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Ouvrez, ouvrez les calendriers !

Ouvrez, ouvrez les calendriers !

Youpi, on est en décembre !

Les enfants sont évidemment sur-excités, et même si personnellement j’arrive un peu mieux à canaliser mes émotions, il faut bien admettre que je suis plutôt contente aussi.
Poussin et Belette avaient hâte de découvrir leur calendrier de l’avent, et moi j’avais hâte de leur faire plaisir !

Cette année, c’en est fini des petites maisons en bois remplies de chocolats et du calendrier « 24 activités à partager« . Je me suis un peu creusé la tête et ça m’a pris pas mal de temps, mais le résultat me plaît bien :

CalAvent

Niveau couture ce n’était pas sorcier à réaliser, juste peut-être un peu long et répétitif (surtout répétitif) pour la partie surfilage et ourlets des petites cases. Mais comme cela faisait un moment que je n’avais pas cousu, j’ai même trouvé ça plutôt sympa de m’y remettre. D’ailleurs, j’étais tellement bien partie que juste après, j’ai enchaîné avec la confection d’une petite mallette de docteur pour Belette (un cadeau de Noël).

Finalement, le plus long a été de trouver comment remplir ces 24 petites cases…

Je vous épargne les longues discussions avec Papa-des-Champs, qui n’a pas été particulièrement efficace pour trouver des idées, mais qui a eu le mérite de me donner son avis sur mes différentes propositions.

Assez vite, j’ai eu envie d’adapter un chouette idée que j’avais vu passer sur un site il y a un an ou deux : un roman divisé en 24 petites liasses, et ainsi une histoire à suivre tous les soirs avant Noël. Sur le modèle que j’avais trouvé c’était pour une jeune-fille, donc elle lisait ses feuillets toute seule dans son coin, et c’était un assez gros bouquin. Chez nous, ce sera un roman jeunesse à lire aux enfants avant d’aller au lit. J’ai hésité entre ça ou des textes différents pour chaque enfant, adaptés à leurs niveaux de lecture respectifs. J’ai opté pour la première solution en me disant que ce serait plus sympa de partager une longue histoire tous ensemble, et qu’en plus ce serait plus simple à organiser.

Après des heures de prise de tête, entre le choix du bouquin et la façon de présenter tout ça, j’en suis arrivée à ça :

– Le roman : James et la grosse pêche de Roald Dahl
170 pages environ, ce qui fait plus ou moins 7 pages par soir.
Une histoire et un degré de compréhension accessible pour une Belette de presque 6 ans, tout en étant « assez élaboré » pour un Poussin de presque 8 ans, qui plus est déjà adepte de Roald Dahl. Le petit plus : c’est anglais et ça tombe très bien, puisque nous allons à Londres pendant les vacances de Noël !

– Pas de découpage en petites liasses pour ma part. J’aurais eu beaucoup de mal à faire ça proprement, tout en gardant un équilibre entre les 24 parties. A la place, j’ai lu le livre avant, et pour chaque jour j’ai écrit une petite phrase d’accroche sur un petit bout de papier. Par exemple « Ce soir, James va en savoir un peu plus sur les étranges animaux de la grosse pêche », ou « Oups, il va y avoir un petit problème pour la pêche ce soir ». Juste de quoi leur mettre l’eau à la bouche. Ah, et bien sûr, les 24 parties ne sont pas strictement égales. J’ai fait en sorte de finir chaque séquence sur la fin d’un paragraphe ou d’un chapitre, plutôt que de m’arrêter au milieu d’une phrase :-D 

En plus de ces petits papiers, certaines cases du calendrier contiennent des petits « bons pour » une activité manuelle sur le thème de Noël (répartis sur les trois mercredis de l’avent), un jeu de société après le dîner, etc. En fait j’ai recyclé certaines idées des années précédentes. J’ai aussi glissé quelques babioles conservées discrètement tout au long de l’année (des mini crayons fantaisie, des petits animaux en bois…) et des chocolats. Finalement, le calendrier que j’imaginais plus simple que les années précédentes se révèle bien rempli !

