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Promenons-nous !

Promenons-nous !

Promenons-nous… dans les bois, en bord de mer, sur une montagne, en pleine ville, au milieu des champs…

Ce qui est chouette avec les promenades, c’est qu’on peut les faire en pleine nature, en se ressourçant et en admirant de superbes paysages, mais aussi en ville, pour en découvrir les différentes architectures et s’imprégner de l’âme de chaque quartier. Personnellement, j’aime autant les virées en forêt que les déambulations dans les grandes villes. Ceci dit, si je devais vraiment choisir, je pense que ma préférence irait aux petits chemins qui surplombent l’océan. En Bretagne, évidemment !

Naturellement la marche est un loisir que nous aimons partager avec les enfants, qui sont depuis longtemps habitués à nous suivre. Bien sûr, nous adaptons la difficulté ainsi que le temps des promenades en fonction de leurs capacités. Ils sont maintenant de bons marcheurs, et peuvent même se surpasser si la balade leur plaît ou si l’objectif les intéresse. L’objectif peut être un joli point de vue, une glace en terrasse ou une bonne douche suivie d’un dessin animé : à adapter en fonction de la saison et des goûts de chacun !
Belette a battu son record de rando en août 2016 : 11 km de marche sur la crête Nord de la presqu’île de Crozon ! Elle avait à peine 4 ans 1/2, le paysage était magnifique, et à la fin de la journée elle a même enquillé pour une bonne balade sur le port de Camaret… mais pour ça on lui avait promis une glace ! Poussin était là aussi, toujours en tête lorsqu’il s’agit d’enchaîner les kilomètres. (Et s’il y a une crêpe au bout du chemin il peut aller encore plus vite !).

Pendant cette deuxième semaine de vacances, quand j’ai proposé aux enfants de faire une longue promenade pour profiter du beau temps, ils étaient donc archi motivés. Je n’ai même pas eu besoin de les appâter avec quoi que ce soit ! Le plaisir de marcher peut parfois se suffire à lui-même, et c’est très bien ainsi.

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Nous sommes partis de la maison en début d’après-midi (finalement nous avons opté pour un jour sans grosse chaleur, sachant qu’on avait une partie du chemin sans ombre c’était préférable !), en empruntant la partie du Chemin de Compostelle qui passe devant chez nous. Le chemin quitte tout de suite la route et commence par descendre entre les prés, passe devant notre lavoir (enfin « notre » est un bien grand mot, en vrai c’est celui qui était utilisé par les habitants du hameau à l’époque !) puis rejoint la forêt. Là, on est restés sur la route forestière qui doit faire environ 3 km et qui mène au village. Un parcours agréable et hyper tranquille.

En tout, nous avons mis 1h30 pour faire cette première partie qui fait un peu plus de 4 km. Nous avons donc pris notre temps, mais nous en avons aussi profité pour ramasser des bâtons, pour essayer de reconnaître les différentes essences d’arbres de la forêt, et surtout nous avons récupéré tous les déchets qui se trouvaient sur notre chemin ! Comme il est malheureusement impossible de se promener sans tomber sur des tas de déchets qui n’ont rien à faire dans la nature, nous emportons maintenant un sac poubelle avec nous… C’est un petit geste tout simple, mais qui nous permet de participer à notre niveau au respect de l’environnement, et les enfants y sont particulièrement sensibles. Belette est d’ailleurs notre « œil de lynx » en chef et repère de loin toutes les merdouilles qui jonchent les fossés.

En arrivant au village, nous avons fait une bonne pause à l’ombre sur un petit coin d’herbe. Les enfants n’étaient même pas si fatigués que ça, puisque juste après avoir englouti leur goûter ils n’ont pas manqué de se courser entre les arbres ! Nous avons ensuite poursuivi notre chemin, cette fois en traversant le village puis en empruntant la route qui remonte jusqu’à chez nous, la même que pour rentrer de l’école. En voiture nous en avons pour 5 mn, à pied nous avons mis un peu plus d’une heure. Et à part dans le village, nous n’avons pas croisé une seule voiture ! Seulement un tracteur et un camion agricole, sur la première partie du trajet. Ça c’est plutôt chouette !

