Archives du mot-clef Ecole

Les Mamans gâteaux… et le sexisme banalisé

Les Mamans gâteaux… et le sexisme banalisé

L’année dernière, sitôt notre Poussin à l’école, nous avons découvert l’univers formidable des petits mots dans le cahier de liaison. Et nous avons été horrifiés de remarquer qu’à chaque manifestation organisée par l’école ou par l’association des parents d’élèves, lorsqu’un goûter était prévu, on faisait appel aux « mamans gâteaux »… Comme si seules les femmes étaient foutues de touiller un peu de farine avec 3 oeufs ! Comme si la cuisine c’était forcément une affaire de bonnes femmes. Et surtout de mamans ! Passe encore qu’une jeune fille célibataire ne sache pas très bien cuisiner, du moment qu’une fois mère les fourneaux n’aient plus de secret pour elle…

Quand Papa-des-Champs a rejoint l’association des parents, il n’a pas pu s’empêcher de faire remarquer que « les mamans gâteaux » ça n’allait pas du tout. Mais il a surtout essuyé des rires… Parce que ce n’est qu’une expression. Et que ça ne veut pas dire que les hommes ne font jamais à manger, même si « tu sais ici les gens sont classiques ». Et qu’on ne va pas se prendre la tête avec tes conneries de bobo parisien… Maintenant qu’il est secrétaire de l’assoc et qu’il (ou que je !) rédige les petits mots, cette expression en a bien sûr été bannie. Il n’empêche que verbalement, elle est encore bien trop présente…

Alors oui bien sûr ce ne sont que des mots, et ça n’empêche pas que les hommes aussi passent un coup de balais ou font la vaisselle de temps en temps. Je comprends aussi que dans certaines familles, les horaires ou le mode de vie n’aident pas à l’égalité parfaite. C’est d’ailleurs un peu le cas chez nous, puisque la semaine c’est moi qui dispose le plus du temps nécessaire à la préparation des repas, par exemple. Mais jamais l’un de nous ne considère que certaines tâches sont réservés à l’homme ou à la femme de la maison ! Ce qui m’embête surtout avec ces histoires de mamans et de gâteaux, c’est que ça normalise cette idée que la femme doit faire la cuisine. Je sais bien que ce n’est pas vraiment le rôle d’une assoc’ de parents d’élèves que de faire évoluer les mentalités et les habitudes familiales ; mais je reste convaincue que si notre vocabulaire demeure sexiste, rien n’évoluera jamais. Qu’il s’agisse d’une publicité, d’un message officiel, du discours d’un enseignant ou que je sais-je encore, les mots ont leur importance. Tous à notre niveau, nous ne devrions pas véhiculer que la cuisine est un domaine féminin ! Ce qui est également valable pour le ménage, l’éducation des enfants ou le shopping…

Si je ne vais pas faire changer les mentalités toute seule (ou avec l’aide de Papa-des-Champs), j’essaie donc au moins de faire passer un message plus égalitaire. Et j’ai décidé de m’insurger à chaque remarque de ce genre. Le prochain qui me parle de « mamans gâteaux » je le mords !!! Bon, samedi dernier je n’ai pas mordu a directrice de l’école qui, à l’occasion de la kermesse, a remercié « les mamans qui ont fait des gâteaux »… mais je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter « et les papas aussi » ! Quelques minutes plus tard le dépit s’est tout de même emparé de moi, lorsque la présidente de l’assoc’ a demandé à des « mamans » de tenir les stands de la kermesse… Fort heureusement, quelques papas s’y sont aussi collés !…

Pour le prochain mot, j’hésite entre un message direct comme :
« les papas sont invités à faire des gâteaux »
et un message un peu plus subtil du genre :
« une fois le repassage terminé, la vaisselle essuyée et les chaussettes reprisées, les mamans seront bien gentilles de faire un gâteau »…

Allez Papa, à toi de jouer !

Allez Papa, à toi de jouer !

Ce billet était déjà en grande partie rédigé quand j’ai lu que les ABCD de l’égalité allaient certainement être supprimés, sur décision du Ministère de l’Education… Je n’ai pas encore lu d’article en détail sur ce revirement, mais j’en suis totalement perplexe ! J’espère vraiment que les professeurs des écoles resteront vigilants et que la lutte contre le sexisme restera un de leurs objectifs. J’aimerais beaucoup vivre dans un monde où ce chemin vers l’égalité soit naturel et où les profs n’aient pas besoin qu’on leur dise d’y être attentifs. Il faut croire que malheureusement tout ne soit pas si simple, c’est pourquoi nous redoublerons de vigilance à la maison !

