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Esprit de Noël es-tu là ?

Esprit de Noël es-tu là ?

Début octobre, j’ai un peu soupiré en voyant les rayons des magasins se remplir de décorations de Noël, de chocolats puis de jouets. En novembre, j’ai trouvé que c’était un peu tôt pour les premiers marchés de Noël, mais je me suis dit qu’après tout il n’y avait pas de saison pour le vin chaud.

Pour me laisser un peu de temps, pour essayer de vivre un minimum en phase avec les saisons, j’ai décidé de ne pas commencer à « penser Noël » avant début décembre. J’ai toutefois fait une exception pour réserver notre séjour-cadeau-de-noël familial et pour gérer le traditionnel « on réveillonne quand, où, avec qui? ». Rien que de la logistique, en somme. Pour tout le reste j’ai tenu bon.

Je voulais laisser l’ambiance de Noël s’imposer progressivement, au fil des cadeaux à confectionner et de ceux à acheter, à force d’entendre les enfants chanter en boucle leur répertoire de Noël, à mesure que s’ouvriraient les petites pochettes du calendrier de l’Avent… Je pensais que ça irait plus vite, mais non, cette année tout est allé doucement. J’ai même l’impression que pour une fois, les gens n’ont pas installé leurs décorations trop tôt. D’habitude, avec les enfants, on commente les illuminations des maisons sur le bord des routes à partir de fin novembre, mais cette année on a dû patienter un peu plus longtemps. C’en était presque frustrant ! Vraiment, c’est toujours un bonheur de regarder les décos des gens, parce que soit c’est joli, soit c’est tellement raté que c’est drôle. D’ailleurs je crois que je préfère quand c’est raté !

Bref, tout ça pour dire que décembre était déjà bien entamé, mais que l’esprit de Noël n’était pas encore arrivé jusqu’à moi. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir enchaîné les activités du calendrier de l’Avent, à base de films de Noël, d’histoires, de vitres décorées au blanc de Meudon et de repas éclairés à la bougie… Sans oublier mon calendrier de l’avent à moi, rempli de thés qui sentent trop bon et qui portent des noms trop jolis (une journée qui commence par un thé appelé « étoile du désert » ne peut que bien se passer !), l’album de Noël d’Aldebert qui tourne en boucle à la maison (j’alterne quand même avec le dernier Bashung quand les enfants ne sont pas là), les derniers cadeaux à acheter et les petits bricolages de saison.

Après avoir passé des semaines à essayer de ne pas basculer trop tôt du côté Noël, ça a presque fini par être un peu frustrant de ne pas du tout être dans l’ambiance des fêtes !

Finalement, c’est arrivé ce week-end. Naïve que je suis, je n’avais pas percuté, mais en fait, avoir un sapin dans le salon ça aide beaucoup à percevoir l’esprit de Noël ! Certes, le 15 décembre c’est peut-être un peu tard pour installer un sapin, mais l’avantage c’est qu’il sera encore en forme jusqu’à début janvier. Et puis on a mis celui du portail un peu avant, ça compense !

Dans la série « on aurait pu y penser plus tôt », l’emballage des cadeaux est également une activité très efficace pour plonger dans l’ambiance fêtes de fin d’année ! Le mieux c’est encore de le faire à deux, avec du thé et des chocolats, en racontant des bêtises et en essayant d’innover un peu dans les emballages. Cette année, pour rester dans le thème du fait maison, j’ai tenté le papier kraft cousu. Papa-des-Champs trouve que c’est mignon, moi je n’ai pas d’avis tranché. Disons qu’il y a deux réactions possibles : ceux qui aimeront l’originalité et le minimalisme, et ceux qui penseront qu’on a définitivement basculé du côté écolo-clodo ! En même temps, c’est totalement à l’image des cadeaux qu’il y a dedans, on ne lésine pas sur la cohérence !

Comme tous les ans, cette dernière semaine s’annonce bien chargée sur la fin. Comme tous les ans, c’est toujours pendant les jours qui précèdent les vacances que le papa est barré à Paris et que je gère tous les petits détails de dernière minute, mais ça ne me dérange même plus. Non, le papa ne croule pas sous le boulot, il fête seulement Noël avec ses collègues… Ce qui est quand même super drôle, c’est qu’au tirage au sort « on fait une chaîne pour que chacun offre un cadeau à quelqu’un et en reçoive un », il est tombé sur le boss de la boîte. On a osé un peu de fait-maison pour le cadeau, mais l’emballage est relativement soigné. On attend d’avoir des retours sur le côté écolo-clodo avant de l’élargir à un cercle non familial !