En tout, nous avons parcouru un peu plus de 8 km et notre escapade a duré tout juste trois heures, pause comprise, en comptant plusieurs petits arrêts : pour ramasser les ordures mais aussi pour regarder les vaches, pour écouter un âne, puis un coq, admirer un papillon, scruter un pauvre blaireau mort sur le bord de la route, et répondre aux 36 questions qui sortent continuellement de la bouche de mes deux petits curieux !

Les enfants n’ont pas râlé une seule fois, même si sur la fin Belette a commencé à avoir un peu mal aux pieds. Nous avons passé un très bon moment tous les trois, et en rentrant il restait même assez d’énergie aux enfants pour courir dans le jardin, sauter sur le trampoline et faire du bruit comme s’ils étaient 15 !

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Pour finir, un petit point sur les déchets :
Nous avons fait de notre mieux, mais nous avons du nous résoudre à laisser dans la nature un pneu, un sac poubelle trop encombrant et trop lourd pour être transporté tel quel pendant toute notre promenade, et une bouteille en verre enfouie sous un tas de ronces… C’est assez déprimant de voir tout ce que l’on peut trouver sur un trajet relativement court. C’est tout aussi exaspérant de constater que les endroits les plus sales étaient les parties de la forêt où sont réalisées les coupes d’arbres (le mythe du bûcheron soucieux de l’environnement s’effondre !), mais aussi certains passages du village (la ruelle qui monte de l’église jusqu’à la route était particulièrement crade, pour ceux qui connaissent !).

Youpi, c’est le printemps !

Youpi, c’est le printemps !

Mais… ?
Ce petit rayon de soleil, en début d’après-midi, qui permet de prendre un café dehors… Ce manteau qu’on n’est plus obligé de fermer jusqu’au menton…Ce plaid dont on arrive à se passer quand on bouquine sur le canapé…Les bonnets que l’on va laver et ranger, pour le plus grand bonheur des enfants… Et ces jolies petites jonquilles bien jaunes, sous le saule du jardin… Serait-ce le printemps ?!

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Il y a aussi les jours qui s’allongent, les envies de promenades en forêt qui se font de plus en plus pressantes, les vélos que l’on pourra bientôt dépoussiérer, la corvée de bois qui pendra fin d’ici quelques semaines…

Et puis ça y est, les premiers agneaux sont nés ! Tous les ans, au printemps, ils naissent dans le pré juste derrière la maison, et on ne s’en lasse pas ! C’est ce qui fait partie du charme de cette maison : jeter un œil distrait par la petite fenêtre au-dessus de l’évier, et apercevoir deux minuscules agneaux trottiner derrière leur maman. Ensuite, tous les jours, on guette les suivants. Et quand on a un moment, on sort pour aller les voir de plus près, en s’approchant discrètement. On s’extasie parce qu’ils sont super mignons, on s’attendrie de les voir se précipiter pour téter, on les compte, on repère les brebis qui n’ont pas encore mis bas, et on se dit qu’on a de la chance d’habiter ici !

Ce week-end, on a également aperçu les premiers papillons de l’année.

Dans le jardin, les pâquerettes apparaissent. Poussin m’a offert la première. Bientôt il me les offrira par petits bouquets, et sa soeur s’y mettra aussi. Quoique Belette préfère les minuscules fleurs violettes dont je ne me souviens jamais du nom. Bref, la cuisine sera bientôt pleine de petits bouquets et de vases de fortune que les enfants remplissent toujours trop d’eau.
La ciboulette aussi est sortie de terre. C’est magique la ciboulette, ça repousse toujours, c’est parfait pour les salades, et on n’a même pas besoin de s’en occuper beaucoup ! L’été, Poussin adore en cueillir et en mastiquer dès qu’il passe devant… et quand il sent méchamment du bec il vient m’embrasser pour que je devine ce qu’il vient de manger… On s’amuse comme on peut !