Et alors l’école, c’était bien ?

Et alors l’école, c’était bien ?

La rentrée, c’était chouette ! Cette année Poussin entre en petite section, mais il a déjà une année de toute petite section à son actif (voir par ici) donc l’école, il connaît. Surtout que dans notre petit village il n’y a que deux classes aux effectifs très réduits: maternelle+CP et élémentaire (15 et 17 élèves). Il connaît donc déjà très bien sa maîtresse, ses copains, l’organisation des lieux etc. Ce qui a changé c’est un nouveau maître pour le mardi (la maîtresse a une journée off) et une nouvelle ATSEM sur les deux qui alternent matin et aprem. Comme la maîtresse est adorable, elle a même pris le temps de venir un peu mardi matin pour que les connaissances se fassent en douceur, et toute la semaine les ATSEM sont là ensemble toute la journée. L’autre grande nouveauté, c’est que maintenant Poussin est un grand et qu’il est scolarisé toute la journée. Il rentre toujours déjeuner à la maison, mais ensuite il repart à l’école. J’allais écrire qu’il y fait la sieste, mais en fait non. Pour l’instant il a adopté la technique du « je reste allongé mais je joue avec mon doudou-mes pieds-ce que j’arrive à choper ». Après tout, je faisais pareil à son âge ! Du moment qu’il reste silencieux, tout va bien ! Ce nouveau rythme semble lui convenir. Lui qui n’aime pas dormir ailleurs qu’à la maison est tout content de retourner à l’école après le repas (même s’il ne dort donc pas) et je retrouve chaque jour un Poussin tout joyeux qui prend plaisir à me raconter tout ce qu’il a fait.

Se coiffer avant l'école ? Pas chez nous, non...

Sac à dos ? ok – Sac avec plein de trucs ? ok – Doudou ? ok

De mon côté, j’ai adoré cette rentrée ! Pour l’instant Poussin n’a eu que deux journées d’école, mais j’ai l’impression qu’on m’a rendu plein de temps ! Comme si depuis plus de 18 mois un esprit malin m’avait confisqué plein plein plein de minutes et qu’il me les balançait joyeusement, comme ça. Pareil avec le silence et le calme ! J’avais presque oublié comme c’était facile de gérer un seul enfant. Surtout un enfant qui, comme Belette, a fait plein de progrès depuis le mois de juin. Une petite fille de 18 mois qui marche, arrive à se concentrer plusieurs minutes sur la même activité et dort une bonne partie de l’après-midi, c’est trop fastoche en fait ! Elle qui court partout pour suivre son grand frère dès qu’il est là et passe d’une pièce à l’autre comme une petite tornade incontrôlable, est bien plus posée lorsqu’elle est seule avec moi. Bon, elle a toujours sa frimousse de chipie à couettes et profite d’une pause pipi pour vider sa commode de vêtements, mais c’est beaucoup plus simple à gérer. J’en parlais en début de semaine, c’est incroyable quand tout s’apaise de cette façon !

Moi qui ai toujours eu l’impression d’offrir moins de temps à ma Belette et de ne pas être aussi présente avec elle que je l’avais été avec son frère lorsqu’il avait son âge, je suis en train de déculpabiliser à fond. Le matin nous passons plein de temps toutes les deux (plus que l’année dernière où elle faisait encore une sieste en milieu de matinée) et je découvre une petite fille hyper attentive qui prend plaisir à regarder des livres ou à jouer. Nous prenons aussi le temps de faire plein de câlins. Ce matin alors que nous étions dans l’herbe Belette s’est allongée sur mes genoux, j’ai caressé son visage tout doux en lui chantant la berceuse de ses premiers mois, et j’ai savouré ! Je retrouve vraiment ces moments de complicité que j’avais avec son frère lorsqu’il était enfant unique et je suis heureuse d’en faire profiter ma petite fille. Et puis elle fait des tas de trucs de grande qui me renvoient aussi à ce que j’ai vécu il y a deux ans : elle me passe les pinces à linge une à une lorsque j’étends une machine, elle prend soin de son bébé et me demande de l’aider à l’habiller, elle appuie sur le bouton de l’aspirateur pour l’allumer et l’éteindre… Aussi, en supprimant la sieste du matin nous avons gagné une sieste plus longue l’après midi. Et là encore c’est beaucoup plus confortable pour moi. 30 ou 40 minutes ça paraît peu sur une journée mais en fait c’est énorme ! En ayant passé une matinée agréable puis un début d’après-midi tranquille à faire ce que je veux, je suis beaucoup plus cool en fin de journée et j’ai beaucoup plus d’énergie et de patience lorsque Poussin revient de l’école.

