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Petits détails domestiques

Petits détails domestiques

Je me suis toujours amusée des petites particularités que nous avons tous, dans la manière de gérer notre quotidien. Aujourd’hui j’ai décidé de vous faire partager quelques-uns de ces petits « trucs » propres à notre famille.

A chaque début de vacances scolaires, dès le vendredi soir nous mangeons des croques-monsieur. Une façon comme une autre de faire la fête !

Je fais toujours les courses le vendredi matin, si mon emploi du temps le permet. Ma maman les faisait le vendredi soir. Je perpétue la tradition.

Avant, on respectait aussi la tradition familiale qui consiste à changer les draps le vendredi. Mais de plus en plus souvent, on le fait le samedi.

Chez nous, la crème solaire se range dans un placard de la cuisine, juste à côté de la porte-fenêtre, avec la farine et le sucre. C’est l’endroit le plus simple à atteindre depuis le jardin.

La liste de courses est ordonnée selon les rayons  du Leclerc, que je parcours toujours dans le même sens. J’aurais trouvé ça flippant quand j’avais 15 ans. Aujourd’hui je pense en terme de gain de temps…

Quand je relève le courrier, je laisse dans la boîte aux lettres les catalogues et lettres d’information qui ne m’intéressent pas. Heureusement nous avons un « stop-pub » et nous ne croulons donc que sous les courriers qui nous sont adressés…

Le matin, j’aime bien me brosser les dents sous la douche.

Je ne loue jamais un appart ou une maison de vacances sans avoir vu une photo de la salle de bain.

Avant, les livres de ma bibliothèques étaient triés par taille, par époque et par ordre alphabétique… Maintenant, le tri consiste à séparer les livres de poche des autres.

A la limite entre le salon et l’entrée, nous avons un grand panier (initialement prévu pour le linge sale) où nous rangeons les chapeaux, casquettes, bonnets et gants. Selon la saison, les accessoires remontent à la surface ou bien sont enfouis au fond.

Je suis persuadée que c’est grâce aux quelques gouttes d’huile essentielle ajoutées à leur shampoing que mes enfants n’attrapent pas de poux. J’espère que c’est vrai !

J’aime avoir des cahiers, pour noter plein de trucs et pour travailler à l’extérieur. Des cahiers tout simples à spirales, parce que s’ils sont trop jolis, j’attends d’avoir quelque chose de super important à écrire… et finalement je ne les utilise pas !

Et pour finir, la révélation ultime : mon mari possède TOUS les numéros de Science & Vie depuis août 2001. Quand il sera à la retraite je l’obligerai à les relire, parce que c’est bien pour ça qu’il les garde, non ?!

Si vous avez des petites habitudes bizarres, vous aussi, n’hésitez pas à me les raconter en commentaires ! :)
En attendant, je vais consulter le site de Météo France pour la 3ème fois de la journée, et faire des incantations pour que la semaine prochaine la Bretagne soit sous le soleil !

Ça garde un certain charme, ceci dit...

Ça garde un certain charme, ceci dit…

Autonomes !

Autonomes !

Oui, bon, autonomes c’est un bien grand mot pour des enfants de deux et quatre ans, je vous l’accorde. Mais quand même, plus le temps passe et plus mes lutins parviennent à se débrouiller seuls. C’est surtout dans le domaine du jeu que je remarque ces progrès, et que je les savoure.

