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Faillir être flingué, de Céline Minard (Prix du Livre Inter 2014)

Faillir être flingué, de Céline Minard (Prix du Livre Inter 2014)

Comme promis, mon petit compte rendu du livre primé cette année !

« J’aime pas les westerns »… C’est à peu près la seule chose qui me soit venue à l’esprit quand j’ai su que je devais lire Faillir être flingué de Céline Minard. Voilà pour mon côté buté et plein d’a priori… Ce qui est aussi très nouille, puisque sans ma participation au jury du Livre Inter, je serais passée complètement à côté que de ce roman. Roman que j’ai finalement adoré !

Pour faire court et efficace, Faillir être flingué c’est l’histoire de plusieurs types (des hommes et des femmes en fait, mais j’utilise ici « type » dans son sens générique) qui parcourent la grande plaine américaine à l’heure où celle-ci s’appelait encore le far-west. Chacun a son histoire, son passé et ses idéaux, ses objectifs plus ou moins bien définis. Le roman passe d’un personnage ou d’un groupe de personnages à l’autre, tandis que chacun progresse et chemine dans la même direction. Certains se rencontrent, brièvement ou non, durant cette transhumance. Parfois ils se loupent de peu, ou encore ils se croisent sans le savoir. La traversée de chacun d’entre eux nous est contée avec poésie, humour et singularité. Enfin, tous ces personnages convergeant vers le même horizon finiront par se rejoindre sous le coup du hasard, et par fonder une ébauche de société. Dans une ébauche de ville, au sein d’un territoire où tout reste à construire et à inventer. Ces rencontres et cette fondation ne se feront évidemment ni sans heurts, ni sans émotions, ni sans rebondissements !

Ce qui m’a d’abord séduite à la lecture de ce roman, c’est sans conteste l’écriture de Céline Minard. Avant même de savoir que j’allais adorer ce livre, j’ai compris que cette auteure maîtrisait parfaitement son art. Le rythme, les mots, tout est bien choisi et colle parfaitement au sujet du livre ! Une écriture fine et percutante qui m’a complètement charmée. En ce moment je lis d’ailleurs l’un de ses romans précédents, So long, Luise, et je suis une nouvelle fois  fascinée. Pour moi qui suis extrêmement sensible à la musicalité d’un texte et à la construction littéraire, c’est un véritable enchantement ! Je suis réellement admirative. Et non, je ne suis pas amoureuse… Ceci dit si un homme m’écrivait d’aussi belles choses, je ne dis pas… ;-)

Ce qu’il y a d’intéressant aussi avec Faillir être flingué, c’est que sous ses allures de western, il est bien plus que ça ! On est ici très loin des clichés et autres stéréotypes. Chaque personnage est finalement bien plus complexe qu’il n’en a l’air. Tout comme chaque rencontre et chaque situation présentées par le roman. Derrière les bottes de cow-boy, les portes du saloon, la poussière et les balles qui sifflent, il y a un véritable récit et la volonté de nous emmener ailleurs. Si le livre de Céline Minard n’a pas pour vocation de nous pousser à une réflexion spécifique, il est cependant loin d’être creux. Pour reprendre les mots d’Alain Mabanckou, « couronner Céline Minard, c’est le triomphe de l’imaginaire » ! Et l’imaginaire bourré de finesse et d’humour, c’est quand même énorme !

J’ai aussi beaucoup aimé tout l’espoir et la liberté que l’on peut trouver dans ce roman. Sans jamais tomber dans le mièvre ou le gnan-gnan, Faillir être flingué nous montre que la volonté commune peut faire de grandes choses. Ce roman présente en effet une série de personnages qui arrivent à faire converger leurs intérêts singuliers pour le bien commun, ce que je trouve plutôt chouette. Un autre détail que j’ai apprécié, c’est le fait que le livre se termine au bon moment. Toutes les questions ou situations soulevées ont été résolues, cependant tout n’est pas non plus figé. Au contraire, et l’auteure le dit elle-même, tout reste à faire dans la petite communauté que les personnages ont formée. Le lecteur ne reste donc pas sur sa faim (ni sur sa fin !), mais il n’est pas non plus face à du pré-mâché !

