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Vacances en trio

Vacances en trio

Voilà, c’est fini…

Les vacances se terminent et c’est bien dommage.

Si nous sommes revenus avec le sourire, c’est vraiment parce que le papa nous manquait et qu’on avait très très envie de le retrouver ! Sinon, ça aurait été vraiment difficile de quitter St-Malo.

Cette semaine à trois a été géniale et nous avons partagé de très bons moments ensemble. Nous avons eu un temps magnifique, fait de jolies randos, découvert de beaux endroits et fait le plein de paysages qui mettent de bonne humeur.

Je partais plutôt confiante, mais au fil des jours j’ai été rassurée de voir que seule avec les enfants tout se passait bien. Je me suis fait une grosse frayeur en perdant la clef de notre appart (merci le porte-clefs tellement merdique que les anneaux se détachent…), à un moment où je n’avais presque plus de batterie sur mon téléphone et aucun papier sur moi… mais après 1/2 heure de gros stress et de recherche désespérée, ma Belette d’amour a retrouvé la clef sur le trottoir. Bon, ceci dit si on avait été deux adultes la galère aurait été la même.

Pas une seule fois je n’ai regretté d’être partie en train plutôt qu’en voiture. J’avais fait en sorte de voyager sans trop de bagages pour ne pas trop galérer pendant les changements de train (je craignais essentiellement la correspondance en métro entre la gare de Bercy et Montparnasse) et finalement tout s’est bien passé.

Sur place, nous avons pu tout faire à pied et en bus, même des petites escapades à une vingtaine de kilomètres de notre location. J’étais bien contente de ne pas avoir à tourner des heures pour trouver une place de parking en centre ville, qui en plus coûte quasiment aussi cher que le prix des tickets de bus. J’ai également bien apprécié le fait de ne pas faire 600 km de voiture toute seule !

De manière générale, notre semaine a été placée sous le signe de l’improvisation. C’était agréable et reposant ! Pas de programme établi d’avance, seulement une liste de sorties et de visites dans laquelle piocher au fil des jours. Au final, nous avons quasiment fait tout ce que nous voulions et il n’y a pas eu de temps morts. Le seul moment où nous regardions l’heure, c’était le soir, pour ne surtout pas louper le coucher de soleil sur l’océan ! Je crois bien que c’est un spectacle dont je ne me lasserai jamais.

En milieu de semaine, nous avons aussi eu la chance de passer une superbe soirée avec la malicieuse Anne et une partie de sa tribu. Il n’y a pas si longtemps, Anne tenait un chouette resto dans notre petit village de la Nièvre, puis elle a succombé à l’appel de l’ouest. C’était sympa comme tout de se retrouver, de se donner mutuellement des nouvelles de la Bretagne et de la Bourgogne, de faire vivre le lien que nous avons commencé à tisser il y a quelques années. Merci encore pour les galettes et le retour avec chauffeur :-)

Évidemment nous aurions adoré que Papa-des-Champs soit avec nous, mais au lieu de passer notre temps à le regretter, nous avons mis à profit la complicité de notre trio. J’apprécie plus que jamais d’avoir des enfants à l’humour décalé et à l’ironie mordante (même si parfois Belette fait des réflexions à voix beaucoup trop haute!), j’aime nos singeries, les jeux que nous partageons tous les trois (et qui agacent parfois le papa), les petites habitudes qui n’appartiennent qu’à nous.

Il m’est bien sûr arrivé de perdre patience et de hausser un peu le ton quand mes réserves de patiences étaient épuisées, mais globalement ça a été.

J’ai aussi remarqué que lorsque je suis seule avec les enfants, je suis beaucoup plus cool que lorsque nous sommes deux à nous occuper d’eux. Je laisse passer beaucoup de choses. Surtout en vacances, où je n’ai pas envie de me prendre la tête avec ce qui, au fond, n’a pas tant d’importance. Tant pis pour les kilos de sable dans les cheveux, les vêtements trempés d’avoir couru trop près des vagues pendant une promenade, les poches de sac à dos remplies de coquillages. Le bonheur vaut beaucoup plus que ça ! Quant au temps passé à jouer, il n’est jamais perdu. Surtout s’il est utilisé pour construire un énorme château, pour attendre une dernière série de grosses vagues, pour voir un énorme ferry disparaître complètement à l’horizon…

Et d’ailleurs, ce serait possible d’avoir un peu de rab’ ? Avec le papa, cette fois !