Ce qui est sûr, c’est que nous avons tous les quatre plongé dans l’esprit de Noël. Les enfants comptent les jours avant les vacances, les jours avant l’arrivée de Mamie et de son amoureux, les jours qu’il reste avant le réveillon, et enfin ceux qui nous séparent de notre voyage.

Bonnes fêtes !

Les petits riens de l’automne

Les petits riens de l’automne

L’été s’est terminé, l’automne s’est installé… et moi je n’ai rien écrit du tout. Enfin si, mais pas ici. Oups.
Puisqu’il est un peu tard pour vous parler de notre été, de la rentrée, et du mois de septembre qui a filé bien trop vite, on va faire comme si on ne s’était jamais quitté et tout reprendre comme si de rien n’était.

L’automne, donc, est ma saison préférée. J’aime le froid qui revient, le poêle qu’on rallume, le temps qu’on passe ensemble, au chaud, à la maison. J’aime aussi les journées d’octobre où il fait encore bon et les moments passés dehors sans avoir ni trop chaud ni trop froid. La lumière d’un soleil d’automne en fin de journée aussi, je la trouve jolie. Et puis je dois être un peu ravagée, mais j’adore les jours qui raccourcissent et la nuit qui tombe vite ! Mais  attention, essentiellement après le changement d’heure, quand l’automne est bien là. En août et en septembre ça m’amuse moins, surtout parce que ça veut dire qu’une fois les enfants couchés on ne peut plus traîner dans le jardin et boire notre dernier café en scrutant les chevreuils qui sortent des bois. Bref !

Nous aimons vivre au rythme des saisons. Ça fait partie des trucs chouettes de la campagne, les saisons très marquées. Ces temps-ci, donc, nous vivons automne.

On commence à apercevoir les colonies d’oies sauvages qui partent vers le sud, on se fait offrir des kilos de châtaignes qu’on fait griller ou dont on fait de la crème, on se remet à cuisiner des soupes. Après des mois passés en extérieur, on réinvestit le « dedans ». On ramasse des noix et on trouve des recettes pour les utiliser (pour le moment une tarte miel-noix trop sucrée et une espèce de pain noix et comté un peu trop plat que les enfants n’ont pas aimé, que j’ai trouvé bof, que Papa-des-Champs a adoré mais qu’il n’a pas voulu apporter au travail pour en faire profiter ses collègues…). On essaiera de faire mieux la prochaine fois ! Ça tombe bien, il nous reste environ 1/2 tonne de noix !

Un peu plus tôt dans la saison, on a aussi ramassé des feuilles mortes avec les enfants. On a admiré leurs jolies couleurs et Belette les a apportées à l’école, sur suggestion de sa maîtresse. Un jour que j’étais garée sous un marronnier j’ai aussi embarqué une tige tombée par terre, avec les marrons encore dans les bogues. J’ai mis tout ça dans ma voiture pour les montrer aux enfants, et voir ensemble les bogues s’ouvrir un peu plus chaque jour. Quand c’était bien ouvert j’ai balancé les tiges et les bogues qui commençaient à faire la tronche, mais gardé les marrons. Posés sur le tableau de bord, ils passent leur temps à s’entrechoquer et à glisser à droite, puis à gauche… en me tapant légèrement sur le système… si bien qu’à chaque virage je me promets de les balancer eux aussi. J’y pense et puis j’oublie.

Enfin, on bidouille des trucs, comme par exemple des petits renards en carton, ou des petits chats, on fait des parties de petits chevaux ou de time’s up, on lit des livres blottis sous un plaid. Ou encore on va aux champignons et on revient avec un panier vide. Ou plus exactement avec un cèpe à moitié bouffé par les limaces, des galles de chêne rigolotes et des pantalons craspouilles. Mais c’est chouette quand même !

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Normalement, l’automne c’est aussi le moment de notre week-end en amoureux annuel qui-fait-un-bien-fou, mais cette année nous avons choisi de le décaler. Ce sera à Copenhague, et ce sera au mois de mai ! D’une en raison du climat danois, plus agréable au printemps qu’en novembre, et de deux parce que nous avions déjà un séjour prévu pendant les vacances de la Toussaint. Quatre jours en famille dans un grand gîte pas très loin de Chinon, avec des tas de gens qu’on aime et qu’on ne voit pas assez souvent. On l’avait déjà fait il y a un an et demi en version printemps (j’en parlais ici), et on avait déjà beaucoup aimé. Cette année encore on a (trop) bien mangé, (trop) bien bu, et bien rigolé (on ne rigole jamais trop !). Et chanté aussi. Pas moi, parce que le chant et moi ça fait 36, mais certains se sont bien fait plaisir ;) Poussin a appris de nouvelles chansons (le voir lire les paroles en anglais c’est excellent !) et passé un super moment avec sa mamie et son amoureux, et Papa-des-Champs nous a montré qu’il était toujours aussi balaise avec une guitare. Il faudrait qu’il joue plus souvent !