A l’intérieur de la maison c’est encore un peu brouillon. Poussin préfère que son papa et/ou sa maman jouent avec lui, mais de plus en plus il peut aussi passer de longs moments à jouer seul. Ces derniers temps il s’éclate avec les Legos, le chalet en bois et les Playmobils. C’est vraiment chouette de voir qu’il arrive à partir dans des délires d’imagination, et qu’il se crée son petit univers rien qu’à lui. C’est un peu plus compliqué quand sa petite soeur est dans les parages. D’où le côté brouillon, quand elle vient mettre le souk chez ses personnages ou qu’elle éparpille des petites pièces de légos aux quatre coins de la chambre. Voire des deux chambres… De son côté, Belette, qui a toujours été la plus indépendante de nos enfants, parvient également à se créer son petit monde à elle. C’est généralement le matin, et c’est bien pratique puisque ça me laisse le temps de prendre ma douche ou d’étendre une machine. J’adore la voir s’occuper de sa poupée avec application et sérieux, et je suis souvent impressionnée par ses constructions de légo-duplo. Bon, évidemment il y a des loupés, par exemple quand elle va squatter le lit de son frère toute habillée, ou quand elle sort TOUS les livres de la bibliothèque… Et puis la plupart du temps, passé le milieu de la matinée elle se transforme en petite glu et ne j’ai plus le droit d’aller faire pipi sans l’entendre hurler. Je vous laisse imaginer sa terreur si je profite d’une pause pipi pour aller lire quelques mails ou pire commenter un statut Facebook… Mais enfin, il y a malgré tout une nette amélioration depuis quelques mois ! Et puis même quand les enfants se chamaillent en fin de journée, j’arrive toujours à les laisser se débrouiller un peu le temps de finir la préparation du repas ou de mettre la table.

Là où leur autonomie est encore plus importante, et plus appréciable, c’est à l’extérieur. C’est juste un pur bonheur de pouvoir les laisser jouer dans le jardin en feuilletant une revue !!! Ou en jardinant un peu, ou en buvant un café, ou en prenant un apéro sous un soleil de fin de journée ! Ce qui était impensable il y a un an est devenu un délice presque quotidien, pour mon plus grand plaisir. Maintenant que Belette marche et qu’elle n’enfourne plus dans sa bouche le moindre caillou qu’elle croise, qu’elle sait utiliser seule son petit camion ou le toboggan, j’ai vraiment l’impression de revivre lorsque nous allons jouer dans le jardin. Bien sûr il s’agit toujours d’avoir un oeil sur ma petite intrépide, d’où le feuilletage de magazine plutôt que la lecture d’un bon gros bouquin, mais je revis quand même ! Même s’il faut encore gérer les disputes entre frère et soeur, puisque bien sûr ils ont souvent envie du même jouet en même temps, mais c’est un détail. Je passe également sur la nécessité d’expliquer très souvent à Belette qu’elle peut ramasser toutes les pâquerettes qu’elle veut, mais qu’elle doit laisser les fleurs qu’on a plantées exprès. Ainsi que sur la manie de Poussin d’avoir envie de faire caca pile au moment où tout le monde est dehors et que je viens de me faire chauffer un café… C’est là que je suis contente d’avoir un jardin, et non pas un square public à 500m de la maison ! Vous allez penser qu’il reste beaucoup de restrictions, mais je vous assure que comparé à l’été dernier ça n’a plus rien à voir. Je n’ai jamais profité autant du jardin et maintenant je suis comme les enfants, je rechigne à rentrer !

L’avantage de cette autonomie, c’est qu’en me permettant de souffler un peu, elle me donne aussi plus d’énergie pour m’occuper des lutins. C’est tout bête mais c’est logique : quand je suis reposée parce qu’ils m’ont laissé un peu de temps libre, j’ai encore plus envie de jouer avec eux ! Je suis sûre que tous les parents comprennent ce principe, que je m’efforce d’expliquer à mon fils tous les jours, avec plus ou moins de succès. Bref, ce qui est chouette aussi avec des enfants qui grandissent, c’est que les possibilités de jeux évoluent. Dorénavant je peux leur proposer des petits jeux avec un ballon et quelques règles simples, et même de vrais jeux du type « 1,2,3, soleil ». Belette a un peu de mal avec le principe de l’immobilité, mais elle est hilare et elle adore se mettre dans des positions farfelues quand on se retourne !

Le printemps qui nous ouvre les bras est donc prometteur, et je suis plus que jamais ravie d’avoir un petit coin d’herbe et tranquillité à portée de main !