Faillir être flingué est le roman que j’ai soutenu et défendu pendant les délibérations du prix du Livre Inter. J’ai aimé la façon dont il est écrit, l’histoire qu’il raconte et la manière dont il est construit. Surtout, c’est un roman qui m’a surprise et qui a été à l’encontre de mes préjugés. Si d’autres livres de la sélection m’ont beaucoup plu, il est celui qui a le plus fait bouger mes certitudes de lectrice. C’est un peu ce que j’attends d’un livre « primé », et c’est notamment pour cette raison que j’ai choisi d’en faire mon « numéro 1 ». Je vous le conseille donc tout particulièrement, et encore plus si vous non plus vous n’aimez pas les westerns !

Le petit bandeau rouge en super bonus !!!

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Un petit coup d’auto-promo : www.lise-et-écrire.fr

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Encore une fois je manque de temps, et je dois encore laisser passer quelques jours avant de publier un vrai billet. Chez nous les enfants sont encore en vacances et mes journées sont donc bien remplies, j’ai eu quelques rendez-vous à caser, j’essaie toujours de maintenir un rythme de lecture correct en vue du Livre Inter, et surtout, samedi nous attendons une quarantaine d’invités pour fêter mon anniversaire et notre maison ! 30 adultes et 11 enfants, pour être exacte, et si je ne me suis pas plantée dans les comptes.

Voilà, ça c’était pour me justifier. Maintenant j’en viens au sujet principal de mon billet.

Vous le savez certainement si vous me suivez depuis longtemps, l’année dernière j’ai eu l’occasion de créer mon auto-entreprise et je suis devenue rédactrice freelance. Mon activité est encore balbutiante puisque je suis également maman au foyer de deux enfants, dont Belette qui n’est pas encore scolarisée. Pour le moment j’essaie donc d’honorer quelques contrats par-ci par-là et de faire mes premières armes comme rédacteur web. C’est un métier qui me plaît énormément et dans lequel je me sens totalement à l’aise ! Vous le savez, j’aime écrire, et je m’épanouie réellement dans cette activité. Il me tarde d’avoir un peu plus de temps à y consacrer, et ainsi de chercher de nouveaux clients. Je commence donc tout doucement à mettre en place cet aspect de mon travail, dans l’optique où Belette me permettra bientôt de m’investir à fond dans ce projet.

J’ai (enfin !) retroussé mes manches et je peux maintenant vous présenter mon site professionnel rien qu’à moi !!!

N'hésitez pas à cliquer sur l'image !

N’hésitez pas à cliquer sur l’image !

 Pour compléter mon activité de rédacteur web, comme vous le voyez je me lance aussi comme écrivain public ! D’une parce que c’est un aspect complémentaire du métier, mais aussi parce que je peux ainsi répondre à un besoin local.
Bref voilà, je ne suis pas spécialement à l’aise dans tout ce qui relève du commercial… pardonnez donc mes gros sabots et ma publicité même pas cachée ! Mais surtout, n’hésitez pas à me contacter ou à parler de moi si vous, votre entreprise ou l’un de vos proches a besoin des services d’une rédactrice / écrivain public ! Je suis rapide, sérieuse, efficace, polie, et j’ose espérer que je n’écris pas trop mal ;-)

 

Ce temps où je n’écris pas

Ce temps où je n’écris pas

Cela fait des jours que j’ai envie d’écrire, que je me dis « allez, dès que j’ai un moment je m’y mets », et puis finalement le temps passe sans que je n’écrive de nouvel article. Il y a toujours un truc qui vient se greffer à mon emploi du temps : une occupation qui ne peut pas attendre, une distraction qui prend le dessus, une sieste d’enfant qui se termine trop tôt, la soirée qui avance et mes yeux qui se ferment…

A défaut d’écrire un vrai billet avec un vrai sujet, un vrai développement et encore plein d’autres vrais trucs dedans, je vais juste vous parler de ce qui m’occupe en ce moment. De tout ce qui fait notre petite vie en ce début du mois d’avril, ce qui me vole mon temps libre ou au contraire ce qui l’embelli et le rend encore plus fugace.

