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Tête à tête parisien

Tête à tête parisien

Je l’avais promis, et le voilà, mon petit article sur ma virée parisienne avec Poussin ! Je suis peu active sur le blog en ce moment, mais c’est pour une bonne raison : en plus de mon activité de rédactrice, je suis maintenant correspondante de presse pour le journal de la région ! C’est une nouvelle expérience plutôt intéressante, qui me laisse donc moins de temps libre, mais je suppose que ça ira mieux une fois que j’aurai trouvé mon rythme.

Bref, notre grande journée a eu lieu samedi 21 mars. Pour de sombres raisons d’horaires de train à la noix, et pour avoir du temps sur place, nous avons du partir de la maison à 6h du matin… J’étais crevée à cause d’une looonnngue semaine, mais Poussin était bien évidemment au taquet, et il n’a même pas voulu dormir dans le train. A la place il a préféré vomir… Il n’a jamais été malade ni en voiture ni en train, par prudence j’avais quand même décidé que de si bonne heure le petit dej serait ultra léger, mais je n’avais pas bien anticipé les remous pendant la séance de coloriage ! Je vous laisse imaginer le moment de solitude, seule à essayer de retenir la gerbe de mon fils d’une main, tout en essayant de choper un mouchoir dans mon sac et de mettre à l’abri nos affaires de l’autre… Par chance les sièges en tissus ont été épargnés, et ses vêtements peu touchés. J’ai pu tout nettoyer sans qu’il soit trempé (parce que bien sûr je n’avais pas prévu de change), l’odeur est restée inscrite dans mes narines jusqu’au soir, mais on a évité le pire ! Et le principal, Poussin était quand même en forme pour le reste de la journée !

Nous sommes arrivés au Salon du livre pour l’ouverture, nous avons aperçu François Hollande au milieu d’une foule de journalistes et de gardes du corps (c’est d’ailleurs grâce aux perches de micro que j’ai percuté qu’il devait y avoir une personnalité connue en-dessous…) et nous avons commencé notre visite. Nous avons fait l’expo des 50 ans de L’Ecole des loisirs en premier, et nous avons adoré ! Poussin était tout content de reconnaître des couvertures ou des planches de ses albums préférés, et j’ai trouvé la mise en scène de l’exposition vraiment bien fichue. Si vous avez l’occasion de la voir (elle se déplace dans plusieurs villes) n’hésitez pas. Nous avons aussi bien aimé nous poser un peu pour écouter un monsieur nous lire des histoires de cette maison d’édition. Sur 5 livres on en connaissait déjà 4, mais c’était intéressant (pour Poussin comme pour moi) de découvrir une nouvelle façon de raconter, Nous avons poursuivi en flânant à chaque stand jeunesse, nous avons rencontré un robot géant, et Poussin a participé à une activité dessin. Il a beaucoup aimé cette pause au stand des Alphas, où il a pu dessiner un extra-terrestre, bien installé sur un coussin, avec plein de feutres et d’autocollants à sa disposition ! Puis après notre pique-nique nous avons refait un tour du salon, cette fois en quête de livres à acheter. L’objectif était de ne pas se jeter sur les premiers livres aperçus dès notre arrivée, mais de prendre le temps de choisir. Ca ne m’a pas empêchée d’être totalement déraisonnable, aussi bien pour les enfants que pour leur papa et moi, mais on a fait ça intelligemment !

On peut même se déguiser en brigands !

On peut même se déguiser en brigands !

Après le Salon nous avons repris le métro pour le Trocadéro, où nous avons pu jouer aux touristes en prenant plein de photos de la Tour Eiffel. Comme l’année dernière, mais sous un angle différent… On s’est également reposés un peu sur un banc, puis nous avons été visiter le musée de l’architecture au Palais de Chaillot. J’avais lu que c’était bien organisé et riche en explications pour les enfants, et je n’ai pas été déçue ! Poussin commençait à fatiguer un peu donc je n’ai pas acheté de livret permettant une espèce de jeu de piste culturel à travers le musée, mais rien qu’en suivant le chemin traditionnel on a trouvé plein de trucs sympas à faire. Bien sûr il a pu observer pas mal de choses, mais ce qui est vraiment bien fichu dans ce musée c’est qu’il comporte pas mal de petites manipulations à destination des enfants. Poussin a pu créer les vitraux d’une mini cathédrale en plexiglas, il a pu monter des charpentes avec des petites poutres en bois, il a également expérimenté le principe de la clef de voûte en manipulant des morceaux de bois, reproduit un vitrail en puzzle… Il a aussi beaucoup aimé visiter la réplique d’un appartement Le Corbusier. Nous avons vraiment passé un bon moment ! Evidemment nous avons zappé certains trucs et privilégié ce qui intéressait d’avantage Poussin, mais en 1h30 il ne s’est vraiment pas ennuyé. Je recommande !