Bientôt on remettra le trampoline en place. On mettra aussi un bon coup de propre dans la cabane en bois (l’hiver elle sert d’abri à tellement de petites bestioles que Belette trouve qu’elle ressemble à une cabane hantée !), on choisira les jouets à garder, ceux à donner, on y mettra quelques-uns de la maison. On offrira aux enfants les frisbees achetés il y a déjà quelques mois et planqués en attendant les beaux jours. (Et au bout de 10 minutes, quand on se sera mangé deux fois un frisbee en pleine tête, que les poules seront en panique et que les enfants auront les doigts en sang à force d’aller récupérer leurs bouts de plastoc dans la haie pleine de ronces, on se dira que finalement c’était une idée pourrie !)  Je pense aussi qu’on virera définitivement le coquillage en plastique vert qui faisait office de bac à sable. Parce qu’en fait, là, il est un peu cassé sur un côté (y’en a bien un qui va réussir à se couper avec…), et il fait surtout office de marécage. Un marécage bien cradingue avec des jouets de plage qui surnagent. Beurk !

Autre signe qui ne trompe pas : les poules se remettent à pondre ! Enfin surtout une (Micheline). Un œuf par jour depuis une bonne semaine, ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé ! Nos précédentes poulettes ne s’arrêtaient pas de pondre pendant l’hiver, mais celles-ci oui, c’est comme ça. Espérons que la deuxième (Gloria) s’y mette rapidement !

Et enfin, le potager reprendra bientôt du service ! En attendant, nous avons planté les premiers semis, et quelques pousses ont déjà pointé le bout de leur nez. C’est quand même pas mal du tout, le printemps !

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Promenons-nous

Promenons-nous

Les vacances touchent à leur fin, nous sommes rentrés ce week-end, il fait presque frais, il commence à faire sombre alors qu’il est à peine 21 heures… mais sinon tout va bien et je ne m’éterniserai pas sur ces affreuses nouvelles ! Je vais plutôt vous parler des jolies balades que j’aime faire avec les enfants.

Quand Poussin était tout bébé, les promenades sont très vite devenues indispensables à ma survie de jeune maman ! Parce qu’il n’y avait vraiment qu’en écharpe de portage et en mouvement qu’il arrivait à trouver le sommeil dans la journée… Dans la maison ça n’allait pas, il fallait vraiment qu’on marche à bons pas pour que ça lui convienne et qu’il se calme… Alors très vite, j’ai pris l’habitude d’aller me promener avec mon poussin-kangourou. C’était chouette parce que ça faisait vraiment retomber toute la pression que j’avais accumulée au cours de la journée, et mine de rien ça me permettait de retrouver un sentiment de liberté. Je prenais l’air, j’avais un contact privilégié avec mon bébé dont je pouvais bisouiller les cheveux, et j’étais libre de penser à tout ce que je voulais sans avoir rien d’autre à faire que de marcher. J’ai parcouru des centaines de fois toutes les rues du centre ville de Nantes, et ça reste un merveilleux souvenir !

Maintenant je voyage léger et ce sont eux qui portent !

Maintenant je voyage léger et ce sont eux qui portent !

En famille, un peu plus tard, c’est en poussette que nous parcourions les mêmes rues le samedi et le dimanche. Là aussi les promenades nous permettaient de souffler un peu. Poussin était captivé par tout ce qui l’entourait, puis s’endormait, pendant que son papa et moi discutions. C’était notre activité préférée pour avoir un peu de répit en fin de journée quand la sieste avait été catastrophique !

Quand Poussin a commencé à marcher et à parler, les balades sont devenues moins reposantes mais beaucoup plus ludiques. On en a toujours profité pour discuter, lui faire découvrir de nouvelles choses, répondre à ses questions. Depuis, Belette a rejoint l’univers des gnomes curieux et les balades sont toujours aussi enrichissantes. Ce sont toujours des moments propices à la réflexion et à l’échange. Les enfants savent que je suis complètement disponible pour eux, que nous sommes tous détendus, et c’est l’occasion de parler, questionner encore plus que pendant le quotidien.