Il y a le jardin dont nous commençons à profiter un peu plus. Le potager en carré que Papa-des-Champs a construit et dont j’ai ratissé la terre, et que nous espérons voir bientôt rempli de bons légumes. Les petites graines que nous plantons avec Poussin, qui grandissent de jour en jour dans leurs pots de yaourt et que nous transférerons ensuite dans le potager. Courgettes, tomates, concombre, basilic, potiron… Et puis ces vieilles auges en pierre qui bordent notre allée, et dans lesquelles je veux voir de jolies fleurs. Enlever la vieille terre, gratter, remplir de terre un peu mieux. Hier nous y avons installé quelques primevères des bois, ramassées dimanche dans la forêt. Juste avant un orage de grêle… mais apparemment elle tiennent plutôt bien ! Samedi nous avons prévu une sortie à la jardinerie, pour trouver (enfin surtout acheter !) d’autres fleurs. Ca risque de prendre du temps, puisque je suis hyper difficile en fleurs ! Non, pas chiante, difficile, c’est totalement différent !

Il y a aussi ces sorties avec les enfants. Une balade en forêt, un petit coup de draisienne entre deux averses, le passage à la jardinerie qui sera aussi l’occasion d’aller voir le rayon des animaux (et où il faudra empêcher Papa-des-Champs de craquer sur un cochon d’Inde !!!). Les jeux dans le jardin, où Poussin adore traîner sa nouvelle brouette de Pâques, la remplir de terre, la vider, la remplir de cailloux… le petit camion de Belette qu’elle n’arrive pas encore à faire rouler mais où elle aime être juchée, la vieille cuisinière en plastique trouvée au grenier à laquelle j’ai redonné un bon coup de frais, et qui sert maintenant de cuisine d’été aux enfants. Et puis les pelles, les râteaux, les balles ou les seaux, bien sûr.

Il y a le travail, qui occupe encore pas mal mes soirées et mes siestes. Qui fait pourtant office de bonne bouffée d’air frais, en me détachant un peu du quotidien, des courses et du ménage.

Il y a Victor Hugo, qui s’incruste dans mes fins de soirées avec Notre-Dame de Paris (qui faisait partie des livres que j’avais un peu honte de n’avoir jamais lus, quand même !). Son style, sa force, ses mots qui me fascinent. Sa vision du monde, son génie, sa façon de faire se côtoyer le sublime et le grotesque.

Il y a ces deux petites tables de nuit, chinées dans un vide-grenier pour une bouchée de pain, et qui attendent d’être retapées. Les poncer et les repeindre,mais  en quelle couleur là est toute la question ! Une pour la chambre de Poussin, qui trépigne à l’idée d’avoir une table de nuit de grand et qui nous a déjà énuméré tout ce qu’il y rangera. L’autre pour la chambre de Belette, qui s’en fiche pour l’instant mais qui sera ravie de pouvoir en ouvrir la porte et y planquer mille trésors.

Il y a ce bois, là, dehors, au beau milieu du jardin. Trente stères de bois livrées la semaine dernières, de quoi nous chauffer pendant deux hivers. Ben c’est bien beau mais il faut les ranger. Aider Papa-des-Champs à construire un mur de bois, une activité merveilleuse pour occuper nos soirées et passer toujours plus de temps en amoureux ! Grand prince, il m’a même offert de magnifiques gants de travaux en cuir, pour que je ne bousille pas mes petites mains fragiles !

Il y a aussi ce temps passé à ne rien faire ou presque. Discuter un peu après avoir rangé le bois, prendre un thé (un rooibos pour être précise, c’est sans théine et bien meilleur q’une tisane) avant d’aller se coucher, lire des merdouilles sur le net, lire des choses intéressantes sur le net, écouter la radio d’une oreille plus ou moins distraite, paresser…

Le tracteur est venu 5 fois, rempli tout pareil...