En sortant nous avons goûté face à la Tour Eiffel (pour changer !), par chance il faisait gris mais pas froid et surtout il ne pleuvait pas ! Nous avons ensuite fait un petit tour du côté de Passy, et après avoir flâné un peu trop longtemps dans le monop’ je me suis fait peur en voyant l’heure… Finalement nous avons couru assez vite pour avoir le métro et arriver à la gare avec une marge de 10mn. Poussin n’a pas dormi dans le train malgré son énorme fatigue, mais une fois dans la voiture il ne lui a pas fallut 5 minutes pour sombrer !

Nous avons passé une super journée, et nous remettrons ça l’année prochaine ! Sauf que cette fois nous irons en famille puisque Belette sera assez grande et qu’elle aussi est très intéressée par le Salon du livre !

Compagnons de route

Compagnons de route

Ils m’accompagnent depuis toujours ou presque. J’aime le bruit de leurs pages qui se tournent, leurs odeurs qui ne sont jamais les mêmes, et j’aime par-dessus tout les histoires qu’ils racontent. Certains livres m’ont ouvert l’esprit, d’autres m’ont ennuyée, beaucoup m’ont émue, quelques-uns m’ont changée. Si tous ne m’ont pas laissé de souvenir précis, il y en a certains qui m’évoquent des moments particuliers. Ils ont jalonné ma route et se rapportent à mon histoire. Ils font littéralement partie de moi.

biblio

 

Je devais avoir 8 ou 9 ans, nous étions en vacances d’été et j’ai découvert la Comtesse de Ségur avec Les Malheurs de Sophie. Je me souviens qu’ensuite j’ai avalé un de ses livres par jour pour vite connaître la suite des histoires de Sophie, Camille, Madeleine, Paul et les autres…

Plus tard, j’ai fait la connaissance d‘Emma Bovary au fond de mon lit, incapable de me lever avant d’avoir fini, tellement j’étais captivée. Alors que c’est assise, dans le grand fauteuil marron près du radiateur du salon, que j’ai rencontré Victor Hugo avec Quatre-vingt treize. Un roman qui m’a bouleversée alors qu’au début j’avais sauté quelques pages pour aller plus vite et finir au plus tôt ma fiche de lecture… J’ai regretté ! La même émotion m’a submergée quand je lisais L’homme qui rit, pendant nos vacances à l’Ile de Ré entre deux balades à vélo. En fait je crois bien que tous ses textes m’ont touchée, chacun à leur façon. Pas possible non plus d’oublier que c’est encore avec Hugo que j’étais, dans les couloirs de la clinique, à  l’aube (à l’heure où blanchit la campagne, si si !!) , attendant de vérifier si mon traitement pour l’ovulation faisait effet… Je n’avais pas encore terminé Les Travailleurs de la mer lorsque j’ai appris qu’un mini poussin grandissait dans mon ventre !

Peu après j’ai adoré Belle du Seigneur, une main sur le ventre, me disant que Solal ferait un bien joli prénom pour un futur petit garçon, que j’imaginais forcément brun aux yeux noirs. Celui qui joue en face de moi à l’heure où j’écris a certes les yeux les plus foncés que je connaisse, mais ses cheveux sont châtains. Et son prénom est celui d’un autre personnage de la littérature. Mais pour celui-là, je connaissais le prénom et je l’aimais déjà avant de lire le livre !