Nous observons la nature, et toutes sortes de questions leurs viennent à l’esprit : et pourquoi ces fleurs sont comme ça, et comment les oiseaux apprennent à voler, et pourquoi on dit la Grande Ourse, etc etc… D’autres questions plus générales émergent aussi parfois : pourquoi les filles n’ont pas de barbe, comment les rennes du Père Noël peuvent-ils voler, jusqu’à quel âge on peut vivre… Parfois on est beaucoup moins sérieux, et comme on est tout seuls au milieu d’un champ on peut chanter à tue-tête des chansons de Noël en plein mois de juillet, ou s’amuser à parler de prouts, ou encore crier très forts « les roses de l’Europe sont le festin de Satan » comme Brigitte Fontaine. (C’est à la fin d’un album de Noir Désir qu’on écoute dans la voiture… ) Je n’avais pas précisé, mais évidemment les promenades en pleine campagne ont ça de chouette que personne ne nous entend, et surtout elles n’obligent pas à faire attention aux voitures et à se tenir par la main. C’est aussi pour ça que souvent les enfants courent devant, puis reviennent vers moi avant de repartir, et qu’ils me font penser à un jeune chiot qui au final galope trois fois plus que son maître !

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J’aime vraiment ces moments passés ensemble et la complicité qu’on y développe. J’y retrouve cette sensation de liberté que j’avais au tout début avec mon bébé sur le ventre. Je ne peux plus me laisser aller dans mes pensées comme il y a cinq ans, mais je mesure le plaisir de me sentir épanouie avec mes deux lutins plein de malice et de joie de vivre, c’est tout aussi bon !

Il me faut également souligner que bien souvent le chat nous suit en promenade. Seulement le pauvre est un peu roublard, et j’ai remarqué que lorsqu’on s’éloigne trop de la maison il miaule comme un perdu… On a beau lui répéter qu’il n’a qu’à rebrousser chemin pour rentrer, ce nigaud préfère rester avec nous, quitte à miauler, miauler, miauler…

Et bien sûr, les balades sont aussi une merveilleuse occasion de ramasser des milliers de petits trésors à se fourrer dans les poches. Ou a refiler à ses parents, toujours ravis de porter doudous, bâtons, cailloux trop jolis, glands et feuilles mortes ! Ensuite on les entasse à la maison, et il arrive même qu’on s’en serve pour faire des travaux manuels.

C'est de l'art éphémère !

C’est de l’art éphémère !

Des poules à la maison !

Des poules à la maison !

Papa-des-Champs en rêvait depuis un moment, et nous avons finalement sauté le pas : nous avons adopté 2 poules !!! Une noire et une rousse (cou nu) respectivement prénommées Chou et Fleur. L’intérêt étant de pouvoir brailler Chou-Fleur à travers tout le jardin pour les appeler, ce qui fait beaucoup rire les enfants !

La photo n'est pas terrible, elles bougent tout le temps !

La photo n’est pas terrible, elles bougent tout le temps !

Nous avons voulu des poules essentiellement pour leurs oeufs bien sûr, et plus globalement pour tendre vers un idéal d’autonomie et de consommation hyper localisée. Idéal que nous n’atteindrons jamais complètement, évidemment, mais ça n’empêche pas d’agir en ce sens lorsque l’occasion se présente. Nourrir les poules de céréales produites localement (en agriculture bio qui plus est !), d’épluchures et de restes (pour certains issus de notre potager) ainsi que de ce qu’elles trouvent dans le jardin, c’est une idée qui nous plaît bien. Pour l’instant nos poulettes sont trop jeunes pour pondre, mais la perspective de manger de bons oeufs frais issus de poules vivant au grand air et bien nourries nous met sacrément l’eau à la bouche !

Chou et Fleur sont arrivées à la maison il y a maintenant trois semaines,et elles avaient 8 semaines à ce moment-là. Elles étaient donc déjà assez grandes pour ne plus avoir besoin de soins particuliers. Elles sont rigolotes parce que leurs crêtes sont encore toutes petites, c’est mignon ! Logiquement les crêtes se développent quand les poules commencent à pondre, ce qui devrait arriver cet automne chez nous. Ce qui est chouette c’est que nous avons eu l’occasion de les voir alors qu’elles étaient encore des poussins, dans la ferme où elles ont grandi. Je vous laisse imaginer la joie des enfants (et des grands !) en découvrant une trentaine de poussins mignons qui pioutaient en se dandinant les uns contre les autres !!!

