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Chachon

Chachon

Chachon est le cinquième membre de la famille ; petit, poilu, roux et à quatre pattes. Dans la vraie vie il a un vrai prénom, mais comme pour nos enfants, nous sommes adeptes du multi-surnoms en ce qui concerne notre chat. Et puis Chachon est un peu notre bébé lui aussi.

Chachouillon est arrivé chez nous il y a 7 ans, un beau jour de mai 2006 (en ce temps-là il faisait beau au mois de mai !). Il avait à peine plus de deux mois, il n’était qu’une petite boule de poils tenant dans une main, et on l’a tout de suite aimé fort. Oui, je suis un peu siphonnée et j’ai tendance à parler de mon chat comme je parlerais d’un enfant… Et comme je suis même complètement  à la ramasse, je vais souvent  jusqu’à penser que Chachon a éveillé en moi la fibre maternelle ! A une époque où je ne songeais pas encore à devenir mère, et où la maternité était pour moi très abstraite et lointaine, il m’a montré que j’étais capable d’agir et d’aimer en maman. Et ça peut paraître idiot, mais quelque part je crois que ça m’a rassurée.

 

Tout petit mignon chat tout doux !!!

Jamais je n’avais eu de « gros » animal avant lui, et même si j’aimais bien les hamsters, poissons ou souris que j’ai eu avant (et le lapin aussi, même s’il était bien gratiné !) c’était quand même très différent. Si je devais analyser tout ceci, je dirais que c’est très certainement l’effet « sans cage » qui change tout. Pour Chachon, d’emblée nous avons eu des sentiments particuliers, nous avons été très protecteurs et nous avons cherché à faire pour le mieux. Encore mieux qu’avec les autres animaux. Je dis nous parce que Papa-des-Champs est aussi cinglé que moi et que lui aussi éprouve beaucoup de tendresse pour son petit chat. Même si tout à l’heure il avait bien envie d’en faire de a chaire à saucisse quand il a découvert que notre adorable félin avait ch** dans le potager !!!

Avant d’adopter Chachon nous savions que nous l’aimerions, bien sûr, mais peut-être pas à ce point. On ne se doutait pas qu’on serait si angoissés avant son premier vaccin, que nous serions soucieux avant de le faire garder pour la première fois, ou que nous passerions dès heures à nous inquiéter pour lui en cas de maladie. La première fois qu’il a été malade (et la seule d’ailleurs) j’en pleurais et c’est au bord de l’affolement que j’appelais le premier véto des pages jaunes pour lui demander conseil. Sans parler de la journée atroce et pleine d’angoisse que j’ai passée alors qu’il se faisait castrer à la clinique vétérinaire. J’avais eu beaucoup de mal à m’endormir la veille, au moment de le laisser sur place je n’en menais pas large, et je m’inquiétais de l’imaginer triste en se retrouvant seul dans un endroit inconnu. Encore une fois le parallèle avec les enfants est flagrant… Enfin sauf pour la castration, hein, rassurez-vous !

 

En bonne compagnie, pas du tout blasé !

En bonne compagnie, pas du tout blasé !

Mon Chachon, comme mes petits humains, est super doué pour les bêtises pénibles ! Je me souviens de sa première année, la plus riche en bêtises… Les massacres au sopalin qu’il faisait dès qu’on oubliait de planquer le rouleau (il le déroulait et émiettait tout, partout, ce qui est quand même un vrai bonheur à nettoyer en rentrant du boulot…), les briquets qu’il planquait sous le canapé (pour nous empêcher de fumer, brave bête !), sa manie de mordiller nos lacets, les tunnels qu’il creusait sous le plaid de notre vieux canapé… Il s’est bien assagi avec le temps mais n’est jamais contre un trempage de pattes dans l’eau des toilettes dès que l’occasion se présente, ou un vautrage-déposage de poils sur notre lit si on oublie de fermer la porte.