Quelques années avant, à Paris, j’avais passé quelques délicieuses semaines avec Thomas Mann et sa Montagne magique. Une ascension difficile, mais tellement belle ! Le livre de poche, usé à force d’être trimbalé dans mon sac, m’avait même accompagnée à Vienne, où je me souviens l’avoir lu allongée dans un parc à l’ombre de vieux arbres. De fait, j’associe toujours les livres à l’endroit où je les ais lus. Même si ça n’a rien à voir. Comme lorsque j’ai lu Elles n’avaient jamais vu la mer dans le Thalys qui nous menait à Amsterdam, ou l’Alchimiste dans l’avion pour aller en Corse (j’étais jeune et en le refermant je me suis quand même demandé si c’était pas un peu niais). Les Fourmis de Werber m’évoquent nos premières vacances en couple et la terrasse ensoleillée de la piscine du camping. Juste après j’avais lu Les Nuits fauves, pour un changement d’ambiance radical ! Je me souviens aussi avoir lu La Métamorphose de Kafka en attendant le bus pour mon tout premier boulot, une mission d’interim au fin fond d’une zone industrielle. Et puis Rabelais, de Gargantua au Cinquième livre, dans le RER D qui séparait ma banlieue de Paris. Comme quasiment tous les livres lus pendant ma fac de lettres, de Marguerite de Navarre en passant par Gide et Isaac Bashevis Singer.

Je me souviens aussi de l’Assommoir et de Germinal, lus bien tardivement. Le premier en Auvergne ,lors de nos premières vacances en famille, pendant les siestes étonnamment longues d’un poussin de 5 mois, alors qu’à la maison je m’arrachais les cheveux… Le second m’a accompagnée pendant ma dernière soirée nantaise, en mode maman solo sans internet, sans télé et sans radio. Je l’ai terminé quelques jours plus tard en Bourgogne, une main posée sur ma Belette, qui ne trouvait le sommeil que comme ça !

Belette qui, elle, a été fabriquée au moment où je lisais Le Choeur des femmes de Martin Winckler (enfin pas pile poil pendant ma lecture hein, n’exagérons rien !!!). Je le sais parce que c’est le livre que le lisais dans la salle d’attente le jour où j’ai fait retirer mon DIU, date retenue comme étant celle de la conception d’après les échographies. Sur le coup j’avais trouvé ça vraiment marrant, de lire une histoire de gyneco justement dans la salle d’attente du mien, un type aussi chouette que le personnage de Winckler !

Il y en a eu plein d’autres mais je n’ai pas assez de place pour tous les citer. Sombre dimanche, prix Inter 2013, lu dans le train qui m’emmenait vers les délibération du prix 2014 ; puis à mon retour Mabanckou lu dans une chaise longue au milieu du jardin. La Douleur de Marguerite Duras dans l’avion en quittant Budapest, Bonjour tristesse de Sagan en mode sardine dans le RER A… Il y a eu aussi La Terre, Zola toujours, commencé en version papier et terminé sur la liseuse que je venais de recevoir à Noël.

Mille autres ont compté, dévorés sur le canapé, dans mon lit, dans le métro, au soleil ou près du feu. Les suivants m’attendent…

L’aventure Prix du Livre Inter 2014

L’aventure Prix du Livre Inter 2014

J’avais promis un compte-rendu : le voici !

J’écris ces quelques lignes (du moins je commence) à chaud, puisque je suis maintenant dans le train qui me ramène chez moi. Encore sous le coup de l’émotion et du manque de sommeil !
Je ne vais pas vous livrer un témoignage chronologique, qui risquerait d’être ennuyeux à lire mais aussi à écrire… Ce billet sera donc à l’image de mon expérience du Livre Inter : foisonnant et multiple !