J’ai vu une nette différence avec hier (mercredi donc) où les enfants étaient tous les deux à la maison. D’autant qu’hier j’étais seule de leur lever à leur coucher, que Poussin a réveillé sa soeur lorsqu’il a terminé sa sieste en hurlant pour cause de nez qui saigne (c’est pas faute de lui dire de ne pas y mettre les doigts), que j’avais déjà changé les draps le matin, et que j’étais de mauvaise humeur !

Cette minuscule semaine de rentrée m’a ainsi donné un aperçu plutôt chouette de ce qui m’attend cette année. Je mise également sur une Belette qui grandit pour pouvoir organiser des activités ludiques et sympas le mercredi, histoire de gagner du rab’ de sérénité aussi ce jour-là ! Pâte à modeler qui colle partout  et atelier pâtisserie pour fariner tout la cuisine, ça fait envie non ?!

C’est la rentrée (mais c’est pas grave)

C’est la rentrée (mais c’est pas grave)

Et voilà, nous sommes déjà en septembre, Poussin prendra de nouveau le chemin de l’école demain matin, et nous entamons notre seconde année à la campagne. Les vacances sont passées bien vite mais je ne suis pas mécontente de voir arriver la rentrée et l’automne qui va suivre. Et puis par chance l’été n’est pas totalement terminé, nous profitons même de belles journées ensoleillées et nous venons encore de passer un agréable week-end en plein air.

Bien sûr il ne fait plus aussi chaud et nous avons du abandonner les petits dèj’ et les dîners dans le jardin. C’en est fini des soirées dehors une fois les enfants couchés, la nuit tombe juste après 21h et il fait maintenant bien trop froid pour s’allonger sur l’herbe en observant les étoiles. J’avoue que c’est certainement ce qui m’embête le plus, la fin de nos soirées d’été. Mais à côté de ça, la rentrée me rend  plutôt optimiste.

J’ai aimé passer plein de temps avec Poussin, mais je suis contente à l’idée de le voir retourner en classe. Déjà parce qu’honnêtement, deux enfants 24/24 h pendant deux mois c’est prenant ! Heureusement les miens s’entendent très bien et ils partagent de plus en plus de jeux, mais à deux ça fait forcément plus de bruit et  ils s’entraînent dans une espèce d’hystérie joyeuse un tantinet fatigante. Difficile aussi de faire une activité avec un seul enfant. Exemple tout bête, si Belette est gentiment occupée à jouer à la cuisinière et que j’en profite pour jouer à un truc de « grand » avec Poussin, elle se montre forcément intéressée et se précipite pour patauger dans les pièces de notre puzzle ou dégommer les animaux de la ferme que nous venons d’aligner. Si je profite d’un moment où Poussin joue seul pour partager un jeu de son âge avec Belette, il ne peut pas non plus s’empêcher de venir mettre son grain de sel dans nos cubes, nos encastrements ou notre imagier. J’aime beaucoup ces moments où nous jouons donc tous les trois et où je me sens pleinement maman d’une fratrie, d’autant que je ne ressens que peu de jalousie quand l’un ou l’autre vient s’immiscer dans un jeu. (Je suis souvent agréablement surprise par les réactions de Poussin qui se marre alors que sa soeur vient mettre ses petites mains pataudes dans ses constructions ! Je vous rassure, il lui arrive aussi de râler / crier / pleurer quand ça arrive, mais dans l’ensemble il est patient.) Enfin voilà, ce sera chouette aussi de pouvoir passer du temps seule avec Belette. Nous aurons de toute façon encore plein de moments tous les trois après l’école ainsi que le mercredi et le week-end. Mon petit garçon est lui aussi ravi de retrouver sa classe, sa maîtresse et ses copains. Le bonheur ultime c’est qu’avant la sieste tous les élèves se brosseront les dents ensemble, je vous laisse imaginer sa joie d’avoir pu choisir une nouvelle brosse à dent et un gobelet à emporter à l’école, avec en prime un tube tout neuf de dentifrice à la framboise !