Evidemment la comparaison chachon-enfant est à prendre au second degré et il va sans dire que l’amour que nous portons à nos bébés est infiniment plus profond ! Mais Chachon fait bel et bien partie de notre famille. A sa façon, il est le premier petit être innocent dont nous avons eu la responsabilité, le premier à nous avoir fait rire ou à nous agacer, et le premier à m’ignorer totalement quand je lui dis d’arrêter…

Notre Chachon a ça de commun avec Poussin et avec moi qu’il est plutôt méfiant et froid au premier abord (bon, lui il crache quand un inconnu veut l’approcher de trop près, nous non !) mais il est adorable et câlin dès qu’il se sent en confiance :-D

Chachouillon, c’est le meilleur ! En quelques années il est passé de chat d’appartement solitaire à matou de la campagne bonne patte avec les enfants, et il a su garder son pelage tout doux ! Je suis même très souvent impressionnée par sa patience et de son self-control avec les enfants, qui sont parfois un peu brusques même si sensibilisés à « faire doucement » et à ne pas insister si le chat n’est pas d’humeur câline. Autre particularité de notre félin ex-citadin, il adore nous suivre en promenade ! Très souvent il fait le tour du hameau avec nous et nous suit lorsqu’on se promène à pieds, ce qui fait rire chaque personne que nous croisons.

Bref, mon Chachon, on t’aime !

 

Au coin du feu, à la campagne, une vraie vie de chat !

On signe à la maison ! (Enfant et LSF)

On signe à la maison ! (Enfant et LSF)

Il y a quelques temps j’écrivais un premier article sur l’apprentissage de la langue des signes par les bébés : à retrouver ici.  Comme promis, je viens maintenant vous donner quelques nouvelles et vous raconter comment cela évolue chez nous !

Après une première tentative avec Poussin en son plus jeune âge, c’était donc au tour de Belette de découvrir les joies des signes et de la LSF. Je l’avais pressenti, elle est carrément réceptive ! Tout de suite elle a mis en action ses petites mains et a essayé de reproduire les signes que nous faisions. C’était impressionnant et vraiment encourageant ! En fait, à peine le premier article publié elle a commencé à signer, soit vers 11 mois. Au contraire de son frère qui avait mis un peu plus de temps à produire des signes mais qui du coup s’exprimait véritablement par ce biais-là, Belette était clairement dans l’imitation. Ses premiers signes ont été faits en miroir, elle nous voyait signer « encore » par exemple, et reproduisait notre geste. Elle n’était pas encore dans la communication, elle s’entraînait mais ne nous parlait pas encore. D’ailleurs, alors qu’au même âge Poussin commençait à dire quelques mots, Belette est beaucoup moins loquace. Elle avait commencé par dire papa puis maman de façon moyennement distincte il y a quelques mois, mais se contente maintenant du mot caca… (Et Mam’Mam’ quand elle est toute triste et qu’elle veut un câlin de sa maman d’amour !). En fait, elle utilise le même mot (caca) pour désigner plein de choses, seule son intonation varie. La classe! Selon le contexte et l’intonation, ça peut donc vouloir dire papa, coucou, câlin, ou le prénom de son frère. Comme le fait subtilement remarquer son frère : « elle dit caca pour tout ! »… Bref, tout ça pour dire que le langage et la communication évoluent différemment chez mes deux enfants, et que ceci doit très certainement expliquer le rapport différent qu’ils ont chacun avec la langue des signes.

