet bricolage) a passé pas mal de soirées à regarder / analyser / comparer les différentes créations qu’on peut trouver sur le net. A partir de tout ça, de nos contraintes et de nos envies, il a imaginé notre cabane idéale. A l’origine, elle devait être en bois de palettes. Histoire d’allier récup’ et économies.

Entre temps, la réalisation de notre poulailler, justement en bois de palettes, nous a appris que les palettes c’est cool et gratuit, mais que c’est aussi super pénible et long à démonter. Surtout qu’après les avoir démontées (en faisant beeaaauuuucoup de bruit, donc en dehors des heures de sieste !) il faut encore les raboter, poncer, etc etc. Sachant que Papa-des-Champs est particulièrement minutieux, il était impensable pour lui de faire un truc « à l’arrache ».

Bref, si les fondations sont effectivement composées de quatre palettes posées sur des bastaings et de plots coulés en béton, nous avons finalement changé d’avis pour les murs. A la place, nous avons opté pour de simples planches de volige. Travaillées à la défonceuse, elles s’encastrent les unes dans les autres et assurent un minimum d’étanchéité à la cabane. Dans l’ensemble, nous avons tout de même utilisé le plus possible de morceaux de bois qu’on avait déjà. La porte de la cabane, par exemple, a été faite à partir d’une vieille porte oubliée dans le grenier depuis des lustres.  Le toit est quant à lui recouvert de shingle, posé sur de l’OSB. Voilà pour l’essentiel.

Fondations et ossature de la cabane

Printemps 2015 : Fondations et ossature de la cabane

La construction s’est étalée sur de longs mois (et même sur plus d’un an), essentiellement par manque de disponibilité et par un chantier difficile à mener les mois d’hiver, mais nous sommes vraiment contents du résultat ! Et les enfants aussi ! Le plus gros a été réalisé pendant le printemps et l’été 2015. Il manquait encore quelques éléments assez importants (la porte et des bouts de pignon… on mettait de grosses planches de bois pour pouvoir fermer) mais les enfants pouvaient déjà jouer dedans et y mettre quelques jouets à la fin de l’été. De mon côté j’ai également pu installer la déco intérieure au tout début de l’automne 2015. C’est enfin pendant l’été 2016 que les travaux se sont achevés. Bon, il manque toujours quelques petits détails parce que Papa-des-Champs est un peu fâché avec les finitions (mais il a bien d’autres qualités !) et aussi parce qu’il a toujours d’autres projets en parallèle. Et aussi un travail, et malgré tout droit à un peu de temps libre :-)

Juillet 2015 : ça commençait à prendre forme !

Voici le résultat aujourd’hui :

Novembre 2016

Novembre 2016

Novembre 2016

Novembre 2016

La cabane a donc déjà passé un hiver et une ou deux tempêtes de vent avec brio. Pas d’humidité à déplorer à l’intérieur, et elle est restée debout pendant que quelques arbres, tuiles et porte en tôle du voisinage ont cédé… Nous sommes confiants pour la suite !
Les enfants aiment beaucoup leur petite maison et ont déjà passé de belles heures de jeux à l’intérieur !

"Tea time"pour Belette et sa poupée

« Tea time »pour Belette et sa poupée

Les plans ont évolué au fur et à mesure du chantier, je n’ai donc pas de modèle à vous proposer, mais je peux mettre à disposition de ceux et celles qui le souhaitent un petit mémo sur les différents matériaux de construction et les techniques utilisées. Pour info, les dimensions du plancher intérieur (hors terrasse donc) sont de 240 x 160 cm.