Le tracteur est venu 5 fois, rempli tout pareil…

Y'a plus qu'à ranger...

Y’a plus qu’à ranger…

 

Working Mum

Working Mum

Avant même d’avoir des enfants, je savais que j’aimerais m’arrêter de travailler pour les élever. Pas seulement le temps de la petite enfance, mais aussi après. Au-delà du côté maternant des premières années, j’ai toujours eu envie de rester avec eux pour la suite. Pour aller les chercher à l’école, leur proposer des activités sympa, faire les choses à notre rythme, avoir du temps tout simplement ! Papa-des-Champs trouvait ça plutôt chouette aussi, l’idée que nos enfants puissent grandir avec l’un de nous à leurs côtés, sans avoir à les lever pour la crèche, à se prendre la tête pour trouver LA nounou, bref en leur faisant la vie à notre sauce. Le choix s’est porté sur moi plutôt que lui assez naturellement, certainement parce que lui a toujours eu un métier qui lui plaisait tandis que j’avais plus de mal à trouver ma voie. Quand je suis entrée dans le monde professionnel en passant un concours de la fonction publique, je savais que ce n’était que temporaire, que je n’y ferai pas carrière, parce que ce boulot m’intéressait sans me passionner et que je savais bien que je ne m’y épanouirai pas des années. Avec le recul, j’en viens à me demander si ce flou dans mes projets ne venait justement pas du fait que j’interromprais de toute façon cette « carrière » une fois devenue maman ? En même temps, ce qui me passionnait vraiment, ça a toujours été la littérature et l’écriture, des domaines pas tellement représentés sur le marché du travail !

J’ai donc tout balancé sans hésitation. En quittant Paris j’ai démissionné (à mon boulot ils n’avaient jamais vu ça, quelqu’un quitter la fonction publique sans rien derrière, ni chômage ni congé parental, rien de rien !). Nous étions déjà en projet d’enfant depuis plusieurs mois, nous avions un énorme besoin d’aller voir ailleurs, et nous pouvions vivre avec un seul salaire pour deux. J’avais le projet de reprendre des études, en attendant d’être enfin enceinte, histoire de ne pas non plus m’enkyster à la maison. Finalement j’ai appris ma grossesse peu avant de m’inscrire à la fac (le dossier était rempli, restait plus qu’à le déposer) et j’ai préféré me centrer sur cette nouvelle aventure. Depuis, je m’épanouis à la maison ! Certaines journées sont bien sûr difficiles, mais c’est ce que j’aime et je n’imagine pas une seule seconde renoncer à ce quotidien de mère au foyer. Cela surprend parfois, parce que soit les gens trouvent cela ingrat, soit ils s’imaginent que j’ai loupé le train de l’émancipation féminine, ou encore ils pensent que je ne suis qu’une feignasse qui n’en branle pas une. Ben oui mais concrètement moi j’aime ! Pour le côté feignasse, ceux qui ont ce préjugé ont certainement en tête le stéréotype de la beauf passant ses journées devant sa télé à côté d’enfants braillant dans un parc… Mais comme je n’ai ni télé ni parc, je ne me sens pas concernée ! Même s’il arrive à mes enfants de brailler…

Bref, malgré tout ce bonheur, j’imaginais quand même parfois qu’un jour, quand j’aurais le temps (comprendre quand mes enfants seraient tous les deux scolarisés le matin et l’après midi), je trouverais un truc à faire. Dans mon esprit, ce serait faisable depuis la maison, selon mes disponibilités. Pour me permettre de m’occuper des enfants hors temps scolaire. Parce que si j’aime les voir apprendre à marcher et prononcer leurs premiers mots, comme je l’ai dit j’ai aussi envie de les accompagner lorsqu’il seront plus grands. Les récupérer après l’école, animer leurs mercredis après-midi, accompagner les sorties scolaires, ça me fait réellement envie. Je n’avais cependant pas tellement réfléchi à ce que je pourrais faire. Dans l’idéal un truc en rapport avec l’écriture, mais sans idée concrète. Ce ne serait de toute façon pas pour tout de suite. Bien trop prise dans le quotidien avec mes deux enfants en bas âge pour y penser ! Quand on a du mal à trouver l’énergie ou le temps  pour s’épiler ou faire un album photo, on ne pense pas tellement à se dégoter une nouvelle activité professionnelle… Bon ok je caricature (mes jambes sont encore assez douces mais les photos ne sont toujours pas collées, pour tout vous dire !).