Belette est ainsi entrée dans l’univers des signes en nous imitant, puis en signant certains mots, juste après les avoir entendus. Cela fait d’ailleurs un moment qu’elle se met à faire coucou avec sa main rien qu’en entendant le mot, ou qu’elle mime la comptine dès qu’elle entend « marionnettes ». Elle a ensuite véritablement communiqué avec nous, en signant toute seule ! Lors d’un goûter, Papa-des-Champs venait de lui faire manger un yaourt, il repose le pot vide, et boum elle signe « encore » ! Depuis, elle a appris de nouveaux signes. C’est simple, dès que nous signons, elle nous imite. Notamment lorsque nous introduisons de nouveaux signes, elle tente de les reproduire, plus ou moins efficacement. Puis elle se les approprie et les fait de manière spontanée  Là où Poussin prononçait toujours le mot qu’il était en train de signer (comme nous, en fait), Belette se tait (ou éventuellement elle dit « caca »…). Au fil des jours, elle communique de plus en plus avec nous, et ça nous plaît beaucoup ! Après le « encore », elle est maintenant capable de signer spontanément « c’est bon » (en se collant des grains de riz sur les narines !) et « caca » lorsqu’on change sa couche. Ce week-end j’ai également remarqué qu’à table elle a tendance à signer « pain » pour réclamer à manger, qu’il s’agisse de pain ou d’autre chose. Sachant que le pain est son met préféré et qu’avant même de signer elle savait nous en demander en gesticulant / grognant / criant, ça me paraît plutôt logique qu’elle associe « pain » et n’importe quel truc qui se mange et qui a l’air bon ! Cet enthousiasme de Belette pour les signes et la facilité avec laquelle elle semble utiliser ses petites mains nous motivent évidemment à poursuivre l’aventure !

Le second versant de notre motivation, c’est que notre Poussin est lui aussi hyper emballé par la langue des signes ! Il ne se souvenait pas l’avoir utilisée plus petit, mais il a très vite voulu nous imiter lui aussi. Tout de suite il s’est montré curieux et a repris les signes que nous faisions. Je l’avais dit dans le précédent billet, il n’a jamais été très « gestuel » et n’est pas spécialement à l’aise lorsqu’il s’agit de coordonner les mouvements de ses mains. Il est pourtant plein de bonne volonté et avec un peu de patience on arrive donc à lui apprendre des comptines mimées. Pareil pour les signes de LSF, même s’il est un peu brouillon au début, il parvient à néanmoins à faire des gestes qui ressemblent à quelque chose ! Poussin aime donc nous voir signer et il est ravi de participer à ce mode d’expression. Il a une bonne mémoire et il suffit de lui montrer un signe une seule fois pour qu’il se l’approprie et l’utilise de lui-même les jours suivants. Ce qui est encore plus sympa, c’est qu’il demande sans cesse à apprendre de nouveaux signes. Quotidiennement, il nous demande « comment on fait » pour tel objet ou tel mot. C’est là que le livre édité par Signe avec moi est pratique ! Je l’ai à portée de main, il me suffit de chercher dans l’index alphabétique et hop j’ai la réponse ! Bon, parfois le mot cherché ne s’y trouve pas (dernièrement nous avions besoin de « lessive » et « essence »), et je le cherche ensuite sur le net, ce n’est pas bien grave. A ce propos, si quelqu’un connaît une appli pour téléphone, je suis preneuse ! Ce qui est chouette c’est de voir Poussin se rendre compte qu’il existe un langage différent, une alternative à la communication verbale. Mine de rien, cela lui permet également d’entraîner sa motricité fine, d’apprendre à maîtriser ses gestes, à coordonner ses mouvements. Plusieurs fois, il a demandé à apprendre un signe que je ne connaissais pas et avant même que j’aille chercher une réponse, il a de lui-même proposé un signe. Et pas nécessairement farfelu, mais bien souvent cohérent et en lien avec la réalité, comme le sont souvent les signes « officiels » ! Il est aussi très fier d’apprendre un nouveau signe à son papa qui rentre du travail, ou à sa petite soeur.

Depuis quelques semaines, nous signons donc de plus en plus, et c’est vraiment agréable de voir toute la famille participer ! L’expérience m’emballe encore plus qu’il y a deux ans, où mon Poussin tout bébé avait un peu vite laissé tomber la langue des signes pour la parole. Encore une fois, nous réalisons que les expériences changent avec les enfants, que ce que nous avons vécu avec l »un sera totalement différent avec l’autre, et que ces variations de la parentalité sont extrêmement enrichissantes !