Et comme j’étais vraiment très motivée cette année, j’ai aussi préparé un calendrier pour Papa-des-Champs !
Là encore je me suis un peu lâchée… Pour faire court, je lui ai créé un blog rien que pour lui, avec des devinettes pour déverrouiller chaque article, et découvrir chaque jour un morceau de musique qu’on a écouté, réécouté, et parfois trop écouté ensemble depuis que l’on se connaît. Cela fait donc dix-sept années résumées en 24 chansons ! Dans le lot, il y en a qui lui rappelleront de jolis souvenirs, d’autres auxquelles il ne pense plus (alors qu’il les a écoutées 817 fois en 2004 !) et d’autres qu’il aura du mal à assumer après toutes ces années ! Quant à moi, je me suis bien amusée en préparant tout ça !

Enfin, quoi de mieux qu’une belle couche de neige pour bien entamer l’Avent ?!

 Neige

La cabane (presque) au fond du jardin

La cabane (presque) au fond du jardin

Selon tous les théorèmes en matière d’habitation ainsi que d’après les lois fondamentales qui régissent l’architecture familiale, jardin + enfants = cabane de jardin. C’est comme ça, c’est presque universel, et on ne peut pas lutter contre !

En arrivant dans notre maison il y a un peu plus de quatre ans, avec un gnome de trente mois et une mini-gnome de six mois, nous avions déjà le projet de leur installer une cabane. Sans savoir quand, comment, ni où, mais l’idée était déjà présente dans un coin de nos têtes. Avec un papa menuisier à ses heures perdues, il était par contre évident que cette cabane serait faite à la main ! Le problème, comme toujours, était un gros manque de temps… Le projet a donc un peu tardé à voir le jour.
Quand le moment est venu, Papa-des-Champs (comme toujours avant un grand projet bricolage) a passé pas mal de soirées à regarder / analyser / comparer les différentes créations qu’on peut trouver sur le net. A partir de tout ça, de nos contraintes et de nos envies, il a imaginé notre cabane idéale. A l’origine, elle devait être en bois de palettes. Histoire d’allier récup’ et économies.

Entre temps, la réalisation de notre poulailler, justement en bois de palettes, nous a appris que les palettes c’est cool et gratuit, mais que c’est aussi super pénible et long à démonter. Surtout qu’après les avoir démontées (en faisant beeaaauuuucoup de bruit, donc en dehors des heures de sieste !) il faut encore les raboter, poncer, etc etc. Sachant que Papa-des-Champs est particulièrement minutieux, il était impensable pour lui de faire un truc « à l’arrache ».

Bref, si les fondations sont effectivement composées de quatre palettes posées sur des bastaings et de plots coulés en béton, nous avons finalement changé d’avis pour les murs. A la place, nous avons opté pour de simples planches de volige. Travaillées à la défonceuse, elles s’encastrent les unes dans les autres et assurent un minimum d’étanchéité à la cabane. Dans l’ensemble, nous avons tout de même utilisé le plus possible de morceaux de bois qu’on avait déjà. La porte de la cabane, par exemple, a été faite à partir d’une vieille porte oubliée dans le grenier depuis des lustres.  Le toit est quant à lui recouvert de shingle, posé sur de l’OSB. Voilà pour l’essentiel.

Fondations et ossature de la cabane

Printemps 2015 : Fondations et ossature de la cabane

La construction s’est étalée sur de longs mois (et même sur plus d’un an), essentiellement par manque de disponibilité et par un chantier difficile à mener les mois d’hiver, mais nous sommes vraiment contents du résultat ! Et les enfants aussi ! Le plus gros a été réalisé pendant le printemps et l’été 2015. Il manquait encore quelques éléments assez importants (la porte et des bouts de pignon… on mettait de grosses planches de bois pour pouvoir fermer) mais les enfants pouvaient déjà jouer dedans et y mettre quelques jouets à la fin de l’été. De mon côté j’ai également pu installer la déco intérieure au tout début de l’automne 2015. C’est enfin pendant l’été 2016 que les travaux se sont achevés. Bon, il manque toujours quelques petits détails parce que Papa-des-Champs est un peu fâché avec les finitions (mais il a bien d’autres qualités !) et aussi parce qu’il a toujours d’autres projets en parallèle. Et aussi un travail, et malgré tout droit à un peu de temps libre :-)

Juillet 2015 : ça commençait à prendre forme !