Chez eux

Chez eux

Evidemment, depuis leurs naissances, la physionomie de notre intérieur a évolué. Notre ancien appartement était rempli de leurs affaires, et notre maison actuelle l’est encore plus ! Il y a leurs chambres, bien sûr, qui sont pleines de leurs jouets, de leurs meubles et de leurs vêtements. Il y aussi les pièces de vie qui sont marquées de leurs présences : un séchoir à linge croulant sous les mini chaussettes et les petits pantalons, deux chaises évolutives un peu mietteuses, des paniers à jouets de bain accrochés dans la douche, des chaussures pas très grandes qui jonchent les étagères de l’entrée…  Et puis il y a tout le reste. Disséminé un peu partout, posé au petit bonheur la chance, comme pour marquer leur territoire.

Des trucs et des bidules qui ne sont pas vraiment à leur place mais qui font tellement partie du quotidien qu’on finit par les tolérer là où ils sont posés. Des petits riens qui montrent que des enfants vivent ici. Pas comme dans une maison de catalogue, qui pour se donner des airs de maison familiale se pare de quelques gobelets colorés sur les étagères et d’un jouet posé sur le canapé façon faussement-négligée. Non, chez nous c’est un peu moins lisse. Le « ça n’a rien à faire là » est carrément, foutrement et complètement négligé. Ca me chagrinait encore un peu il y a un an, même si je commençais à m’y faire (c’était là, et l’article a d’ailleurs été publié dans le n°40 de Grandir Autrement. Hiiii).  Aujourd’hui, je suis beaucoup plus à l’aise avec ce qui traîne. Les enfants remplissent notre maison et c’est tant mieux.

Dans tous les coins ou presque, il y a des dessins. Un très joli dessin d’ours bleu et jaune déposé sur le buffet au retour de l’école, un château de princesse violet aimanté sur le frigo, quelques dessins de bonhommes à l’arrache dans le petit panier au-dessus du micro-ondes, une feuilles remplie d’autocollants au milieu de la table basse depuis plusieurs jours… Belette ayant un sens artistique très développé, les animaux de la ferme y côtoient sapins et lutins de noël ! Dans la bibliothèque du salon, l’appareil photo de Poussin, rangé en hauteur pour ne pas que sa soeur y touche. Quelques rayonnages plus loin, c’est une construction légo qui est placée hors de portée de Belette… Dans un recoin, le tableau double face (dernier ouvrage de Papa-des-Champs) dont la tablette est pleine de craies, lettres magnétiques et feutres en fin de vie. Au sol, une craie que je m’empresse de ramasser avant que quelqu’un ne marche dessus.

Il y aura bientôt plus d'objets insolites que de livres...

Il y aura bientôt plus d’objets insolites que de livres…

Dans l’entrée, une sacoche d’ordinateur portable prend la poussière depuis la semaine dernière. Un panier à merdouilles, contenant gants de bricolage, outils, papier de verre et morceaux de bois, est ingénieusement placé hors de portée des enfants et attend d’être rangé depuis des mois… Ah mais non pardon, ce bazar-là n’est pas du aux enfants ! Je m’égare :-)

Dans le couloir, des voitures-animaux impeccablement garées. Ou pas. Un peu plus loin, se trouve la bibliothèque pour enfants que nous avons aménagée récemment. En complément des livres que chacun a dans sa chambre, parce que la place commençait à manquer mais aussi parce que j’aime bien le principe de bibliothèque commune. Devant les livres, un cavalier en plastique qui a perdu son cheval. En bas, un camion de pompiers prêt à intervenir. On ne sait jamais, il vaut mieux être prévoyant ! Au fond du couloir, sur le petit meuble en rotin déjà présent dans ma chambre d’ado, une collection de marrons et de glands. Les plus récents ont été ramassés sur la pelouse devant la maison médicale, ceux qui commencent à flétrir viennent du petit square derrière la cathédrale de Nantes. Ils nous servent à cuisiner pour de faux, et à compter pour de vrai.

Le tour de France des marrons (certains collectionnent bien les petites cuillères ou les dés...) !

Le tour de France des marrons (certains collectionnent bien les petites cuillères ou les dés…) !