Oui mais… (ou comment prendre ses parents pour des andouilles)

Oui mais… (ou comment prendre ses parents pour des andouilles)

Très tôt, les enfants se rendent compte qu’avec Mamie, Tata, la nounou, la voisine, ce n’est pas comme à la maison. Parfois il arrive aussi qu’entre Papa et Maman, pourtant dans la même maison, les règles ne soient pas exactement les mêmes.  L’enfant, qui devient rapidement malin et perspicace, va sinon en jouer, du moins en profiter. Quémander un deuxième gâteau à Mamie, se faire raconter une histoire de plus par Papa avant de dormir, avoir le droit de ranger toutes les courses comme un grand… fastoche !

Et puis vient le moment où le gnome réfléchit un peu et se rend compte que ce serait super bien si les règles coulantes de Mamie s’appliquaient aussi au quotidien. Il tente, on recadre, on explique… facile ! La fourberie augmentant avec l’âge, le sale môme passe ensuite à la phase je fais gober n’importe quoi à mamie, maman, papa, la nounou ou la voisine pour obtenir ce que je veux. Chez Poussin ça a commencé cet été, soit grosso modo vers 30 mois. L’acquisition de la parole aidant, c’est à ce moment-là qu’il a pu exprimer clairement ce qu’il voulait, avec de vraies phrases bien construites, des pronoms, des adverbes, tout ça tout ça. En notre absence, il a ainsi pu faire croire à Mamie que si si, il avait le droit de prendre la poussette de sa soeur et de la faire rouler dans le jardin avec sa poupée dedans… Bon, Mamie était un peu dubitative, d’autant que le regard du Poussin-affabulateur est assez caractéristique, mais la bêtise étant plutôt raisonnable, elle a cédé.

Depuis quelques semaines, Poussin est passé à la phase supérieure. Il a trouvé un argument de choc pour nous convaincre de le laisser faire les trucs les plus chiants / farfelus / interdits. Le « mais papa/maman/mamie aime bien que« . Oui, c’est complexe, et à ce titre ça mérite bien un exemple :

Il y a quelques temps, tous les soirs lorsqu’il se brossait les dents, Poussin tripotait la bonde du lavabo. Le truc bien agaçant et qui a le don de nous faire tourner en bourrique ! Après une soirée de baby-sitting, Mamie nous raconte que son coquin de petit fils lui a certifié qu’il avait le droit de toucher à cette fichue bonde, qu’elle ne l’avait pas vraiment cru mais qu’elle l’avait laissé faire (oui, elle est naïve, et j’en connais un qui l’a très bien compris !). Le lendemain, au moment du brossage de dents, immanquablement il recommence, et son Papa lui demande d’arrêter. Réponse du Poussin : « mais avec Mamie j’ai le droit, et même elle aime bien « … Mais bien sûr ! Dans le même style, lorsque je lui demande d’arrêter de gigoter pendant que je lui brosse les dents (oui, mon fils est chiant quand on lui lave les dents !!!) il me répond que son papa aime bien quand il gigote. Trop crédible !

Ces temps-ci, c’est donc comme ça pour tout. A chaque chose que l’un de nous lui refuse, Poussin avance son argument suprême. Il paraît donc que Mamie aime qu’il tripote la bonde du lavabo, que Papa-des-Champs aime le voir gigoter pendant qu’il tente de lui brosser les dents, que j’aime qu’il patouille sur mon ordinateur, et j’en passe… J’en conclue que le Poussin est malin, coquin, inventif mais pas très subtil… Bon au moins, il nous fait rire !

Mais Papa lui il aime bien quand je finis pas mon lait

Mais Maman elle aime bien quand je rampe dans la salle de bain

Oui mais Papa il aime bien quand je prends son téléphone

Papa il aime bien quand je mets du temps

Mais Maman elle aime bien quand je mets la musique fort

Arrête de parler et mange !

Arrête de parler et mange !

Il a un peu plus de 2 ans et demi, et il parle de mieux en mieux. Tous les jours il progresse apprend de nouveaux mots, s’essaie à la conjugaison, ré-utilise nos expressions. On raconte des histoires, on décrit des images, on commente ce qu’on voit, il parle à son bébé, lui chante des berceuses, téléphone à Mamie, fait semblant d’appeler d’autres gens et leur raconte ses journées, il lit des livres à sa petite soeur, et très souvent il nous fait fondre !