Voici le résultat aujourd’hui :

Novembre 2016

Novembre 2016

Novembre 2016

Novembre 2016

La cabane a donc déjà passé un hiver et une ou deux tempêtes de vent avec brio. Pas d’humidité à déplorer à l’intérieur, et elle est restée debout pendant que quelques arbres, tuiles et porte en tôle du voisinage ont cédé… Nous sommes confiants pour la suite !
Les enfants aiment beaucoup leur petite maison et ont déjà passé de belles heures de jeux à l’intérieur !

"Tea time"pour Belette et sa poupée

« Tea time »pour Belette et sa poupée

Les plans ont évolué au fur et à mesure du chantier, je n’ai donc pas de modèle à vous proposer, mais je peux mettre à disposition de ceux et celles qui le souhaitent un petit mémo sur les différents matériaux de construction et les techniques utilisées. Pour info, les dimensions du plancher intérieur (hors terrasse donc) sont de 240 x 160 cm.

Mon joli sac

Mon joli sac

J’en rêvais depuis des mois, de cette jolie besace en liberty et simili cuir… Au départ je n’avais pas d’idée précise en tête, je me disais simplement que si l’occasion de présentait, je craquerais bien sur ce type de sac. Et puis, au hasard de mes pérégrinations sur Pinterest, je suis tombée sur des modèles qui renvoyaient tous au blog des Les Chiffonneries du Chat et à son tuto trop trop chouette.

Je vous mets déjà un aperçu du résultat final, et je raconte ensuite :

besace

Si je n’ai pas tout de suite saisi l’occasion, acheté mon tissu et empoigné ma machine à coudre, c’est surtout parce que je ne me sentais pas à la hauteur. Je n’avais jamais cousu de cuir ni de simili-cuir (et je m’en faisais une montagne) et de toute façon j’étais persuadée que mon niveau en couture était insuffisant pour un tel projet. D’autant que ça m’aurait contrariée d’acheter du tissu et des accessoires pour un résultat pas terrible. Le liberty n’étant pas donné, ce serait dommage de l’utiliser pour faire des chiffons !

J’ai donc laissé passer un peu de temps. Et j’ai eu de plus en plus envie d’un nouveau sac. En rentrant de vacances j’ai encore hésité, j’ai refait le tour du net à la recherche d’une besace du même style mais déjà toute faite, sauf que décidément rien ne me convenait parfaitement. J’ai bien trouvé des couturières qui mettaient en vente leurs créations sur Etsy ou Ebay, en laissant même le choix des tissus, mais je n’étais pas totalement convaincue. Surtout que c’est un peu idiot d’être soi-même couturière (couturière du dimanche, mais quand même !) si c’est pour se dégonfler et sous-traiter le boulot à la première difficulté… Finalement c’est Papa-des-Champs qui m’a encouragée à tenter ce nouveau défi, en m’affirmant que j’étais tout à fait capable de réussir. Ce qui est très gentil de sa part, merci à lui !

Après avoir choisi mes tissus et mes accessoires et avant de me lancer dans les découpes, justement, j’ai bien étudié le patron, j’ai tout recopié soigneusement, et j’ai pris mon temps pour que tout soit le plus parfait possible.

besace-patron

Atelier découpage-collage…

besace-tissu

Le patron comprend beaucoup beaucoup de pièces… d’où la nécessité de s’organiser un peu et de rester calme !

Trop souvent j’ai tendance à vouloir aller vite, à me faire de longues séances de couture le soir, et c’est évidemment dans ces moments-là que je fais le plus d’erreurs. Pour éviter ça, cette fois j’ai préféré y aller doucement et m’arrêter avant d’être fatiguée/déconcentrée/énervée. Et miracle, tout s’est bien passé !

besace-ouverte

besace-intérieur

J’avais peur de galérer un peu avec le simili-cuir ou avec le passepoil (je n’en avais jamais cousu) mais c’était beaucoup plus simple que ce je pensais. Je m’aperçois aussi que ma machine est plutôt pas mal et qu’elle gère très bien les multiples épaisseurs de tissus. Pour le coup, si je devais donner un conseil à celles et ceux qui seraient tenté.e.s par cette besace, ce serait de bien connaître leur machine et d’y être déjà bien habitué.e.s. Et si le tutoriel est très bien fait, notons qu’il ne décompose pas toutes les actions en détail, mais que certaines mini-étapes sont sous-entendues, parce qu’ultra logiques. Il s’agit donc d’avoir déjà un peu d’expérience en couture, ce qui est de toute façon préférable pour être un minimum sûr.e des ses gestes et avoir quelques bonnes habitudes avant de se lancer dans ce type de projets.