Une semaine sans eux !

Une semaine sans eux !

Qu’elle a passé vite, cette semaine sans les enfants !

Je pensais que le temps me paraîtrait plus long, mais en fait non, pas du tout. J’imaginais, à tort, m’impatienter un peu sur la fin, d’autant que nous n’avions jamais été séparés des enfants aussi longtemps, mais non. Le maximum avait été de 5 jours, dans des circonstances assez différentes, puisque d’habitude c’est nous qui partons en vacances et eux qui restent avec leurs grands-parents. Cette fois-ci, nous avons frôlé les 7 jours de séparation, et ce sont les enfants qui sont partis. Autre variante, cette fois ce n’était pas avec les mêmes grands-parents que d’habitude.
Evidemment, nous étions sûrs que tout se passerait bien, sinon nous n’aurions jamais eu l’idée de les envoyer en vacances si loin et si longtemps ! Disons qu’après nos retrouvailles, c’est toujours chouette de constater que leur semaine a été géniale et que la nôtre aussi !

Bien sûr, ça nous a fait un peu bizarre quand le train est parti et qu’on s’est fait plein de coucous et de bisous à travers la vitre. Pour la première fois nous avons utilisé le service de la SNCF qui permet de faire voyager les enfants « seuls » (il y un a accompagnateur, quand même !) et tout s’est très bien passé. Le système est bien pratique quand Mamie habite à 600 kilomètres !

Nous habitons un peu loin d’une gare TGV et nous avons donc fait un peu de route pour déposer les enfants. Le plus simple pour nous était de les faire monter dans le TGV à Tours, soit à 2h30 de chez nous… Nous sommes arrivés le matin et nous en avons profité pour passer le reste de la journée dans le coin. Une journée à deux, avec plein de temps devant nous. La distance n’a pas que des inconvénients !

Ce n’était pas les vacances, mais presque. J’aime plus que tout mes enfants et globalement ils sont plutôt bien élevés, n’empêche que pour flâner dans plein de petites boutiques remplies de choses fragiles, ou pour passer des plombes à choisir quelques bouquins dans une librairie jeunesse, c’est plus simple quand ils ne sont pas là. Ils me font aussi beaucoup rire et j’adore discuter avec eux, mais parfois la compagnie de leur papa me suffit amplement, notamment pour ce qui est des dégustations dans les bars à vin ou les restos en amoureux !

À la maison non plus, je n’ai pas vraiment trouvé le temps long sans eux. C’était même plutôt chouette de n’avoir à m’occuper que de moi, de prendre mon temps et d’être un peu égoïste. Agréable, calme et pratique. Pendant six jours, personne n’a trouvé à redire sur les menus, aucune petite fille n’a demandé de mettre plutôt des framboises dans la tarte, alors que j’avais prévu d’y mettre des cassis, tandis que son frère aurait préféré des abricots… Personne n’a ruiné le miroir de la salle de bain avec des éclaboussures de dentifrice à la framboise, personne ne s’est disputé pour savoir qui aurait le droit d’ouvrir la boîte aux lettres, personne n’a squatté mon ordinateur pour visiter le monde grâce à google Street view…

J’avais évidemment prévu de faire plein de trucs pendant leur absence, comme par exemple trier les placards et les tiroirs, mais tout ne s’est pas passé exactement comme prévu. Je suis vraiment loin d’avoir suivi tout le programme que je m’étais fixé… Par contre, j’ai été particulièrement efficace en ce qui concerne la lecture sur transat ! On ne peut pas assurer dans tous les domaines !
Idéalement, j’aurais aussi aimé prendre le temps d’écrire un peu (ou beaucoup) mais je n’ai pas été très productive. J’ai malgré tout été assez efficace le lundi matin et le jeudi après-midi, ce qui mérite d’être souligné. En fait, j’ai été super motivée en début de semaine, moins au milieu, puis en nette accélération sur la fin, essentiellement dans le but de me donner bonne conscience et de terminer sur une note positive. C’est comme ça que j’analyse les choses après coup !