De ces quatre jours nous avons aussi rapporté un rhume. Tellement de saison, ça aussi, le rhume ! C’est un cadeau de notre adorable petit neveu de tout juste an, alors évidemment ça ne se refuse pas… Il l’a offert à plusieurs membres de la famille, parce qu’en plus d’avoir un sourire à tomber ce petit garçon est super généreux ! Chez nous c’est le papa qui a été touché en premier, puis le Poussin, et depuis quelques jours c’est moi. J’en suis à la phase nez qui coule et gorge qui tousse, c’est charmant ! Et comme d’habitude, Belette la warrior n’a pas le moindre petit signe de maladie. Cette gosse résiste à tout, décidément !

Bon, l’automne à la campagne c’est aussi les chasseurs qui ré-investissent les bois, la boue qui s’accroche à nos chaussures dès qu’on met un pied dehors, la voiture qui prend une vilaine couleur marronnasse pour quelques mois, et la brume qui fait qu’on ne voit rien en descendant de notre colline le matin. Le plus marrant c’est quand nous avons la brume ET le soleil en pleine face ET la condensation sur le pare-brise… et qu’on avance à l’aveugle en espérant ne pas croiser un chevreuil ! Notez que je ne parle pas de croiser une autre voiture, tout simplement parce qu’elles se font plus rares que les chevreuils par chez nous.

Mais de tout cela on s’en moque, parce qu’on a décidé de se concentrer sur le joli, l’agréable et le tout doux !
Non mais !

 

Du tout doux pour 2017

Du tout doux pour 2017

Et hop, premier billet de l’année, après une petite pause de plusieurs semaines !
C’est l’occasion de vous souhaiter une excellente année 2017, toute douce et remplie de bonheur.

Calendrier 2017 tout en douceur, déniché à Berlin cet automne !

Calendrier 2017 tout en douceur, déniché à Berlin cet automne !

Nous sommes donc le 3 janvier,  les enfants ont repris le chemin de l’école ce matin et nos vacances en famille sont bel et bien terminées. Ce qui est dommage et particulièrement nul. Bon d’accord j’exagère un peu, mais quand même… J’avais peur que cette reprise soit beaucoup plus angoissante et qu’elle me donne une furieuse envie de me cacher sous ma couette, mais finalement ça devrait aller. Je crois que ces vacances que nous attendions tant nous ont fait beaucoup de bien. Je craignais que le contraste entre tous ces bons moments et le dur retour à la réalité soit trop fort pour que tout se passe bien, mais finalement ce sont les doux moments passés ensemble qui nous donnent assez de force pour aller de l’avant. Positivons !

Si notre année 2016 n’a pas été catastrophique à titre personnel, elle a malgré tout été particulièrement stressante. Sans compter qu’elle a été bien pourrie à l’échelle collective. Alors forcément, en décembre on est arrivés à saturation. Énervés, râleurs, cyniques, moqueurs, on avait seulement envie de se retrouver entre nous et de dire crotte au reste du monde. En plus on était enrhumés, avec ce petit cercle vicieux des microbes qui vont de la fille, au fils, à la mère, au père, puis qui reviennent à la fille, qui les repasse à la mère, etc etc… et Belette toussait encore ce matin.

Bref, en décembre on a donc décidé de suivre nos envies, et on a fait en sorte de finir l’année tranquillement, en faisant surtout ce qui nous faisait plaisir. On a concocté un chouette calendrier de l’avent aux enfants, avec 24 jolis moments à passer en famille, sur le même principe que celui de l’année dernière. Visite féerique au Château de Vaux-le-Vicomte, goûter gourmand, jeux de société en famille, fabrication des biscuits de Noël avec Tata… tout était parfait ! Nous avons poursuivi sur cette voie pendant les vacances, avec des réveillons tout doux juste entre nous, des câlins sous les plaids, et des cadeaux qui font plaisir. Des fêtes d’ours. Des ours un peu égoïstes qui pensent juste à se faire plaisir, et qui sont bien contents comme ça !