Moi, maintenant, je vais me promener ! :-)

besace-portée

 

Du bois et du tissu, pour des anniversaires-maison !

Du bois et du tissu, pour des anniversaires-maison !

Histoire de compenser un peu un Noël sans cadeaux faits maison, nous avons mis les bouchées doubles pour les anniversaires des enfants ! L’idée était de fabriquer chacun un cadeau par enfant, en plus de ceux achetés (parce qu’on n’est pas assez doués pour fabriquer des montres et des appareils photo !). Papa-des-Champs a opté pour son domaine de prédilection : le bois, et moi pour le mien : la couture !

Poussin a eu 6 ans fin janvier.
Depuis quelques temps, il parlait d’une piscine pour ses playmobils et demandait régulièrement à son papa de lui en bricoler une. Le-dit papa n’a donc pas eu à réfléchir bien longtemps pour trouver une idée, et en quelques soirs il a fabriqué THE piscine en bois !

piscinepoussin

Je sais, on dirait qu’ils font des pompes, mais en vrai ils nagent !

Depuis, les playmos sont super contents et barbotent avec bonheur dans leur jolie piscine hors sol et écolo, puisqu’elle a été construite à partir de chutes de bois :-) Il leur arrive même de pêcher dedans !

De mon côté, j’ai fait le choix d’un cadeau plus utile que ludique, en cousant un nouveau pyjama pour mon Poussin qui grandit bien trop vite. Il adore avoir de nouveaux vêtements, et il est particulièrement fan des pyjamas originaux : je ne prenais donc pas beaucoup de risques. Le tissu est un coup de cœur, trouvé sur le site  Butinette. Le modèle est un bidouillage maison à partir du pantalon de pyjama Les Intemporels enfants et de la « tunique boutonnée » du même livre.

pyjpoussin

Et j’ai enfin réussi à caser les boutons-fleurs sur lesquels il lorgnait depuis un moment !

En l’espace de trois semaines, nous avons ainsi enchaîné trois anniversaires à la maison : Poussin, moi, et Belette. Ça a fait beaucoup de bougies et de cadeaux en très peu de temps.

Belette, donc, a eu 4 ans mi-février.
Depuis le temps que je voulais lui coudre le grand doudou Nonos des Déglingos, c’était l’occasion rêvée. La version « baby Nonos » l’accompagne depuis sa naissance, et je suis fan de ces bestioles ! Poussin a d’ailleurs le petit doudou Ratos depuis la maternité, et le grand modèle . Honnêtement les Déglingos sont assez délicats à coudre, déjà parce qu’il faut assembler plein plein plein de pièces, mais aussi parce que les explications fournies sont plutôt minimalistes. J’ai aussi la très nette impression que les dimensions des patrons ne correspondent pas à celles des doudous sur les photos du livre. Finalement je m’en suis plutôt bien sortie quand même (c’est le troisième modèle de ce livre que je couds, on va dire que je commence à maîtriser). Pour le tissu, c’est uniquement des chutes, qui viennent de mes fonds de tiroir ou de ceux de ma maman, je n’ai rien eu à acheter et ça c’est plutôt bien.

Nonos

Il est très doux de la truffe et mange bien ses croquettes :-)

Papa-des-Champs a également puisé dans sa réserve de bois pour fabriquer le cadeau de Belette : un tangram. Là encore c’est un projet qui lui trottait dans la tête depuis un moment, et finalement plutôt rapide à réaliser. Il est en frêne, les bords et les arrêtes ont été bien adoucis par un ponçage méticuleux, et le tout a été tartiné d’huile de bois de Chine (non toxique et qui sent super bon). Pour l’accompagner, on a imprimé et plastifié des modèles de figures à reproduire, et sous mes précieuses indications Papa-des-Champs a cousu un petit pochon  avec une chute de tissu.

tangram

Et hop, un lapin !

Belette a tout de suite pigé le principe et se débrouille vraiment bien pour placer correctement les pièces. D’ici quelques temps je pense même qu’on lui imprimera de nouveaux modèles.