Dans la salle de bain, il y a bien sûr les affaires de toilettes de toute la famille, mais pas seulement. En plus des panier à jouets, nous retrouvons quelques playmobils égarés sur le sol de la douche. Parfois, un bébé trône sur son petit pot en plastique, juste à côté de celui que Belette n’utilise jamais. Parfois c’est carrément Kiki qui est au fond du pot de Belette… Heureusement qu’elle n’y va pas et qu’à part un peu de poussière on n’y trouve rien de salissant ! Dans notre chambre, des dessins sur les tables de nuits, des collages de Noël et des cartes d’anniversaire avec des petites empruntes de mains. Souvent, on y trouve aussi des tasses et des aliments de dînette, parce que le week-end les enfants aiment bien faire semblant de nous apporter le petit déjeuner au lit. Grâce à cet entraînement et avec un peu de chance, dans 10 ans ils sauront utiliser la cafetière et pédaler jusqu’au village pour aller chercher des croissants ! Pour l’instant il faut se contenter de carottes en plastique, de pain de mie en tissus et de minuscules tasses roses, mais c’est l’intention qui compte.

Alors oui parfois le désordre m’agace et j’aime faire place nette. Mais j’essaye toujours de me souvenir que pour eux ce n’est pas du bazar. Que si la voiture verte traîne derrière la poubelle c’est parce qu’elle est garée-là, et qu’en fait pour eux la poubelle c’est un magasin (parce que la sur-consommation c’est sale et ça pue, certainement !). Que si , sur chaque chaise de la cuisine, un doudou est mignonnement installé, c’est parce que Belette est en train de lui préparer à manger et que ce sera bientôt cuit. A chaque instant, j’essaie de ne pas oublier qu’ici c’est chez moi et que je fais ce que je veux, mais surtout que c’est aussi chez eux !

Histoire de temps

Histoire de temps

De plus en plus, je m’étonne de voir le temps filer si vite et de ne jamais venir à bout de notre to do list familiale qui s’allonge tous les jours un peu plus. Pourtant il me semblait être organisée et prévoyante… Et que Papa-des-Champs l’était aussi, surtout depuis que nous vivons ensemble et que j’ai déteint sur lui ;o) Immanquablement, nous avons toujours un truc à faire, nous avons le sentiment que le temps passe trop vite, et l’impression d’être à la bourre sur à peu près tout. Pourtant, à y regarder de plus près ce n’est pas si catastrophique que ça, et si certaines prévisions sont difficiles à tenir, nous avançons sur plein d’autres choses.

Certes nous avons cette terrible impression de laisser les journées se terminer sur un goût d’inachevé… Il n’en reste pas moins que nos enfants ont eu l’essentiel, que la maison est rangée, que le ménage a été fait (Papa-des-Champs a même commencé à donner un bon coup de neuf à l’acier brossé du piano/cuisinière !), et nous sommes à jour de linge. Il y a même un séchoir libre, ce qui est quand même extraordinaire pour un lundi pluvieux. Ce n’est donc pas si grave si depuis notre retour de vacances le chat a encore ses distributeurs à eau et à croquettes, puisque personne n’a pensé à lui remettre ses mignonnes petites gamelles. Bon, nous n’avons toujours pas fait de confiture ni de vin de framboise, ni trouvé le temps d’aller en forêt ramasser champignons et châtaignes, mais les courses ont été faite et les menus de la semaine sont plutôt équilibrés. Nous avons même eu le temps d’aller au marché samedi matin, et d’oublier d’acheter des oeufs (ce sera juste la deuxième fois en une semaine que j’oublie les oeufs, heureusement que Mamie nous a dépannés entre temps!). En fin de semaine dernière, nous avons également profité d’un beau soleil d’automne pour passer plein de temps dehors avec les enfants. J’en ai profité pour en finir une bonne fois pour toutes avec les rosiers que je trouvais moches, tombants et mal situés : un horticulteur aurait certainement pleuré en me voyant faire, mais moi je me suis bien amusée et nous trouvons que c’est beaucoup plus joli comme ça. Je n’ai toujours pas écrit de billet sur notre jolie cabane à hérissons et sa fabrication, mais nous l’avons (enfin) terminée et elle est désormais installée dans le jardin.