Ce qui est chouette aussi avec la reprise de l’école, c’est que je vais retrouver un peu de temps à consacrer à mes projets d’écriture. En plus des quelques petites missions qui me permettent de mettre un pied dans le monde de la rédaction, je vais tenter de créer mon site rien qu’à moi pour trouver des clients sans passer par des intermédiaires. Je vais également prendre mon courage à deux mains et proposer ma plume là où je me sentirais bien, pour parler de choses qui m’intéressent et peut-être effleurer mes rêves les plus fous !

L’automne ne me fait pas peur non plus puisqu’il est synonyme de ballades en forêt, de champignons, de châtaignes et de soupes au potiron. Cette saison regorge de merveilles et de jolis paysages dont je ne me lasse pas. Le retour du froid nous empêchera certainement de manger dans le jardin, mais nous aurons la joie de voir les lutins revêtir les jolis vêtements qu’ils se sont fait offrir et de les voir gaiement patauger dans les flaques, chaussés de bottes bien étanches. Qui dit pluie dit aussi cirés, le même modèle de chez Petit Bateau pour les deux, tout jaune évidemment, parce qu’après tout nos enfants sont presque Bretons ! Même si Papa-des-Champs me dit qu’un ciré jaune dans la Nièvre c’est too much, surtout les jours où il ne pleut pas beaucoup… moi je m’en fiche, j’assume le côté Breizh ! Et accessoirement au prix du ciré, on a bien le droit de les rentabiliser par temps sec. Et puis nous avons mille projets à réaliser pour la maison, des oeuvres d’art à créer avec des feuilles mortes, et tellement d’autres idées. La gestion du bois, du poêle et les radiateurs qui consomment à mort ne m’enchante pas plus que ça, mais on essaiera de compenser avec des soirées plaid-thé-bouquin-câlins ! Nous pensons aussi à Noël, aux trésors à dégoter pour les enfants et aux cadeaux que nous avons envie de leur fabriquer.

Le potiron c'est bon !!!

Le potiron c’est bon !!!

La rentrée nous propulse immanquablement vers les vacances de la Toussaint et nous incite à organiser nos prochaines escapades. Si le week-end en amoureux est déjà bouclé pour mi-novembre (cette fois ce sera Londres !) une virée en famille à Bordeaux est également en préparation pour fin octobre. Revoir une partie de la famille, leur présenter Belette et les initier au flot de paroles de Poussin, les fatiguer de notre présence bruyante et parler des heures une fois les petits endormis, voilà un chouette programme ! En profiter pour montrer aux enfants l’endroit où nous nous sommes mariés et refaire des photos devant le joli porche en fer forgé. Sans robe et sans bouquet, mais avec nos enfants dans les bras et autant d’amour dans les yeux. Ne pas oublier non plus que ces dernières années à chaque retour de week-end bordelais je fais un test de grossesse positif… Et que même si seulement Poussin est un enfant de là-bas, il est incontestable que la présence des vignes et la consommation d’entre deux mers favorise nettement ma fertilité.. Si le petit troiz’ pouvait attendre une prochaine virée dans le Sud Ouest pour se manifester, genre dans plusieurs années, ce serait sympa de sa part !

Pour l’instant je vous souhaite une belle rentrée, ainsi qu’à vos enfants !

« Un cadeau pour la maicresse »

« Un cadeau pour la maicresse »

Dimanche soir, fin de semaine passée avec 2 petits maladous à gérer, dont une qui a réussi l’exploit de vomir au lit une bonne 1/2 douzaine de fois… Ce n’était même pas une gastro, mais « juste » un coup de froid chopé  à la piscine le week-end dernier, doublé d’une poussée de prémolaire ! Belette a toujours eu la gerbe facile, et elle continue sur sa lancée (on croise les doigts, pour l’instant tout va bien en voiture). Bref, après toutes ces journées et soirées passées à nettoyer, étendre des machines de draps, câliner un bébé chouinant, je suis hyper fatiguée et bien sûr c’est à mon tour d’être malade… Pour le plus grand bonheur de Papa-des-Champs, je ne vomis pas dès que je tousse ! Malgré cette attaque de microbes, la vie est belle, le soleil revient, et les vacances arrivent à grands pas ! Encore une semaine d’école et mon Poussin connaîtra ses premières grandes vacances.