J’adore suivre son évolution, voir comment en quelques jours il arrive à s’approprier une nouvelle règle de grammaire, comme il peut passer d’un seul coup une nouvelle étape ; et j’aime me rendre compte qu’il comprend chaque jour un peu plus le monde qui nous entoure. J’aime discuter avec mon Poussin, le comprendre et pouvoir répondre à ses questions. De son côté, il est fier de pouvoir nous expliquer ce qui l’intéresse, de nous faire partager ce qu’il pense, ou tout simplement de nous dire ce qu’il veut ou ne veut pas. Clairement, la frustration est bien moindre lorsque l’on se comprend ! Pour lui comme pour nous. Ayant eu l’occasion de faire un peu de linguistique pendant mes années de fac, je suis particulièrement sensible à la question du langage chez les enfants, et observer comment se développent les mécanismes de grammaire/vocabulaire/conjugaison chez mon Poussinou me passionne réellement. Je trouvais déjà cela passionnant à l’époque, maintenant que le sujet me concerne de près, je suis encore plus captivée !

Ses progrès nous rendent fiers, ses mots d’enfants nous amusent, et c’est un réel plaisir que de le voir communiquer avec les autres. Et bien sûr, il parle parfois un peu trop… Il maintient le volume sonore de la maison à un niveau beaucoup trop élevé, il n’est silencieux que pendant son sommeil, et il s’incruste dans toutes nos conversations. Alors forcément, encore plus qu’avant, nous surveillons notre langage… Non sans efforts, nous arrêtons de donner des surnoms aux gens qu’il est susceptible de croiser  (surtout quand les gens ne sont pas au courant de leurs surnoms, et que les surnoms ne sont pas spécialement affectueux…),et  nous limitons les gros mots ainsi que les mots « limites » (l’argot mignon comme chicots ça passe, par contre ça pue ou c’est dégueu, j’ai un peu plus de mal !). Mais forcément nous sommes faillibles… Poussin le malin, qui peut facilement retenir des mots compliqués comme stéthoscope, rhinocéros ou scie japonaise, n’a aucun mal à emmagasiner des mots beaucoup moins classes ! Le fourbe a toujours les oreilles qui traînent, il écoute, il retient, et il replace ces mots au bon moment, de préférence quand on s’y attend le moins ! S’il a un public à épater et s’il peut embarrasser ses parents, c’est encore mieux. Et là on pense forcément au fabuleux « j’ai mis la brosse dedans les chiottes » claironné il y a quelques mois en entrant dans le salon où la voisine était invitée…

Notre Poussin se transforme donc parfois en charretier ! A l’entendre, je me dis souvent que ah oui quand même, j’évite les mots les pires, mais que je devrais contrôler un peu plus mon vocabulaire. Bon j’avoue que je trouve parfois ça drôle, quand même, du moment qu’il n’est pas trop grossier… Tout en lui faisant remarquer que les mots qu’il utilise dans ces moments-là ne sont pas tellement jolis. Petit florilège de ces dernières semaines :

Maman tu coupes comme un bourrin ou Maman tu galères là…  en me voyant préparer à manger

La grenouille elle se barre, en commentant une image sur un jeu

Non, le garage ça me saoule… en réponse à ma proposition d’y jouer encore un peu

Je fais gaffe en faisant l’andouille sur le toboggan

Là où je suis rassurée, c’est qu’hier soir nous avons joué à trouver des synonymes du mot « toilettes », et qu’après « water » et « cabinets », il était à court d’idées ! Moi beaucoup moins, mais je me suis bien gardée de lui réciter toute ma liste ;o)

PS : Depuis ce week-end nous avons un Vocabulon des Petits à la maison, et je sens que nous avons là des heures de jeu devant nous ! Le jeu semble vraiment complet et les règles sont modifiables à l’infini, les possibilités multiples pour s’adapter aux besoins de l’enfant et suivre ses progrès. (Non, je ne suis même pas sponsorisée, mais au besoin ça peut se négocier :-D )