Si nous avons complètement zappé la réalisation d’une maison de l’avent pour Belette (note pour ce soir, penser à passer commande !), j’ai trouvé et commandé les cadeaux de Noël de trois cousins/cousines sur six. Oui, je m’y prends très tôt, mais la vente privée Vilac a été mon amie sur ce coup-là ! S’il ma semblé que nous traînions un peu pour les cadeaux fait-mains destinés à nos lutins (une maison Playmobil pour Poussin, un lit et une chaise haute de poupée à retaper pour Belette) nous avons avancé un peu hier soir et si on s’en tient à notre programme on devrait aller vite. Pour ça aussi il y aura des billets sur le blog, et si tout va bien nous serons super fiers de nous ! Dans la série je commence des trucs mais faute de temps je ne les fais qu’à moitié, j’ai acheté des sous-verres mais pas encore fait développer les photos à y mettre. Ca fait juste 6 mois qu’elles ont été choisies… Pendant les vacances nous avons laissé de côté le courrier à taper pour signaler le changement de bureau de l’association des parents d’élèves, mais nous nous en sommes souvenu à temps pour tout envoyer en ce jour de rentrée, et nous avons aussi écrit un mot à coller dans les cahiers. Je dis « on » même si officiellement c’est Papa-des-Champs le secrétaire, puisqu’il est évident que je suis devenue sa rédactrice attitrée et bénévole ! A côté de ça, si je n’ai pas écrit d’article ce week-end et que je n’ai pas vidé/trié mon sac à main d’été, nous avons imprimé les cartes de Londres dont nous aurons besoin et attendons le moment du départ de pied ferme !

Et puis mine de rien, nous avons passé un week-end à faire plein de trucs chouettes comme des balades en famille, jouer à monter un chalet en bois avec Poussin, faire une énorme séance de pâte à modeler tous les quatre, retourner le salon de Mamie et casser une tasse pendant que Papa-des-Champs aidait Papi à déplacer une armoire, manger du potiron du jardin et de la chantilly maison, et rattrapé notre retard de séries en amoureux. Nous n’avons pas du tout du tout le temps de nous occuper du réaménagement de notre chambre pour l’instant, même si cela ne nécessite qu’un changement de tables de chevet et quelques trous au mur pour des appliques et des cadres. Par contre, nous avons repéré tout ce dont nous aurons besoin et nous avons même trouvé un modèle de tables de nuit à faire nous-mêmes. Nous avons descendu du grenier la vieille machine à coudre de ma grand-mère, mais en 2 mois je ne l’ai ouverte qu’une seule fois… Et c’est un cercle vicieux, puisque je suis tellement nulle que je n’ai aucune motivation pour m’y mettre, mais que je ne risque pas de m’améliorer juste en posant les yeux dessus… Accessoirement elle se trouve dans un vieux meuble en bois très 60’s et très moche (mais que j’aime d’amour tellement il m’évoque ma grand-mère et combien elle aurait aimé le savoir chez moi) et il faudra penser à le remonter au grenier lorsque nous aurons besoin de la place pour le sapin… Puisque nous en sommes à parler grenier, hier Papi a motivé Papa-des-Champs pour y ranger table et chaises de jardin, et c’est une bonne chose de faite ! Tout comme l’isolation du grenier du studio/bureau qui est enfin terminée et qui évitera à Papa-des-Champs de travailler en chapka tout en lâchant l’équivalent de 3 SMIC à EDF en septembre prochain…

Alors tant pis s’il reste encore un peu de bois à ranger et si je n’ai pas encore rédigé d’annonce pour tenter de vendre le combiné nacelle/cosy/poussette que nous n’utilisons plus. Si notre to do list familiale s’allonge plus vite qu’elle ne se vide c’est aussi et surtout que notre vie est bien remplie et que les moments agréables prennent le pas sur les corvées chiantes. Nous avons certes une impression de courir sans cesse et de manquer de temps mais l’essentiel me semble préservé : des moments pour nous faire plaisir, à deux ou avec les enfants, avec ceux que nous aimons, des moments magiques, de l’insouciance, du bonheur et encore un peu de tendresse.

Pendant que je relisais ce message pour en traquer fautes de frappe et étourderies (et en oublier la moitié), le chat a retrouvé ses jolies gamelles, et son gentil maître est sorti pour ranger un peu de bois. Il est pratique cet homme-là :o)