Nous avons ensuite pris la route vendredi matin pour aller rejoindre les enfants et passer quelques jours en famille dans la maison de leurs arrières-grands-parents. C’était tellement bon de retrouver nos petits chats et de les écouter nous raconter toutes leurs aventures !
Poussin et Belette ont passé une semaine de rêve et ils ont adoré leurs vacances sans nous ! Avec mamie et son amoureux, ils ont visité Bordeaux et ses environs, avec un petit passage par la plage et un tour de bateau. La semaine s’est poursuivie chez les arrières-grands-parents qui, en plus d’être aux petits soins pour leurs petits chéris, ont eu la bonne idée d’agrémenter leur jardin d’une grande piscine. Des vacances de rêve !

En l’espace de quelques jours, les enfants ont gagné d’inestimables souvenirs. Ils seront désormais accompagnés par les éclats de rire et les jeux de ces vacances, par les bons moments partagés avec ceux qu’ils aiment, la liberté de faire autrement que d’habitude, le plaisir de savourer l’exceptionnel et de sentir grands.
Cette petite semaine aura été bénéfique pour tout le monde, sur 4 générations !

La lune, les vacances et les bateaux !

La lune, les vacances et les bateaux !

Finalement, c’est toujours un peu pareil, le début des vacances.
À la fin de l’année scolaire, je suis souvent un peu nostalgique. J’appréhende toujours un peu les changements de rythme et je n’aime pas beaucoup non plus quand quelque chose se termine. En même temps, et c’était d’autant plus vrai cette année, un peu plus de tranquillité et un peu moins de stress sont particulièrement appréciables. Le schéma se reproduit quasiment tous les ans : la nostalgie de la dernière semaine d’école laisse place à la sérénité dès le lundi suivant.

Comme chaque année, nos premières semaines de vacances ont été assez chargées. Petites soirées qui se terminent finalement assez tard, sorties avec les cousines des enfants en vacances près de chez nous, spectacles par-ci par-là, petites fêtes et grands pique-niques, on n’a pas vu le temps passer !

À l’initiative de Poussin, nous avons également fêté le cinquantième anniversaire de la mission Apollon 11. Véritable monomaniaque de l’astronomie, il a commencé à nous bassiner en parler il y a plus d’un an… En juin 2018, il commençait déjà à prévoir l’exposé qu’il ferait à l’école un an plus tard… et il a commencé à travailler dessus des mois en avance. Toute l’année il a donc été question de modules lunaires, de sondes et de projets plus ou moins farfelus pour fêter l’événement. Finalement on a fait plutôt soft : un repas spécial USA (hot-dog frites glaces, la grande classe !) et le visionnage d’Apollo 13.

Il était INDISPENSABLE d’annoncer la bonne nouvelle sur ma voiture !

Quelques jours avant, on avait encore mieux, en s’offrant une petite soirée d’observation face à l’éclipse de lune. Quatre transats alignés dans le jardin, les jumelles qui permettent de voir plein de détails, des plaids, des oreillers et du chocolat ! Le pied ! On a même vu une étoile filante, la première de Belette ! C’était vraiment chouette.
La prochaine fois, on essaiera carrément de s’organiser pour passer toute une nuit à la belle étoile, même s’il y a des chances pour que les moustiques et les bruits bizarres en provenance de la forêt ne finissent par démobiliser nos plus vaillants astronomes !