Chou !

Chou !

Fleur !

Fleur !

Chou et Fleur se sont très vite habituées à leur nouvelle vie à la maison. Tout de suite elles ont pris leurs marques et adopté leur nouveau poulailler. Ca ne vous étonnera pas, c’est Papa-des-Champs qui a fabriqué ce poulailler ! Essentiellement avec des palettes, donc encore une fois dans une optique de recyclage. Ca a demandé pas mal de boulot mais le résultat est plutôt sympa, et sans pareille mesure avec les poulaillers vendus en jardinerie (qui sont très chers, ou de qualité toute pourrie en ce qui concerne les modèles premier prix). Bref, nos poules ont tout de suite adopté ce nouveau logis ! Tout autour elles ont une zone grillagée (et donc protégée des renards) que nous fermons la nuit ou en cas d’absence prolongée. En journée, elles sont en liberté dans le jardin. Et entrent dans la maison lorsqu’on oublie de fermer une porte… et ont parfois le temps de se soulager sur le sol de la cuisine si on ne réagit pas assez vite pour les faire sortir… ou de picorer quelques croquettes dans la gamelle du chat !

Bientôt on recouvrira le sol de gravillon blanc, pour faire plus net !

Bientôt on recouvrira le sol de gravillon blanc, pour faire plus net !

C’est un peu pénible, mais aussi tellement drôle ! Poussin et Belette sont hilares à chaque nouvelle bêtise des poules, qui sont de vrais ventres sur pattes et qui sont ainsi prêtes à tout pour chiper un peu de nourriture. C’est d’ailleurs pour cette raison que dorénavant nous les remettons dans leur enclos pendant les repas, quand nous mangeons dans le jardin. Je ne résiste pas à vous donner un aperçu de ce qu’elles ont réussi à faire avant que nous ne prenions cette décision : Chou est montée sur la table et a picoré du riz à même la casserole, Fleur a fait la même chose pour aller prendre un morceau de tomate dans l’assiette de Poussin, Chou a carrément été lui piquer un morceau de brioche dans la main alors qu’il laissait traîner son bras le long de sa chaise, une autre fois c’était du pain, et sinon elles piétinent toutes les deux sous la chaise de Belette parce qu’elles ont compris que c’est de là que tombent les miettes !

Ce qui est vraiment chouette c’est que nos poulettes ne sont pas craintives et se laissent facilement approcher. Nous arrivons même à leur faire picorer des graines dans le creux de nos mains, et nous pouvons alors les caresser ! Régulièrement les enfants « jouent » avec elles en faisant semblant de leur préparer à manger avec des trucs de dînette, ou en remplissant d’herbe un sceau du bac à sable et en allant le poser à côté du poulailler. Ils adorent aussi leur apporter les restes ou les miettes de pain. Pouvoir courir avec les poules en riant comme des fous juste avant d’aller se coucher, c’est décidément plutôt sympa quand on a 2 ans 1/2 et 4 ans 1/2 ! C’est aussi l’occasion d’apprendre de nouvelles choses sur ces animaux et sur la façon dont il faut en prendre soin. Quant au chat, lui, il s’en fiche royalement. C’est même marrant de voir à quel point les poules et lui s’ignorent.

Un croûton tout dur piqué sur 2 fourchettes, et une fillette heureuse de nourrir ses poules !

Cousin Machin donne du pain à ses poules !

Même si je râle lorsqu’elles se faufilent dans la maison et qu’elles n’écoutent rien, j’aime bien nos nouvelles pensionnaires. Au quotidien ça ne demande pas un travail énorme, le poulailler se nettoie assez vite et comme Chou-Fleur ont beaucoup d’espace dans le jardin et aux alentours (elles picorent aussi sur les bords des chemins) il se salit à un rythme très raisonnable. J’avais un peu peur de la charge qu’elles pourraient représenter et finalement je suis agréablement surprise. Quand on a un peu de place pour leur permettre de se promener, et un petit coin pour installer un poulailler, c’est vraiment chouette d’avoir des poules !