Le meilleur souvenir de ces deux jours hors du temps restera celui d’une formidable aventure humaine. J’ai passé de magnifiques moments entourée des autres membres du jury, du « staff » France Inter, ainsi que des écrivains présents. Je pense principalement au charismatique Alain Mabanckou, qui nous a véritablement enchantés par sa prestance, son humour et sa bienveillance ; mais aussi à Céline Minard, lauréate 2014 du prix. ( Je reviendrai dans un prochain billet sur son magnifique Faillir être flingué, que j’ai adoré.) J’ai été touchée par son côté très réservé et un peu mal à l’aise au premier abord, et  je me suis reconnue dans sa façon d’être beaucoup détendue une fois en confiance. C’était vraiment chouette de la découvrir pleine d’humour et de pouvoir discuter en toute simplicité. Enfin, je ne peux terminer ce passage sur les écrivains sans vous dire la joie que j’ai eue de rencontrer Monsieur Pennac ! Charmant et malicieux, exactement comme je l’imaginais. J’ajoute une mention toute particulière à Jacques A. Bertrand, auteur véritablement savoureux et grand monsieur, plein d’humanité et de classe.

Ma rencontre avec les jurés aura également marqué mon séjour. Souvent peu à l’aise au milieu d’inconnus, j’ai été étonnée et ravie de me sentir si rapidement en terrain ami ! L’organisation de ces deux jours nous a permis de vite sympathiser et de discuter avec tout le monde ou presque. J’avais un peu peur de l’effet « petits groupes dans le grand groupe » mais finalement j’ai pu échanger au moins un peu avec tout le monde. J’ai également apprécié la façon dont les délibérations se sont déroulées, dans le respect et la bonne humeur. Et bien sûr, j’ai beaucoup aimé nos rencontres et nos échanges post-délibérations, le plus souvent un verre à la main ! Ce qui tend à expliquer mon manque de sommeil et ma fatigue, j’en ai bien conscience…

Crédit photo France Inter

Le jury et l’équipe de l’émission « On va tous y passer »

La découverte des coulisses de la radio s’est également révélée plutôt amusante et intéressante. Chaque fois que j’écouterai la radio je ne pourrai dorénavant m’empêcher de penser à toute l’organisation qu’il y a derrière, à la gestion quasi chirurgicale du temps d’antenne, et aux lumières rouges du « on air » !

Pour finir, je rentre chez moi avec d’énormes envies de lecture ! Plus que jamais je suis convaincue d’avoir fait le bon choix en prenant toujours la voie des mots. Ou la voix des mots, ça marche aussi ! Je me félicite d’avoir cédé aux appels de la lecture et de l’écriture, plutôt qu’à une éventuelle carrière traditionnelle et plus lucrative. Cette formidable aventure ne fait que confirmer l’importance de la littérature à mes yeux, et son indispensable nécessité à mon quotidien.

Comme l’a si justement écrit Mabanckou à l’occasion du Livre Inter, :

Je sais à présent que chaque livre recule les ténèbres des préjugés et amoindrit la tentation de l’intolérance.

Paris, me voilà ! Livre Inter 2014

Paris, me voilà ! Livre Inter 2014

Et oui, le jour J approche à grands pas puisque c’est samedi que je décolle prends le train pour Paris. Petit rappel pour ceux qui n’auraient pas suivi, cette année j’ai l’immense joie d’être dans le jury du prix du livre Inter ! Les délibérations auront lieu dimanche et le lauréat sera révélé lundi matin à la radio, mais je fais un peu de rab’ (et j’anticipe un éventuel problème de train) en quittant ma campagne un jour plus tôt. L’occasion pour moi de faire une ou deux expos et de m’alcooliser un peu en visitant quelques bars ! Les enfants et Papa-des-Champs vont beaucoup me manquer pendant ces 3 jours et 3 nuits (je n’ai jamais quitté les enfants aussi longtemps, gloups !) mais la perspective de passer du temps pour me faire plaisir à moi et rien qu’à moi est tout de même plaisante !

Jusqu’à présent, l’expérience du Livre Inter est tout simplement passionnante. Je l’avais déjà évoqué, mais tant pis je me répète, c’était véritablement grisant de recevoir les 10 livres de la sélection ! J’ai tellement aimé que j’ai été jusqu’à réorganiser un peu ma bibliothèque pour leur trouver une place ! Oui, je suis un peu tarée, mais je les voulais côte à côte, tous ensemble bien alignés… C’était chouette aussi de se demander par lequel commencer, et comment les enchaîner. J’ai choisi de les alterner selon leurs épaisseurs et selon leurs possibilités de me plaire. Alors bien sûr, et je vais y revenir, la première impression laissée par la quatrième de couverture est souvent loin d’être la bonne… Mais je voulais éviter de me retrouver à la fin avec seulement des livres qui ne me tentaient que moyennement. En ce qui concerne la taille des bouquins, j’ai essayé de faire en fonction de mes occupations : des livres courts pour les semaines ultra chargées, des plus longs pour les vacances. Finalement cette organisation s’est révélée plutôt efficace puisque j’ai terminé mes lectures il y a une semaine, et donc largement dans les temps.