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Et comme on en voulait encore plus, on s’est même offert un petit séjour improvisé entre Noël et le Jour de l’an. Ca nous a pris comme ça, lundi dernier : les enfants faisaient la sieste et nous on cherchait des idées de sorties pour ne pas que la semaine de vacances nous file trop vite entre les doigts. On s’est dit que l’hiver à la campagne ça bougeait moyennement et que les balades dans la boue ça allait bien cinq minutes (je caricature, mais si vous voyiez la couleur marronnasse de ma voiture vous comprendriez !). On a eu la nostalgie de nos balades nantaises et des trottoirs goudronnés (et oui !), alors on a regardé la météo et on a réservé deux nuits d’hôtel ! Le lendemain on a préparé les valises en secret pour faire la surprise aux enfants, et ils ont adoré ! Monter dans le Carousel des mondes marins, revoir l’Elephant, manger des crêpes, aller au marché, admirer les décorations… et faire un crochet par la mer le 30 décembre avant de reprendre la route ! Des vacances toutes courtes mais intenses. Tellement chouettes que je pensais vraiment avoir un énorme spleen en rentrant.

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On ne s’en lasse décidément pas, et les enfants sont à chaque fois fascinés !

Parce que même si j’adore ma maison, mon jardin, et qu’on a rencontré plein de gens formidables ici, en 2016 ça a été difficile. On a été déçus par quelques attitudes et quelques personnes, et il faut tout doucement retrouver notre place dans tout ça. C’est d’ailleurs justement en cultivant un peu notre côté ours que ça va mieux. On espère continuer comme ça en 2017, en se préservant, en se concentrant sur le beau, le doux, en fuyant le brutal et l’obtus pour aller vers ce qui rassemble et qui rend optimiste.

Encore une fois, je vous souhaite à vous aussi du joli, du bonheur, des rires, de belles rencontres et une excellente santé pour cette nouvelle année.

C’est quand les vacances ?

C’est quand les vacances ?

Il y a des retours de vacances plus difficiles que d’autres, et celui-ci en fait partie… Déjà, parce qu’un lundi matin, après presque une semaine sans travailler, c’est assez chargé… mais aussi parce que la perspective des dix semaines et demie d’école avant les vacances d’été n’est pas très réjouissante (mais dans quel état vont-ils être à la fin ???), parce qu’au niveau boulot j’attaque une période chargée, parce qu’il va falloir préparer la kermesse de l’école (3 % des parents qui aident, 60% qui râlent pour des détails aussi importants que les fils de la pêche à la ligne qui s’emmêlent…), et parce que j’ai la flemme.

Et puis surtout, surtout, c’est difficile parce que nous avons passé de très bonnes vacances. D’abord quelques jours à la maison, avec un joli soleil et les repas de la saison dans le jardin, et enfin quatre jours près de Chinon. Vingt-cinq personnes dans un grand gîte, avec beaucoup de bonne humeur et de bons moments. Une famille très très élargie, réunie par le frère de Papa-des-Champs et son amoureuse, avec aussi des amis proches, de la famille des amis, des gens qui viennent des quatre coins de la France, et d’autres qui ont traversé la Manche pour faire partie de l’aventure. Quatre générations, des arrières-grands-parents aux arrières-petits-enfants (dans le doute je mets des S partout, mais il est possible que je me goure, tant pis !). On ne connaissait pas tout le monde à l’arrivée, et maintenant on est pressés de se revoir.

JardinChateau

Nous avons ri, parlé, gloussé
Nous avons parlé français, anglais et espagnol,
Nous avons mangé comme des ogres et bu du bon vin
Beaucoup de vin, oui, mais il était bon !
Nous avons fait de belles promenades
Belette et Poussin ont super bien marché, ils ont été adorables et je suis particulièrement fière d’eux
Même sans ça je suis fière d’eux, mais là vraiment c’était génial !
Nous avons joué au ping-pong (le corps sain, l’esprit sain, tout ça…hum…)

Fontevraud

Nous avons visité l’Abbaye de Fontevraud
J’ai visité la maison de Rabelais et je voudrais bien y habiter pour toujours
Belette est tombée de son lit
Belette a eu du mal à manger ses tartines à cause de sa lèvre enflée
Nous avons allumé et fait partir quatre jolies lanternes
Un petit neveu est attendu pour cet automne
Nous avons fait de jolies photos, d’autres floues et quelques-unes avec des grimaces
Nous avons peu dormi

LoireVienne

Belette a eu du chamallow fondant dans les cheveux
Les enfants ont fait du trampoline et de la balançoire
Nous avons vu la Vienne rejoindre la Loire
Nous avons été impressionnés par des maisons troglodytiques
La voiture nous a ait quelques frayeurs
Nous avons écouté en boucle le CD de Frédéric Fromet
Nous avons chanté « lalalalala » très fort pour épargner certaines grossièretés aux enfants
Nous avons envie de prochaines réunions de familleS

Bon courage à ceux qui ont déjà repris, et bonne fin de vacances à ceux qui ont encore quelques jours !