Avec tout ça, je crois que la semaine qui commence sera la première à être vraiment synonyme de repos. Il est grand temps de savourer de longues journées de bullage. La chaleur aidant, je ne mets à notre programme que baignades, transats et lecture à l’ombre ! Pour les heures les plus chaudes de la journée, j’ai trouvé une occupation très saine : initier mes enfants aux séries pleines de bons sentiments et larmoyantes. Si mon enfance a été bercée par La Petite maison dans la prairie, leur été 2019 le sera par Ann with an E (adaptation de la série de bouquins La Maison aux pignons verts, titre que je trouvais très énigmatique quand j’étais petite, puisque j’ignorais ce qu’étaient des pignons !). Je n’assumerais pas forcément de regarder ça toute seule, mais ça me plaît autant qu’aux enfants. C’est pratique d’être parent !

Tout, ou presque, est prêt pour septembre. Les cartables ont été vidés, les cahiers rangés, Belette est inscrite à l’équitation et son équipement de cavalière l’attend. Reste la ré-inscription de Poussin au théâtre, mais c’est moins urgent. C’est marrant, d’ailleurs, comme le théâtre lui va bien et comme il nous étonne tous les ans sur scène. Décidément, nos enfants n’ont pas fini de nous surprendre !

Astronome, Comédien et Ingénieur naval…

À la fin de la semaine, les enfants iront rejoindre grands-parents et arrières grands-parents dans le sud. Une grande première, cette semaine sans nous loin de la maison ! Evidemment, cela leur fera du bien à eux, mais aussi à nous ! Surtout à moi, parce que oui, bien sûr, c’est génial tout ce temps passé tous les trois, mais c’est aussi un tantinet usant. C’est une sorte de triple effet : les mamies et les papis profitent de bons moments avec deux enfants particulièrement vifs et mignons, les enfants s’éclatent avec des gens super attentionnés et disponibles… et moi je recharge mes batteries pile au milieu de ces deux mois d’été ! C’est parfait.

Juste de quoi être en super forme et pleine de patience pour notre séjour en Bretagne rien que tous les trois, au mois d’août. Eh oui, une fois de plus nous abandonnerons le papa à ses travaux ! Ce n’est quand même pas de notre faute si nous préférons le bruit des vagues à celui des scies, l’odeur des embruns à celle de la poussière… le goût du large, les sentier côtiers, les crêperies, le beurre salé et l’eau à 12° c !

Bonnes vacances !

Les petits riens de l’automne

Les petits riens de l’automne

L’été s’est terminé, l’automne s’est installé… et moi je n’ai rien écrit du tout. Enfin si, mais pas ici. Oups.
Puisqu’il est un peu tard pour vous parler de notre été, de la rentrée, et du mois de septembre qui a filé bien trop vite, on va faire comme si on ne s’était jamais quitté et tout reprendre comme si de rien n’était.

L’automne, donc, est ma saison préférée. J’aime le froid qui revient, le poêle qu’on rallume, le temps qu’on passe ensemble, au chaud, à la maison. J’aime aussi les journées d’octobre où il fait encore bon et les moments passés dehors sans avoir ni trop chaud ni trop froid. La lumière d’un soleil d’automne en fin de journée aussi, je la trouve jolie. Et puis je dois être un peu ravagée, mais j’adore les jours qui raccourcissent et la nuit qui tombe vite ! Mais  attention, essentiellement après le changement d’heure, quand l’automne est bien là. En août et en septembre ça m’amuse moins, surtout parce que ça veut dire qu’une fois les enfants couchés on ne peut plus traîner dans le jardin et boire notre dernier café en scrutant les chevreuils qui sortent des bois. Bref !

Nous aimons vivre au rythme des saisons. Ça fait partie des trucs chouettes de la campagne, les saisons très marquées. Ces temps-ci, donc, nous vivons automne.

On commence à apercevoir les colonies d’oies sauvages qui partent vers le sud, on se fait offrir des kilos de châtaignes qu’on fait griller ou dont on fait de la crème, on se remet à cuisiner des soupes. Après des mois passés en extérieur, on réinvestit le « dedans ». On ramasse des noix et on trouve des recettes pour les utiliser (pour le moment une tarte miel-noix trop sucrée et une espèce de pain noix et comté un peu trop plat que les enfants n’ont pas aimé, que j’ai trouvé bof, que Papa-des-Champs a adoré mais qu’il n’a pas voulu apporter au travail pour en faire profiter ses collègues…). On essaiera de faire mieux la prochaine fois ! Ça tombe bien, il nous reste environ 1/2 tonne de noix !