Sans le vouloir, c’est cette activité qui m’est un peu tombée dessus ! Il y a quelques mois on m’a proposé de me lancer comme rédactrice occasionnelle. En indépendant, depuis chez moi, en travaillant au gré des missions selon mes disponibilités. Le truc rêvé ! C’est exactement le style de boulot qui correspondait à mes attentes, mais que je n’avais jamais réellement envisagé, certainement par peur de me foirer, de ne pas savoir me vendre et de ne pas connaître les bonnes personnes. J’ai eu de la chance, mon grand-frère-de-la-ville a pensé à moi quand il a eu besoin de quelqu’un pour suivre certains projets. J’ignorais totalement qu’il serait un jour susceptible de m’offrir cette opportunité, et ce fut une énorme surprise en même temps qu’un brin anxiogène je l’avoue. Je me répète, mais j’étais encore très loin d’envisager un avenir professionnel et surtout les enfants me prennent quand même beaucoup de temps. Genre toute seule à la maison jusqu’à 19h avec à peine 1h30 de sieste en début d’aprem ça laisse peu de temps à consacrer au boulot ! J’ai quand même dit oui ! Parce que c’était une occasion en or, parce que personne d’autre ne m’offrirait la possibilité de travailler de cette façon là, que je n’avais pas à me vendre ni à démarcher quoi que ce soit, et que ça me mettait sacrément le pied à l’étrier.

Alors bien sûr, il ne s’agit pas d’écrire comme je le fais ici, jusqu’à plus soif, comme j’en ai envie, en laissant libre-court à mes idées. Mais je trouve ça chouette. Parce que même quand c’est un peu chiant ça m’oblige à réfléchir, à trouver la formule qui colle le mieux, à jongler avec des contraintes de longueur et de style. C’est con mais c’est un peu grisant aussi, d’avoir des obligations autres que celles de la mère au foyer. Des contraintes non domestiques, ça me change ! Bien sûr je fais ça sur ce le temps qui était d’ordinaire dévolu à mon repos, et c’est un peu fatiguant. Ces jours-ci je suis sur mon premier gros projet, toutes les siestes et mes soirées y passent (sauf ce soir parce que c’est samedi, je fais relâche !). C’est crevant et heureusement que Papa-des-Champs m’aide le soir et qu’il prend en charge les corvées que je me coltine normalement quand les enfants dorment. Evidemment ce sera plus simple lorsque nos poussins iront tous les deux à l’école, mais en attendant ça me donne quand même un sentiment de satisfaction assez sympa. En attendant, les jours où j’arrive à maintenir la maison dans un état correct, à cuisiner des trucs bons et équilibrés, à avancer sur mon boulot et à passer des moments agréables avec mes enfants, je suis comblée ! Un peu comme hier, où j’ai tenu tous mes objectifs aussi bien en matière de maison nickelle, de bon repas et de draps changés que de fiches rédigées, et où nous avons terminé la journée par une chouette balade en poussette-draisienne, à respirer l’odeur des champs. Bon, j’avoue qu’en début d’aprem j’ai un peu pleuré quand Belette s’est réveillée pile au moment où j’avais fermé tous mes trucs de boulot et où je m’apprêtais à boire mon premier café-sieste de la semaine… Mais comme on dit, c’est le jeu !

Bon par contre il ne faut pas trop m’en demander et pendant quelques jours le rythme de mes publications risque de tourner encore un peu au ralenti ;o)