Evidemment, parmi les 10 livres retenus, certains m’ont laissée plus ou moins indifférente. Certains m’ont déçue, parce qu’en lisant leur présentation je m’attendais à mieux. Mais d’autres m’ont enchantée. Quelques uns m’ont même vraiment surprise, et je les ai trouvés excellents alors que je pensais ne pas les aimer. C’est exactement ce que je recherchais en participant à cette aventure ! Que la littérature me surprenne et qu’elle me montre à quel point mes idées reçues ont parfois besoin d’être balayées ! J’étais persuadée de découvrir de nouveaux auteurs, et je n’ai pas été déçue. J’ai beaucoup aimé découvrir des écrivains que je n’aurais sans doute jamais lus sinon. Et si j’ai moins accroché (voire pas du tout) avec certains romans, dans l’ensemble j’ai trouvé que chacun avait des qualités, soit au niveau de l’intrigue soit en ce qui concerne l’écriture. Je n’ai pas eu l’impression d’être flouée avec de gros navets ! Les aimer ou pas, c’est aussi une question de goût et de sensibilité après tout.

Cette expérience m’aura également permis de poser un regard éclairé sur ma propre relation à la lecture. J’ai pu m’interroger sur ce qui était important pour moi et sur mes attentes en tant que lectrice. Moi qui avais tendance à ne pas lire beaucoup de mes contemporains, j’ai décidé de m’y mettre un peu plus ! Je suis consciente que je ne pourrais bien sûr pas tout lire et que tous les ans je passerai à côté de certaines pépites, mais j’ai envie de me donner plus de chances d’en dénicher ! Il faudrait d’ailleurs que je trouve une bibliothèque pleine de nouveautés si je ne veux pas me ruiner… Surtout que j’ai aussi décidé de lire plus !

J’attends donc avec impatience de rencontrer les autres jurés, l’écrivain Alain Mabanckou (notre président cette année), ainsi que toute l’équipe de France Inter qui gère le Prix. J’ai hâte de savoir ce que les autres ont pensé des 10 livres en compétition, et je suis curieuse de savoir qui sera le lauréat cette année ! Et bien sûr, je sautille d’avance à l’idée de participer aux festivités « 40 ans du Livre Inter » ! Surtout depuis que j’ai trouvé ce que j’allais mettre, même si je n’ai pas encore totalement tranché sur la question des chaussures… Je ne vous le cache pas, j’ai également une petit appréhension concernant les débats. J’espère trouver les bons mots pour soutenir « mon » livre préféré, et j’ai déjà listé quelques arguments en sa faveur.

Je pars malgré tout confiance, et persuadée que tout ira bien ! Les quelques contacts que j’ai eus avec l’assistante de France Inter me confortent d’ailleurs dans cette idée. L’organisation a l’air parfaite et les jurés sont choyés ! J’ai également eu mon petit quart d’heure de gloire au village, dans un premier temps grâce aux voisins qui ont entendu mon nom à la radio lors de l’annonce du jury, puis lorsque le journal local a publié mon interview ! Avec photo (de toute beauté…) s’il vous plaît  ! Dans un village de 350 habitants, et avec un mari adjoint au maire, une demi-page dans le Journal du Centre ça ne passe pas inaperçu :-)

Voilà, il me reste quelques jours pour relire mes petites fiches de lecture et être fin prête. Le nom du lauréat du Prix du Livre Inter 2014 sera annoncé lundi matin dans le journal de 8h. Si vous en avez l’occasion, je vous invite à écouter la radio à ce moment-là ! Et même toute la journée du lundi 2 juin, puisque le Livre Inter sera à l’honneur dans plusieurs émissions. Evidemment, je vous raconterai tout à mon retour !

Image France Inter

Et en plus ils sont beaux !