Qui dit grandes vacances dit fête de l’école (c’était samedi) et cadeaux pour les maîtresses et atsem, surtout quand elles sont aussi chouettes que celles de Poussin ! En tout, nous avons 4 personnes à gâter : la maîtresse de d’habitude, la maîtresse du mardi, A et M les deux atsem qui alternent entre matin et après-midi selon les semaines. Il y a quelques temps la grande question s’est donc posée : on leur offre quoi ??? Entre l’envie de faire plaisir, d’être un peu originaux, de ne pas se planter, de ne pas se ruiner, le temps qui manque parfois, pas facile de trouver. L’année dernière Poussin quittait sa géniallissime halte-garderie nantaise et faute de temps (Belette qui était tout bébé, le déménagement quelques jours plus tard…) j’avais opté pour du facile/rapide en achetant un assortiment chez un confiseur-chocolatier, regrettant le côté impersonnel du cadeau. Heureusement Poussin avait peint une magnifique carte pour rattraper le coup ! Cette fois je voulais donc du fait-maison et bizarrement l’idée m’est venue assez vite de confectionner des bourses en cuir, que Poussin remplirait avec des petits dessins, petits coeurs ou autres accessoires. Il y a quelques moi Papa-des-Champs s’était acheté 2-3 trucs pour se lancer dans « le cuir » (oui, il a des idées bizarres parfois) et ça m’avait donné drôlement envie d’essayer aussi. Lui avait confectionné des housses pour ses scies japonaises, mais comme je doute que les maîtresses et atsem manient beaucoup ce genre d’outils au quotidien, j’ai préféré l’idées des bourses. Et oui, vous pouvez penser à des associations d’idées pourries en imaginant le fait de manier des bourses, faites-vous plaisir ! Je rappelle que je suis malade, soyez indulgents :o)

Fabriquer des bourses en cuir c’est tout simple. Sur le net on trouve assez facilement des pièces de cuir, d’épaisseurs diverses et avec plein de coloris disponibles. Plus l’épaisseur du cuir est fine plus il est souple (0.6 ou 0.8 mm pour les bourses). L’objectif est donc de découper un cercle de cuir d’environ 20cm de diamètre, à l’intérieur duquel on percera des trous réguliers à l’aide d’un emporte-pièce, puis d’y passer un lacet. On tire sur le lacet, et hop ça fait une petite bourse ! Mes explications sont très succinctes, les photos seront certainement plus parlantes. Si vraiment le sujet vous intéresse, en tapant « patron bourse en cuir » sur un moteur de recherche vous trouverez de bien meilleures explications :o)

Si nous avions eu plus de temps, Papa-des-Champs aurait découpé des petits coeurs en bois que Poussin aurait peints, mais là ça n’a pas été possible. Finalement j’ai découpé des coeurs en papier cartonné que Poussin a (laborieusement) coloriés et décorés. Moyennement esthétique mais mignon !

Découpe du cuir au scalpel, même pas peur !

Découpe du cuir au scalpel, même pas peur !

Un emporte-pièce, un marteau, du bruit, des trous !

Un emporte-pièce, un marteau, du bruit, des trous !

Passage du lacet de cuir, et c'est magique !

Passage du lacet de cuir, et c’est magique !

Un petit "tortillon" maison pour coincer le fil et faire plus joli (si j'y avais pensé plus tôt j'aurais commandé des perles...)

Un petit « tortillon » maison pour coincer le fil et faire plus joli (si j’y avais pensé plus tôt j’aurais commandé des perles…)

Tadam ! Quatre bourses remplies de petits coeurs colorés

Tadam ! Quatre bourses remplies de petits coeurs colorés

Pardon d’avance pour les éventuelles fautes de frappe, d’orthographe voire d’accords… j’ai relu le billet avant de poster mais la fatigue me rend certainement moins efficace que d’habitude !