Un peu plus tôt dans la saison, on a aussi ramassé des feuilles mortes avec les enfants. On a admiré leurs jolies couleurs et Belette les a apportées à l’école, sur suggestion de sa maîtresse. Un jour que j’étais garée sous un marronnier j’ai aussi embarqué une tige tombée par terre, avec les marrons encore dans les bogues. J’ai mis tout ça dans ma voiture pour les montrer aux enfants, et voir ensemble les bogues s’ouvrir un peu plus chaque jour. Quand c’était bien ouvert j’ai balancé les tiges et les bogues qui commençaient à faire la tronche, mais gardé les marrons. Posés sur le tableau de bord, ils passent leur temps à s’entrechoquer et à glisser à droite, puis à gauche… en me tapant légèrement sur le système… si bien qu’à chaque virage je me promets de les balancer eux aussi. J’y pense et puis j’oublie.

Enfin, on bidouille des trucs, comme par exemple des petits renards en carton, ou des petits chats, on fait des parties de petits chevaux ou de time’s up, on lit des livres blottis sous un plaid. Ou encore on va aux champignons et on revient avec un panier vide. Ou plus exactement avec un cèpe à moitié bouffé par les limaces, des galles de chêne rigolotes et des pantalons craspouilles. Mais c’est chouette quand même !

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Normalement, l’automne c’est aussi le moment de notre week-end en amoureux annuel qui-fait-un-bien-fou, mais cette année nous avons choisi de le décaler. Ce sera à Copenhague, et ce sera au mois de mai ! D’une en raison du climat danois, plus agréable au printemps qu’en novembre, et de deux parce que nous avions déjà un séjour prévu pendant les vacances de la Toussaint. Quatre jours en famille dans un grand gîte pas très loin de Chinon, avec des tas de gens qu’on aime et qu’on ne voit pas assez souvent. On l’avait déjà fait il y a un an et demi en version printemps (j’en parlais ici), et on avait déjà beaucoup aimé. Cette année encore on a (trop) bien mangé, (trop) bien bu, et bien rigolé (on ne rigole jamais trop !). Et chanté aussi. Pas moi, parce que le chant et moi ça fait 36, mais certains se sont bien fait plaisir ;) Poussin a appris de nouvelles chansons (le voir lire les paroles en anglais c’est excellent !) et passé un super moment avec sa mamie et son amoureux, et Papa-des-Champs nous a montré qu’il était toujours aussi balaise avec une guitare. Il faudrait qu’il joue plus souvent !

De ces quatre jours nous avons aussi rapporté un rhume. Tellement de saison, ça aussi, le rhume ! C’est un cadeau de notre adorable petit neveu de tout juste an, alors évidemment ça ne se refuse pas… Il l’a offert à plusieurs membres de la famille, parce qu’en plus d’avoir un sourire à tomber ce petit garçon est super généreux ! Chez nous c’est le papa qui a été touché en premier, puis le Poussin, et depuis quelques jours c’est moi. J’en suis à la phase nez qui coule et gorge qui tousse, c’est charmant ! Et comme d’habitude, Belette la warrior n’a pas le moindre petit signe de maladie. Cette gosse résiste à tout, décidément !

Bon, l’automne à la campagne c’est aussi les chasseurs qui ré-investissent les bois, la boue qui s’accroche à nos chaussures dès qu’on met un pied dehors, la voiture qui prend une vilaine couleur marronnasse pour quelques mois, et la brume qui fait qu’on ne voit rien en descendant de notre colline le matin. Le plus marrant c’est quand nous avons la brume ET le soleil en pleine face ET la condensation sur le pare-brise… et qu’on avance à l’aveugle en espérant ne pas croiser un chevreuil ! Notez que je ne parle pas de croiser une autre voiture, tout simplement parce qu’elles se font plus rares que les chevreuils par chez nous.

Mais de tout cela on s’en moque, parce qu’on a décidé de se concentrer sur le joli, l’agréable et le tout doux !
Non mais !